jeudi 31 janvier 2013

Pilules. L'agence du médicament confirme quatre décès "liés" à Diane 35"

L'agence du médicament a confirmé dimanche quatre décès "imputables à une thrombose veineuse liée à Diane® 35" à la suite d'une information du Figaro faisant état de sept décès liés à la prise de ce traitement contre l'acné du laboratoire Bayer généralement utilisé comme pilule contraceptive.
"Pour les trois autres cas mentionnés (par Le Figaro, ndlr), la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées", précise l'agence (ANSM) dans un communiqué, ajoutant que ces dernières "pathologies semblent avoir joué un rôle essentiel dans le décès et la prise de Diane 35 ne semble pas incriminée".
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) précise que ces cas sont "le reflet des déclarations faites par les médecins dans le système national de pharmacovigilance (...) depuis 1987." Elle ajoute que cette base de donnée fait état en relation avec la prise de Diane 35 de "125 autres cas de thrombose (...) notifiés sur la même période : 113 concernaient des thromboses veineuses et 12 des thromboses artérielles".
Les thromboses correspondent à la formation d'un caillot sanguin, un événement qui peut être bénin mais qui peut aussi entraîner une embolie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

Sur le marché depuis 1987
En France,
Diane 35 dispose d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) depuis 1987 pour le seul traitement de l'acné, soulignait le 11 janvier le directeur de l'ANSM, Dominique Maraninchi, lors d'un point avec la presse sur les risques des pilules de 3e et 4e génération. "Diane 35 est un traitement de l'acné qui induit un blocage de l'ovulation. Nous avons plusieurs enquêtes en cours qui montrent que cette utilisation hors AMM est importante", expliquait alors M. Maraninchi. "Nous avons lancé la réévaluation bénéfice-risque" pour le Diane 35 et "une décision devrait être prise prochainement" avait ajouté le responsable, jugeant "anormal qu'il y ait une ambiguïté" sur ce traitement anti-acné utilisé comme contraceptif.
Lors de cette même rencontre, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait affiché sa volonté de limiter les prescriptions de pilules de 3e et 4e génération en raison des risques accrus de thrombose qu'induisent ces contraceptifs, à la suite de la plainte d'une femme victime d'un AVC attribué à la prise d'une pilule de 3e génération (Méliane également des laboratoires Bayer). Depuis, 14 plaintes autres plaintes ont été déposés visant des fabricants de pilules de 3e et 4e génération. Une autre plainte concerne Diane 35.
Jean-Christophe Coubris, avocat de plaignantes contre les pilules de 3e et 4e génération, confirme quant à lui au Parisien qu'il va déposer une "centaine" de nouvelles plaintes d'ici février.

http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/pilules-l-agence-du-medicament-confirme-quatre-deces-lies-a-diane-35-27-01-2013-1985320.php

mercredi 30 janvier 2013

Fréjus : de la viande pour animaux, ou bien avariée, dans les plats cuisinés

L'an passé, le restaurant les Jardins d'Anatolie dans le quartier de Villeneuve a Fréjus (83) avait été fermé pour une infraction sur les débits de boisson. La semaine dernière, les inspecteurs qui s'intéressent de près à cet établissement mènent une perquisition.

Et là, comme le révèle, ce vendredi,
Var-Matin, les inspecteurs vont découvrir un univers pas vraiment ragoûtant : outre, les cafards, des bacs réfrigérés non homologués ou un sol collant, c'est la pratique du cuisinier qui est encore plus choquante.
Les policiers découvrent que le chef pour préparer des boulettes de keftas se sert en réalité de la viande pour animaux ! Si la date de était encore valable, ce n'était pas le cas pour un morceau de mouton qui entrait dans les recettes. «La viande qui était entreposée dans la cuisine était verte, vraiment verte. Elle servait à des préparations à base de sauces», explique un policier à Var-Matin.

Les
des Douanes, Urssaf, impôts et des services d'hygiène ont aussi relevé des questions de travail dissimulé et comme l'an passé des infractions sur les débits de boisson.

La fermeture administrative du restaurant a été prononcée hier. Elle prendra fin lorsque les Jardins d'Anatolie se seront mis en conformité avec la loi.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/frejus-de-la-viande-pour-animaux-ou-bien-avariee-dans-les-plats-cuisines-25-01-2013-2511491.php

mardi 29 janvier 2013

Polonais sous-payés à Nice: un chef d'entreprise condamné

Huit travailleurs polonais ont obtenu justice ce mercredi. Sous-payés, leur employeur a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Nice et écope de 10.000 euros d'amende

Ils travaillaient plus de 54 heures par semaine pour un salaire de 600 euros mensuels. Huit menuisiers polonais, employés sur le chantier de rénovation du parc Acropolis de Nice, viennent d'obtenir la condamnation de leur employeur, ce mercredi, devant le tribunal correctionnel de Nice.

Lahcene Asmahri, un Français de 47 ans, doit s'acquitter d'une amende de 10.000 euros. Les deux sociétés qu'ils gèrent, l'une, Stolas chargée du recrutement à Varsovie, l'autre, Wood Services, destinée à loger les ouvriers à Nice, doivent verser 18 contraventions de 150 euros chacune.

Le chef d'entreprise est reconnu coupable de «fourniture illégale de main-d'œuvre à but lucratif et travail dissimulé». Les huit ouvriers, absents lors de l'audience du 21 décembre, étaient représentés par Me Johannes Lestrade. Ils ont obtenu chacun 1.000 euros de dommages et intérêts et 200 euros de frais de justice.

« Esclavage moderne »

L'affaire avait éclaté quand un jeune Polonais, en conflit avec son employeur, s'était retrouvé à la rue, sans le sou, ne parlant pas un mot de français, avant d'être pris en charge par le consulat de Monaco. L'Inspection du travail et la police avaient ensuite débarqué sur le chantier le 5 août 2010 et relevé plusieurs infractions. Ce que conteste Lahcene Asmahri : «Tous mes salariés étaient déclarés en Pologne. Le maître d'ouvrage à Nice a été averti que nous intervenions sur ce chantier. Le salaire minimum était respecté avec les avantages en nature. »

Colette Moreau-Zalma, la présidente du tribunal, semblait en douter lors des débats : « L'optimisation fiscale et sociale n'est pas interdite. Mais c'est une ligne de crête dangereuse. Il faut respecter le Code du travail et payer ses taxes. Sinon, vous portez atteinte à la fois à l'État et à la construction européenne. »Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur Clotilde Galy qui avait qualifié ce dossier « d'esclavage des temps modernes. »

lundi 28 janvier 2013

Nantes. Une chercheuse de l'Inserm licenciée après 11 ans de CDD

Sophie, une chercheuse de 32 ans, a travaillé pour l’Inserm, à Nantes, pendant 11 ans, enchaînant durant cette période 12 CDD. Mais à la fin de son dernier CDD, cette ingénieure spécialisée dans la recherche en cancérologie et immunologie a été « remerciée ».
Le dossier de la chercheuse était présenté ce mardi devant le tribunal administratif de Nantes. Sophie a en effet décidé d’attaquer l’Inserm pour être réintégrée dans le centre de recherche. La jeune femme a toujours assuré les mêmes fonctions depuis son embauche en 2001, mais elle a eu plusieurs employeurs successifs : le CHU, le CNRS et l’Inserm.
La jeune chercheuse souhaite que ces CDD soient transformés en CDI, au titre de la nouvelle loi de 2012 qui régit les contrats dans la fonction publique. « Le responsable des ressources humaines m'a certifié que mes compétences et mon investissement professionnel n'étaient nullement remis en cause, mais que cette situation relevait d'une aberration administrative » a expliqué Sophie. « L'Etat est le plus mauvais employeur qui soit : il multiplie les contrats précaires dans ses services » a également commenté son avocat.
Le tribunal administratif rendra sa décision sur cette affaire le 19 février.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/23/1542999-nantes-une-chercheuse-de-l-inserm-licenciee-apres-11-ans-de-cdd.html

samedi 26 janvier 2013

Scandale à Paris : une jeune mère et son fils expulsés de leur 4m2 en plein hiver

Une jeune mère et son fils ont été expulsés de leur appartement de 4m2 qu’ils louaient pour 200 euros dans le 14e arrondissement de Paris
Le site internet Lavieimmo.com a dévoilé qu’une jeune mère et son fils avait été expulsés de leur appartement de 4m2 en plein hiver qu’ils louaient 200 euros par mois boulevard Brune, dans le 14e arrondissement de Paris.
Le propriétaire avait profité de son absence pour changer la serrure et l’informer par sms qu’il avait mis toutes ses affaires dans des sacs entreposés dans le couloir de l’immeuble.
La jeune mère et son fils sont actuellement hébergés chez un ami en attendant de retrouver un nouveau logement.

http://mcetv.fr/mon-mag/faits-divers-mon-mag

vendredi 25 janvier 2013

Meurthe-et-Moselle : boycottée par les assurances pour dégâts des eaux répétés

L‘histoire est à peine croyable. Michèle Thérond habite depuis 17 ans dans un appartement situé square d’Oslo à Vandœuvre et elle craint de devoir plier bagages dans quelques semaines. Cette retraitée de 67 ans n’a pourtant aucune envie de quitter son « chez elle ». Elle paye son loyer et se trouve très bien là où elle est.
Et cela même si elle a dû subir quelques désagréments l’an passé. Elle a été victime de dégâts des eaux à répétition. En mars, ses toilettes et sa baignoire ont débordé et un liquide nauséabond a envahi son appartement. Cela s’est reproduit quatre fois de suite en août. La faute à un problème de canalisation et à certains voisins du dessus « qui mettent n’importe quoi dans leurs WC ».
Michèle Thérond n’y est donc pour rien du tout. Cela n’a pas empêché son assurance, la MAAF, de résilier son contrat. Et peu importe que des travaux sur une canalisation commandée par le syndic aient réglé une bonne fois pour toutes le problème. La retraitée a eu beau alerter la presse et la mairie, rien à faire. La MAAF l’a laissée tomber.
La sexagénaire s’est donc mise en quête d’une nouvelle assurance : « J’en ai contacté une quinzaine. Mais je dois être sur une liste noire car aucune n’a voulu de moi ». La raison des refus ? Trop de sinistres. « Car je ne leur ai pas caché ce qui m’était arrivé », précise Michèle Thérond.

« Ils sont en train de faire faner son sourire »

Une employée de l’agence de Vandœuvre de la société Batigère, son propriétaire, l’a épaulée durant ses démarches. En revanche, une autre employée, au siège de l’entreprise à Nancy, a eu une tout autre attitude lorsque son contrat d’assurance a pris fin le 1er janvier. « Elle m’a dit que si je n’avais plus d’assurance, il y aurait résiliation de mon contrat de bail », raconte la retraitée. Paniquée, se voyant déjà à la rue, elle a alerté la mairie de Vandœuvre
« C’est scandaleux que la MAAF ait mis fin à son contrat pour des incidents dont elle n’est pas responsable. J’ai la même assurance et je me pose des questions. Je ne sais pas si je vais continuer avec elle », réagit Claude Graussel du cabinet du maire qui a été chargé du dossier. Il a trouvé une connaissance dans les assurances qui serait prête à accepter de couvrir l’habitante du square d’Oslo.
Son « patron », Stéphane Hablot, le premier magistrat de la commune, est lui carrément en colère et réclame un rendez-vous avec le directeur régional de Batigère : « Je considère cette affaire comme de la plus haute importance. Si on n’est pas capable de régler des problèmes humains comme celui-là, on ne peut pas penser l’avenir de la ville ». Et d’ajouter très remonté : « Madame Thérond a été lauréate plusieurs fois du prix des balcons fleuris. Son sourire est comme ses fleurs et ils sont en train de le faire faner ».
Est-ce le coup de gueule lyrique du maire ? Toujours est-il que Batigère est apparemment prêt à trouver une solution. Plus question d’expulser la retraitée. « Aucun risque que son contrat de bail soit résilié. Nous allons lui proposer d’entamer des démarches auprès de notre assureur pour qu’il la prenne en charge », s’engage Philippe Bernard, attaché de direction de Batigère Nord-Est.
Et ce ne sont apparemment pas des paroles en l’air. Michèle Thérond a en effet reçu la visite inattendue vendredi matin d’une salariée de Batigère qui a lui a fait signer les premiers papiers d’assurance.
Comme quoi ce n’était pas si compliqué que ça. La retraitée reste toutefois méfiante. Seul l’avenir dira si c’est effectivement la fin de ses ennuis.

http://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2013/01/20/boycottee-par-les-assurances

jeudi 24 janvier 2013

Des étrangers refusés par le 115 à Metz

Une cinquantaine de sans abris - en majorité Roumains - sont victimes d'un tri lorsqu'ils appellent le 115 et ne sont pas accueillis par les structures d'hébergement d'urgence à Metz malgré le froid, a dénoncé un collectif de défense mosellan. "Vous n'êtes pas prioritaires". Les places disponibles sont attribuées "aux personnes de nationalité française ou en demande d'asile", a répondu une travailleuse sociale du 115 à un groupe de Roumains, jeudi soir à Metz, selon une conversation enregistrée par un journaliste et diffusée par RTL.

Le tri des appels par le numéro d'urgence des personnes en besoin d'hébergement est "récurrent", selon Denis Maciazek, porte-parole du collectif mosellan de lutte contre la misère. Cette dénonciation intervient alors que le plan grand froid de niveau 2 a été activé en Moselle.

Près de trente Roumains et huit familles de demandeurs d'asiles originaires des Balkans vivent actuellement dans les rues de Metz, d'après le même bénévole. Deux familles de Roumains avec enfants pourraient finalement être prises en charge par le 115 vendredi, a-t-il indiqué.

Le directeur général de l'association Le Relais, qui gère le 115 à Metz, n'a pas souhaité réagir. Il a cependant jugé "lamentable" l'enregistrement d'une travailleuse sociale à son insu.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/18/97001-20130118FILWWW00451-des-etrangers-refuses-par-le-115-a-metz.php

mardi 22 janvier 2013

Af. du Sud: battu devant la presse

Des journalistes ont assisté au passage à tabac d'un détenu par des gardiens alors qu'ils accompagnaient une commission parlementaire dans une prison de haute sécurité sud-africaine où a eu lieu une mutinerie la semaine dernière. "La commission parlementaire a quitté les lieux. Puis, à travers la clôture, nous avons vu une foule de gardiens agresser un homme habillé en orange --apparemment un prisonnier sans défense-- qui se tortillait et gémissait de douleur", écrit The Star de Johannesburg.

"Nous ne savons pas qui il est, ni ce qui lui est arrivé par la suite. Mais nous les avons vus se passer l'homme de l'un à l'autre, le battant brutalement. Alors que les appareils-photo crépitaient, saisissant l'action, les hommes en brun (les gardiens, ndlr) ont continué à battre le prisonnier." Le Times raconte exactement la même histoire.

Une fois repérés, les journalistes ont été détenus pendant une heure et fouillés au corps, leurs appareils-photo et téléphones portables confisqués. Leur matériel leur a été rendu ultérieurement une fois les photos effacées, selon les deux journaux. Une mutinerie avait éclaté le 7 janvier dans cette prison de Groenpunt à Deneysville.

Selon la police, les prisonniers critiquant la piètre qualité de la nourriture avaient refusé de prendre leur repas avant d'attaquer des gardiens, puis de mettre le feu à des cellules. Cinquante prisonniers et neuf gardiens avaient été blessés, et plus de 500 détenus avaient été transférés dans d'autres établissements.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/17/97001-20130117FILWWW00375-af-du-sud-battu-devant-la-presse.php

lundi 21 janvier 2013

Du cheval dans des steaks hachés

Comment un steak haché de boeuf peut-elle contenir de la viande de cheval ? C'est le mystère que devront résoudre les autorités sanitaires d'Irlande et du Royaume-Uni, qui ont fait cette surprenante découverte relayée par The Guardian.

Selon les tests effectués par l'Autorité de la sécurité alimentaire irlandaise, neuf steaks hachés surgelés sur dix vendus par les enseignes Aldi, Lidl, Tesco et Iceland dans ces deux pays contiennent de l'ADN de cheval. Ce taux a grimpé à 29% dans un des steaks contrôlé, et vendu par Tesco.

Si la présence de cheval dans ces steaks ne pose aucun problème sanitaire, elle peut heurter la sensibilité de nombreux consommateurs. Les Irlandais sont connus pour leur respect de cet animal - le pays détient le record du nombre de chevaux par habitant en Europe - et il n'est pas dans les habitudes du pays de consommer sa viande.

Les quatre enseignes de distribution ont retiré du marché les lots de viande concernés, et ne prévoient pas d'en remettre en rayon tant que la lumière n'aura pas été faite sur cette affaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/16/97001-20130116FILWWW00285-du-cheval-dans-des-steaks-haches.php

dimanche 20 janvier 2013

Des dentistes parisiens soupçonnés de poser des couronnes inutiles

La CFDT-Santé accuse une association parisienne, la Cosem, de dévitaliser des dents saines pour facturer des couronnes, rapporte Le Parisien mardi. Les principales victimes seraient des bénéficiaires de la CMU.
Dévitaliser des dents saines pour facturer des couronnes et des bridges. C'est ce dont sont accusés des dentistes d'une association à but non lucratif, le Cosem, par la CFDT-Santé, rapporte Le Parisien mardi. Selon le quotidien, le syndicat aurait adressé en décembre une lettre au président de l'Union des caisses d'assurance maladie dans lequel il affirme que deux dentistes, sur les 80 employés de la Cosem, posent "des prothèses dentaires céramiques multiples, alors même que l'état dentaire des patients ne le nécessite pas".
Les victimes seraient en premier lieu des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire, permettant une prise en charge importante pour certaines prothèses. Le dossier serait "suivi de près" par l'agence régionale de santé, selon Le Parisien. Au centre Cosem de Miromesnil, dans le 8e arrondissement de Paris, des praticiens ont envoyé un mail à leur direction sur "les pratiques douteuses" d'une de leurs consœurs. "Notre information semble confirmer que nous avons parmi nous une personne usant de sa profession pour y exercer, notamment, des dérives de cotation dépassant toute mesure et quasi systématiques", écrivent-ils, révèle Le Parisien.
Selon Patrick Atlan, l'avocat du Cosem, cité par le quotidien, des "contrôles permanents" seraient menés dans les trois centres. "Ces allégations mensongères [...] revêtent toutes les caractéristiques de la diffamation et ne visent, en attaquant grossièrement ses praticiens, qu'à nuire directement [aux] intérêts économiques et moraux" du Cosem, estime Me Atlan.

samedi 19 janvier 2013

Le roi Juan Carlos rattrapé par le scandale

Le roi d'Espagne est cette fois victime d'une tentative de chantage de la part de l'associé de son gendre, tous deux poursuivis par la justice. Le nom d'une «amie intime» de Juan Carlos refait surface.

Madrid
Le roi n'avait vraiment pas besoin de cela. En difficulté dans l'opinion publique après une annus horribilis marquée, entre autres, par son safari au Botswana et les ennuis judiciaires de son gendre, Juan Carlos est désormais victime d'une tentative de chantage. Corruption, jupons et courriers électroniques, le cocktail détonant menace, selon le maître chanteur, de «mettre fin à la monarchie».
Ce dernier scandale qui plane sur la Maison d'Espagne emprunte précisément ses personnages aux deux affaires qui ont empoisonné son année 2012. L'époux de l'infante Cristina, Iñaki Urdangarin, est en effet empêtré dans un procès pour détournement de fonds publics. Urdangarin a opté pour la défense la plus discrète possible. Il ne parle que par l'intermédiaire de son avocat et a regretté que son comportement puisse nuire à la famille royale. Seulement le «gendrissime» n'est pas seul sur le banc des accusés. Et son associé, Diego Torres, ne prend pas de tels gants. Après avoir menacé en juillet dernier de divulguer «200 e-mails qui sont autant de bombes atomiques», il vient d'appuyer sur le détonateur.

Corinna Sayn-Wittgenstein, l'«amie intime» du roi

Selon les courriers électroniques apportés au dossier, la fondation Noos, que dirigeaient Torres et Urdangarin et qui se trouve au centre des accusations, a traité avec Corinna Sayn-Wittgenstein. L'ex-épouse d'un prince allemand est décrite dans la presse espagnole comme «l'amie» du roi. «Amie intime», précisent parfois les rédacteurs avec pudeur. Pour sa part, la quadragénaire suédoise nie toute relation sentimentale et se définit, dans les colonnes du New York Times, comme une «conseillère stratégique du gouvernement espagnol». Un titre qui n'engage qu'elle et qui rend Madrid perplexe.
Les Espagnols les moins friands de presse people ont découvert son existence lors du scandale de la chasse à l'éléphant. Car Corinna Sayn-Wittgenstein organise régulièrement des safaris en Afrique et serait à l'initiative du malheureux voyage de Juan Carlos au Botswana.
Les e-mails de cette dernière sont a priori anodins. Ils remontent à 2004, alors que, selon le journal El País, elle ne connaissait pas encore le roi. Dans un échange avec un employé de Noos, elle remercie chaleureusement la fondation d'avoir organisé son séjour à Valence.

Récupérer une popularité perdue

Seulement, en lâchant le nom de Corinna, Torres réussit à provoquer un esclandre. Non pas que, dans une subite éruption de puritanisme, les Espagnols rougissent à l'évocation d'une possible maîtresse, attribuée à un Bourbon déjà réputé coureur de jupons… Mais en associant son nom à celui du pire scandale qui ait touché la famille royale, Torres insinue que «l'amie du roi» est liée, de près ou de loin, à la corruption de Noos. Pis, il distille le soupçon qu'elle ait pu se faire valoir de ses royales intimités pour obtenir quelque bénéfice. Derrière ces insinuations, se dresse un chantage que l'associé du «gendrissime» ne cherche même pas à dissimuler. Soit on s'arrange pour que la justice le ménage, soit Torres continuera à distiller ses «bombes atomiques».
La boule puante est lancée au pire moment possible. Après l'année de tous les déboires, le roi tentait de reprendre l'initiative. Au palais de la Zarzuela, on disait même que Juan Carlos commençait à récupérer, dans des sondages confidentiels, sa popularité perdue. Ce dernier épisode met à nouveau à l'épreuve son capital de sympathie personnelle, le véritable ciment de la couronne espagnole.

http://plus.lefigaro.fr/tag/juan-carlos

vendredi 18 janvier 2013

Accident d'accrogym : le collégien blessé oublié dans le vestiaire

Ce sont ses camarades qui se sont aperçus de l'absence d'Alexandre dans le bus scolaire. Lui, pleurait tout seul dans les vestiaires du gymnase, la clavicule gauche cassée et une entorse à l'index droit. Il ne pouvait pas finir de se rhabiller… Il a téléphoné à sa mère pour qu'elle vienne le chercher.»
Pas content le père du collégien de 13 ans qui s'est blessé lors d'un cours d'accrogym, jeudi un peu avant 17 heures à Villeneuve-Tolosane. D'autant que vendredi matin, quand il a téléphoné pour signaler l'accident à l'établissement, la conseillère principale d'éducation lui a répondu qu'il y aurait une déclaration archivée et que, s'il voulait un rendez-vous avec le professeur d'éducation physique, il fallait le demander sur le cahier de liaison.
Mais au-delà, le père de famille pose la question de la dangerosité de l'accrogym : «Plusieurs parents d'élèves se sont déjà plaints, mais on nous dit que c'est au programme et qu'il faut le faire.»
Exactement les propos du professeur coordonnateur des sports au collège Vincent-Auriol de Villeneuve : «L'accrogym est une activité au programme national qui consiste, par petits groupes d'élèves, à construire de petites pyramides humaines. On en fait en collège, en lycée et même dans certaines écoles. Elle n'est pas plus dangereuse qu'une autre.»
De la pyramide, Alexandre est quand même tombé sur la tête, souligne son père : «Le professeur, qui est en remplacement, lui a dit d'aller boire un verre d'eau et quand il est revenu, c'était la fin du cours. Vendredi après-midi, on a expliqué aux camarades de classe d'Alexandre qu'il n'avait pas assez pleuré pour montrer la gravité de son état». L'administration du collège a finalement décidé de diligenter une enquête.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/13/1534668-accident-d-accrogym-le-collegien-blesse-oublie-dans-le-vestiaire.html

jeudi 17 janvier 2013

Elle inscrit sa voisine sur des sites de rencontres pour se venger

Tout commence par une mauvaise entente entre deux femmes, ayant entraîné un imbroglio de voisinage entre ces deux habitantes d’un lotissement d’Orliénas, tranquille petit village de 2 200 âmes situé sur les contreforts des Monts du Lyonnais.

Des centaines d’hommes au portillon

Après des griefs nés de futilités, les aboiements d’un chien, du bruit… la mésentente entre les deux quadragénaires a pris une autre tournure en juin dernier, quand l’une d’entre elle, âgée de 49 ans, a eu l’idée saugrenue d’inscrire l’autre sur deux sites de rencontres pour célibataires du web : superencontre.com et webcamo.com.
Dans l’annonce, la voisine mal intentionnée a fait figurer les nom, prénom, adresse et numéro de téléphone de sa « rivale ». En y ajoutant, évidemment, un petit texte d’accroche pour le moins aguicheur.
La victime, âgée de 42 ans, n’a alors pas tardé à recevoir des mails et autres coups de téléphone de la part d’hommes apparemment très intéressés par son profil, monté de toutes pièces par la voisine.
Certains ont même sauté les étapes et se sont présentés directement à son domicile.
Littéralement harcelée, elle décide alors de porter plainte à la gendarmerie de Mornant le 9 juillet dernier. Les militaires n’ont aucun mal à remonter la piste de la voisine vengeresse, sans réussir à éclaircir véritablement les raisons de la discorde.

Convoquée au tribunal en avril

Toujours est-il que devant les éléments de l’enquête, l’ordinateur de la voisine malveillante a été saisi puis longuement étudié…
Peu à peu, l’appareil a révéler tous ses petits secrets.
Placée en garde à vue le 3 janvier dernier, la mise en cause a bien été contrainte de reconnaître les faits qui lui étaient reprochés.
Elle a reçu une convocation au tribunal correctionnel de Lyon pour le mois d’avril, où elle devra répondre d’usurpation d’identité d’un tiers.
La réconciliation avec sa voisine ne semble pas pour tout de suite…

http://www.leprogres.fr/rhone/2013/01/11/elle-inscrit-sa-voisine-sur-des-sites-de-rencontres-pour-se-venger-neea

mercredi 16 janvier 2013

Polémique sur le reine Fabiola de Belgique

La reine Fabiola, veuve du roi Baudouin au coeur d'une tempête médiatique en Belgique, s'est défendue aujourd'hui d'avoir jamais voulu mettre l'argent public dans la fondation qu'elle vient de créer pour venir en aide à ses proches et à des institutions catholiques. "En aucune façon, je n'ai jamais eu et je n'ai l'intention de mettre de l'argent de la dotation", écrit dans un rare communiqué la reine Fabiola, qui perçoit quelque 1,4 million d'euros par an depuis le décès du roi Baudouin en 1993.
La révélation hier de la création en septembre par la reine de 84 ans à la santé fragile d'une fondation, baptisée Fons Pereos, a déclenché un tollé dans le public et de très vives réactions du monde politique. Les statuts de la fondation stipulent qu'une "aide pourra être accordée" aux "neveux et nièces" de la reine et de son ex-époux, pour une "période limitée" et s'ils sont confrontés à de graves difficultés. Un soutien est également envisagé pour des oeuvres culturelles ou sociales respectant les convictions catholiques de la reine.

La presse belge et des responsables politiques de tout bord ont immédiatement dénoncé ce qu'il considéraient comme un usage abusif de l'argent public alloué à la reine Fabiola pour exercer ses fonctions de représentation, relançant le débat sur le rôle de la monarchie, contestée notamment par les indépendantistes flamands de la
N-VA. "Tout l'argent de la dotation est utilisé pour les dépenses de ma Maison, dont le poste principal est constitué par les traitements du personnel", se défend la reine Fabiola dans le communiqué transmis par son avocat. La reine explique donc que l'argent destiné à sa fondation fait partie de son patrimoine propre.

"Des membres de ma famille paternelle depuis mes aïeux ont résidé en France et furent de nationalité française. Ils m'ont laissé à mes frères et moi des biens meubles et des tableaux que j'ai gardés précieusement jusqu'à aujourd'hui. Ces cadeaux m'ont été donnés de leur vivant lors des deux guerres mondiales car ils n'avaient pas d'enfant", précise-t-elle. "J'ai conservé tous ces biens jusqu'à aujourd'hui pour pouvoir alimenter ma fondation. J'y mets l'argent de la vente de ces biens puisque je n'ai pas moi-même d'enfant en ligne directe", ajoute la reine Fabiola. Elle ajoute que sa famille espagnole n'a "jamais été bénéficiaire" de biens du roi Baudouin, avant et après sa mort.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/10/97001-20130110FILWWW00558-polemique-sur-le-reine-fabiola-de-belgique.php

mardi 15 janvier 2013

Royaume-Uni. Il découvre un morceau de rein dans ses nuggets

Un étudiant britannique a eu la mauvaise surprise de découvrir ce qui pourrait être un morceau de rein dans ses nuggets du KFC. Ce jeune homme de 19 ans qui mangeait dans le restaurant KFC de la ville de Colchester au Royaume-Uni, a déclaré : "je l'ai immédiatement jetée sur mon plateau". "Ca ressemblait à de la cervelle. Je me suis soudainement senti vraiment malade" a ajouté le jeune homme.
Ce dernier, dégouté par cette découverte, est donc directement allé se plaindre à la direction du restaurant qui lui a présenté ses excuses. Le directeur a maladroitement tenté de le rassurer en lui expliquant qu’il devait probablement s’agir d’un morceau de rein.
Le jeune homme a tout de même pris en photo le morceau de nuggets avant de partir et l’a posté sur son profil Facebook, avec pour commentaire : "chers amis, voilà pourquoi il ne faut plus jamais aller manger au KFC".

http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/08/1531041-royaume-uni-il-decouvre-un-morceau-de-rein-dans-ses-nuggets.html

lundi 14 janvier 2013

Expulsion dans une maison de retraite

Une femme de 94 ans a été expulsée d'une résidence médicalisée de Chaville où elle vivait en raison de loyers impayés, rapporte La Montagne.

Selon le scénario décrit par le quotidien régional, la maison de retraite a payé une ambulance à leur pensionnaire indésirable jusqu'au dernier domicile connu de son fils, dans l'Eure-et-Loir. Tout en précisant au chauffeur, "si la porte était close, d’aller aux urgences de l’hôpital de Châteaudun".

"C’est honteux et complètement illégal en pleine trêve hivernale qui interdit les expulsions, y compris des établissements de santé", a expliqué un membre du personnel de l'hôpital à La Montagne, qui a accueilli la vieille dame.

Le fils de la pensionnaire, en vacances dans le sud de la France, doit venir chercher sa mère demain dans l'établissement. Un signalement doit être fait à la gendarmerie.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/06/97001-20130106FILWWW00161-expulsion-dans-une-maison-de-retraite.php

dimanche 13 janvier 2013

Aldi accusé d'avoir espionné ses salariés

Le groupe Aldi, champion allemand de la distribution discount, est accusé d'avoir fait espionner ses salariés, par le magazine Spiegel à paraître demain, qui s'appuie sur le témoignage d'un détective employé pendant près de 15 ans par le groupe. "J'avais pour mission de signaler toute particularité", raconte Wolfgang Paul qui affirme avoir espionné quelques 300 magasins d'Aldi Süd et d'Aldi Suisse.

Il devait informer les responsables du groupe "quand un collaborateur travaillait trop lentement, que j'apprenais qu'il existait une relation entre deux collaborateurs ou tout autre chose relative à la vie privée, comme par exemple la situation financière des collaborateurs", affirme-t-il. Le détective déclare également avoir installé des caméras qui, outre le contrôle des locaux, avaient aussi pour mission la surveillance des salariés.

Interrogé par Spiegel, Aldi Süd a nié ces accusations, affirmant avoir bien engagé le détective, mais uniquement pour lutter contre le vol dans ses magasins ainsi que pour y limiter les délits ou permettre de les résoudre. En 2008, le concurrent d'Aldi,
Lidl, avait été mis en cause pour avoir fait surveiller ses collaborateurs par des détectives privés.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/06/97002-20130106FILWWW00148-aldi-accuse-d-avoir-espionne-ses-salaries.php

samedi 12 janvier 2013

Il soutient Le Pen, son syndicat l'exclut

Un responsable de la Fédération nationale des chauffeurs routiers (FNCR) vient d'être exclu de cette organisation syndicale après avoir vanté dans une récente interview dans la presse le projet politique de Marine Le Pen, ce dont le FN s'est indigné aujourd'hui.

Interrogé dans Le Parisien du 26 décembre, qui titrait en Une sur le recrutement du parti d'extrême droite dans les syndicats, Dominique Morel, responsable de la FNCR, qui fut aussi candidat FN aux législatives dans le Puy-de-Dôme, décrivait "le projet politique porté par Marine Le Pen" comme "le seul qui soit tourné vers les intérêts des transporteurs français et de leurs salariés". Il précisait porter ce jugement "en tant que syndicaliste".

Selon un responsable du syndicat joint dimanche par l'AFP, c'est cet entretien qui a déclenché l'exclusion, signifiée en fin de semaine à l'intéressé, alors que déjà "un précédent avait donné lieu à un avertissement". Dans cette interview, a jugé Emmanuel Naulin, responsable de la branche transport de marchandises à la FNCR, Dominique Morel "a dépassé les limites de l'apolitisme que nous demandons à nos membres". "Cela aurait été un autre parti que le FN, cela aurait été exactement la même chose", a-t-il assuré.

Le secrétaire général du
FN Steeve Briois a dénoncé dimanche une exclusion "proprement scandaleuse et injuste". "Alors qu'on n'a jamais vu des militants d'extrême gauche être exclus d'un syndicat pour double appartenance, dès que quiconque affiche son affiliation au Front National, la sanction est immédiate", a protesté le responsable frontiste dans un communiqué.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/06/97002-20130106FILWWW00075-il-soutient-le-pen-son-syndicat-l-exclut.php

vendredi 11 janvier 2013

Allemagne: scandale de dons d'organes

Le président de la Fédération des médecins allemands, Frank Ulrich Montgomery, a réclamé aujourd'hui des sanctions exemplaires après la découverte d'un scandale de dons d'organes dans un hôpital de Leipzig (est) où des données ont été manipulées pour accélérer des transplantations. Les manipulations comme celles révélées à l'hôpital universitaire de Leipzig "doivent être sanctionnées par tous les moyens du droit pénal et du code du travail", a souligné le président de la Chambre fédérale des médecins (BÄK) dans le quotidien régional Passauer Neue Presse.

"Les médecins chargés des transplantations qui n'ont toujours pas compris qu'ils détruisent leur spécialité en trichant et en manipulant n'ont plus rien à faire dans cette spécialité", a-t-il ajouté. Le Parquet de Leipzig a ouvert une pré-enquête et trois médecins ont été suspendus après la révélation de ces manipulations lors de transplantations de foie. Entre 2010 et 2012, 38 patients en attente d'un don de foie ont été inscrits sur un registre de transplantations comme étant en outre sous dialyse, ce qui les a fait remonter dans la liste des opérations prioritaires.

"Des manipulations pour monter dans la liste d'attente peuvent être l'arrêt de mort d'autres patients qui attendent avec encore plus d'urgence (un don d') organe", a dénoncé Jens Spahn, porte-parole des questions de santé pour le groupe parlementaire du parti conservateur (CDU). "Cela doit être à tout prix sanctionné, puni et évité à l'avenir", a-t-il ajouté dans le journal de Düsseldorf Rheinische Post. Il n'est pas exclu que de l'argent ait été versé dans le cadre de ces manipulations.

Un scandale du même genre avait déjà secoué l'Allemagne l'an dernier alors que des manipulations avaient été constatées à Göttingen (ouest) et Ratisbonne (sud).
Une commission indépendante avait alors été mise sur pied. Elle a conduit à la découverte des irrégularités à Leipzig. En moyenne, quelque 12.000 personnes sont en attente d'un don d'organe en Allemagne.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/03/97001-20130103FILWWW00405-allemagne-scandale-de-dons-d-organes.php

jeudi 10 janvier 2013

A l'Inserm, une chercheuse 'indispensable' doit partir après onze ans... et douze CDD

Elle est l'une des rares figures du monde de la recherche médicale à s'être rebellée et à avoir porté l'affaire devant la justice. Audacieuse mais 'pas suicidaire', elle préfère ne pas exposer son nom pour ne pas contrarier de prochains entretiens d'embauche.

A 32 ans, cette ingénieure, mariée et mère de deux enfants, a enchaîné onze années de contrats à durée déterminée dans un centre de recherche en cancérologie à Nantes avant de se retrouver sur le carreau. Pour l'heure, 'c'est la galère', dit-elle après douze CDD, et six avenants prolongeant ces contrats, 'au sein d'une seule et même équipe de recherche médicale'.

La même unité, mais des employeurs pluriels : l'association de recherche du centre hospitalier universitaire (un an) ; l'Inserm (deux ans) ; le centre hospitalier universitaire, CHU (trois ans) ; le Centre national de la recherche scientifique, CNRS (six mois) ; puis encore l'Inserm (quatre ans et demi). Son dernier contrat a expiré le 23 septembre 2012.

CONGÉ DÉFINITIF

Longtemps, elle a cru à un CDI, 'jusqu'à ce que le couperet tombe'. Et que l'administration lui signifie son congé définitif. 'On m'a certifié que cela n'avait rien à voir avec mes compétences et mon investissement, mais qu'il s'agissait d'une aberration administrative. Désormais, j'ai trop d'ancienneté pour signer un nouveau CDD. Il n'y a pas le budget pour pérenniser mon poste, juste les crédits pour lancer un nouveau CDD.'

La mort dans l'âme, elle a abandonné ses travaux. Elle menait notamment une étude clinique importante sur 200 patients, sous la conduite d'un professeur de médecine, au sein du service de réanimation du CHU. Un programme destiné 'à prouver l'efficacité d'un traitement permettant de redonner un système immunitaire compétent à des personnes accidentées de la route', sujettes parfois à de graves infections. Après son départ, (...)
Lire la suite sur lemonde.fr

mercredi 9 janvier 2013

Taxe durcie sur le diesel : le ministre des Transports est contre

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré jeudi qu'il n'était "pas favorable" à l'alignement des taxes appliquées au gasoil et à l'essence. "Il y a là une question de compétitivité", a-t-il relevé.
Les écologistes le réclament régulièrement. Le ministre des Transports est contre. Frédéric Cuvillier a déclaré jeudi qu'il n'était "pas favorable" à l'alignement des taxes appliquées au gasoil et à l'essence, plaidant pour un "dispositif judicieux" permettant de préserver la compétitivité des entreprises.

"La question du transport sur l'impact environnemental est majeur. C'est pourquoi, avec" la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, "nous aurons à regarder tout le dispositif", a-t-il indiqué sur RMC. Mais "je ne suis pas favorable à des alignements", a-t-il ajouté.
"Une question de compétitivité"
Selon lui, une taxe unique aux deux types de
carburant n'est pas souhaitable au vu des situations "différentes": "le gasoil touche essentiellement des professionnels, les professionnels de la route, qu'ils soient taxis, qu'ils soient routiers, et je n'oublie pas les pêcheurs, le transport maritime".

"Il y a là une question de compétitivité", a-t-il relevé, plaidant pour un "traitement au cas par cas. (...) En tout cas, (il ne faut pas) fragiliser des professions de transport qui sont aujourd'hui dans des situations très tendues". Il faut un dispositif "judicieux", a-t-il souligné.

lundi 7 janvier 2013

Scandale en Grèce : des noms ont été effacés de la liste Lagarde

Un nouveau scandale secoue la Grèce, et au centre de l’affaire, voilà l’ancien ministre des Finances George Papaconstantinou. Les noms de membres de sa famille ont été effacés de la “liste Lagarde”. Cette liste, du nom de la ministre des Finances française de l‘époque, recense 2000 Grecs, qui ont des comptes en Suisse. La France a transmis cette liste à la Grèce en 2010, mais depuis, des noms ont disparu. La presse ne se prive pas pour dire que la “liste Lagarde” a été modifiée en Grèce, l’ex- ministre se défend de toute implication.
“Evidemment aucun coupable n’irait avouer son crime avant d‘être découvert, commente un habitant d’Athènes. Ce que dit le ministre, c’est une blague. Selon moi, qui suis une personne modeste qui regarde ça de loin, il n’y a pas de fumée sans feu. La lumière doit être faite sur ce scandale.”
Un scandale de trop pour les Grecs, étranglés par la crise économique. Quant à l’ex-ministre Papaconstantinou, il a été exclu de son parti, le Pasok.

http://fr.euronews.com/infos/

samedi 5 janvier 2013

Elle le pousse sous le métro par racisme

Une femme de 31 ans a reconnu avoir poussé sous le métro de New York un homme parce qu'elle "déteste les hindous et les musulmans", ont indiqué hier les autorités judiciaires du quartier du Queens. La police de New York recherchait depuis jeudi soir l'auteur du meurtre, deuxième incident de ce type en moins d'un mois dans la ville. "J'ai poussé un musulman sous le train parce que je déteste les hindous et les musulmans" depuis les attentats de 2001, a expliqué Erika Menendez du quartier du Bronx, dans sa déposition à la police.

Poursuivie pour meurtre à connotation raciste, elle risque 25 ans d'emprisonnement.
La victime, Sunando Sen, 46 ans, était née en Inde et de confession hindoue, a indiqué un proche au New York Times. L'incident avait eu lieu jeudi peu après 20H00 (Minuit heure de Paris) sur la ligne 7, à la station de la 40e rue dans le Queens. Selon des témoins, la femme se parlait à elle-même sur le quai, marchant de long en large, lorsqu'elle a poussé l'homme sur la voie au moment où le métro arrivait. Sa victime lui tournait le dos et ne l'avait apparemment pas vue.

Elle a ensuite réussi à s'enfuir mais la police a rendu publique sur Twitter une vidéo d'une caméra de surveillance la montrant qui partait en courant. C'est la deuxième fois en quatre semaines qu'un tel incident s'est produit dans le métro new-yorkais.

Le 3 décembre, un homme de 58 ans avait déjà été poussé sur la voie, après une dispute sur un quai de métro dans le quartier de Times Square à Manhattan. Son meurtrier présumé, âgé de 30 ans, a été arrêté et inculpé. L'affaire avait fait scandale, le quotidien New York Post ayant publié en une dès le lendemain la photo de l'homme accroché au quai, alors qu'arrivait le métro qui allait le tuer. Le métro new-yorkais transporte plusieurs millions de voyageurs par jour. Les quais sont parfois étroits, mais les incidents de ce type sont extrêmement rares.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/30/97001-20121230FILWWW00012-usa-elle-le-pousse-sous-le-metro-par-haine.php

vendredi 4 janvier 2013

Vicherey : "La maîtresse a continué de laisser mon fils dans son coin"

Aujourd’hui, cela ressemble fort à un cul-de-sac. Le petit Jonathan Duval-Hass, en âge d’être au CE2, devra pourtant bien être sorti de l’ornière. Depuis la rentrée, il étudie à la maison, entouré par sa maman et une équipe composée d’une enseignante en retraite, d’une psychologue et d’une psychomotricienne. Un entourage qui a donc remplacé les camarades de récré pour cet enfant de Vandeléville, suite la dégradation progressive de sa situation à l’école de Vicherey, dont il dépend administrativement.
Il y a un peu plus d’un an pourtant, rien ne laissait présager de telles difficultés, selon sa maman Christelle : « A son entrée dans cette école, il était à 80 % de réussite selon les évaluations de l’Éducation nationale », détaille cette dernière, « et il est tombé à 3 % ». Une dégringolade qui s’expliquerait notamment par des problèmes de logique, mais aussi par des relations conflictuelles avec le corps enseignant. « L’an dernier, en CE1, il a consulté une psychologue, qui a décelé des difficultés de compréhension », reprend sa maman, « mais quand j’ai rencontré sa maîtresse et sa directrice en novembre 2011, j’ai entendu que Jonathan ne voulait rien faire ! Malgré les courriers envoyés par les médecins, la maîtresse a continué de laisser mon fils dans son coin, de le priver de sport et de récré, de le brimer. Les choses ont empiré, côté notes et comportement… »
De problèmes de sommeil en perte de poids, en passant par les pleurs et même des menaces de fugue, Jonathan aurait ainsi développé « une vraie phobie scolaire, avec des crises d’angoisse dès la vue des grilles de l’école », poursuit Christelle Duval-Hass qui, en fin d’année scolaire, n’entrevoyait aucune solution. « En juin dernier, la maîtresse m’a dit qu’elle avait tout tenté mais que Jonathan perturbait la classe, et qu’elle n’en voulait plus… Mon médecin traitant a dû arrêter mon fils 15 jours avant les grandes vacances. » Période au cours de laquelle la mère de famille allait envisager le changement d’école. « J’avais un courrier de mon généraliste et un autre d’un médecin agréé par l’Inspection académique, qui attestaient de la nécessité pour mon fils, pour raisons de santé, de fréquenter un autre établissement. »

« Qu’ils arrêtent leur cinéma ! »

Naturellement, c’est vers l’école de Favières, la plus proche du domicile, que Mme Duval-Hass se tourne. Or, selon la carte scolaire, Vandeléville dépend bien de Vicherey (88) et de la gestion du Sivom (Syndicat intercommunal à vocations multiples) de Neufchâteau. Dont le président, malgré l’accord du maire et celui de la directrice de l’école de Favières, s’oppose fermement à toute dérogation.
« D’abord, c’est la loi qui fixe la carte scolaire ! De plus, les arguments avancés ne sont pas recevables », souligne ainsi Alain Godard, avant d’enchaîner : « On passe pour les sales types qui ne font pas confiance aux médecins, mais c’est faux ! Tout ça ce sont des histoires personnelles, des gens qui veulent faire du foin (sic). Il faut qu’ils arrêtent leur cinéma ! D’ailleurs, nous sommes suivis dans notre décision par la sous-préfecture. »
Le jour de la rentrée 2012 prévue suite à ce refus au sein de l’école vosgienne, et devant la crise d’angoisse de leur fils au moment de se mettre en route, les parents Duval-Hass allaient finalement choisir de ne plus envoyer Jonathan à l’école. « Via un site internet, on a pris contact avec une institutrice en retraite qui a accepté de s’occuper de lui à domicile. Il reste également suivi par les médecins, mais cela ne pourra pas durer éternellement comme ça », conclut cette mère qui a multiplié les demandes, y compris auprès du ministre de l’Éducation nationale, mais pour qui « la seule solution qui nous est proposée est la vente de notre maison et le déménagement ».
Une solution extrême… à moins d’un recours devant la Justice, également envisagé par la famille d’un enfant de 8 ans qui, pendant ce temps-là, tente de rattraper son retard scolaire.

http://www.estrepublicain.fr/education/2012/12/27/impasse-de-l-ecole

jeudi 3 janvier 2013

Cahors. Un Versois trouve un mégot dans son boudin

C'est une drôle de d'expérience qu'a vécue un couple de Versois en mangeant avec leurs amis dimanche soir. Ils ont découvert un mégot de cigarette à l'intérieur d'un boudin blanc! «Nous avions acheté ce boudin la semaine dernière au Leclerc de Pradines, ça nous a dégouttés, on y est retourné ce matin» racontait le couple hier. Le rayon charcuterie de la grande surface a annoncé aux malheureux gastronomes qu'aucun aliment n'était plus fabriqué chez eux. «Ils nous ont répondu que ça n'était pas de leur faute, que tout est industriel» s'indigne le Versois. La direction du Leclerc leur a proposé un remboursement, «on a jugé que vu le préjudice, on méritait un peu plus, comme une bouteille de champagne» note la cliente, ce qui leur a été refusé.

«pas de preuve»

Pour la direction de Leclerc, l'absence de geste commercial vient du fait que «ces personnes ont refusé de montrer et de laisser le produit, on a voulu faire un geste commercial mais sans cette preuve c'était impossible» explique Marc Defieux, directeur adjoint. Les consommateurs reconnaissent ne pas avoir dévoilé le morceau incriminé : «ils voulaient le prendre, mais on n'aurait plus eu de preuves». Pour le centre commercial, il est difficile d'engager une quelconque action sans avoir vu le produit «sans la preuve, la réclamation ne peut pas être valide, si la preuve est avérée, on peut appeler l'industriel et mettre en place le service qualité, mais à cause de leur refus ça n'a pas été possible» regrette le responsable. Un sentiment de regret partagé par les clients : «J'aurai voulu que ça se passe autrement, en 15 ans on a jamais eu de problèmes avec eux, mais ça, c'était vraiment une horreur».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/27/1523593-cahors-un-versois-trouve-un-megot-dans-son-boudin.html

mercredi 2 janvier 2013

Au commissariat de Grasse, les plaintes mises au placard

Le parquet de Grasse a saisi la cellule des affaires réservées de la direction départementale de la sécurité publique de Nice pour enquêter sur des plaintes déposées par des usagers, mais qui n'ont jamais été traitées par le commissariat de Grasse.
Depuis le mois d'octobre, une rumeur se répandait en effet dans la ville du parfum : de nombreuses plaintes auraient tout simplement fini dans les armoires des policiers sans jamais avoir été instruites. Pour les fonctionnaires et leur responsable, il s'agirait d'un moyen de présenter des statistiques avantageuses.
"Contrairement aux fantasmes, les commissaires ne sont pas intéressés financièrement aux résultats de l'insécurité, précise Emmanuel Roux, le secrétaire général adjoint du Syndicat des commissaires. Notre traitement obéit aux règles indiciaires de la fonction publique. Les primes également, dont la plus grande partie rémunère notre disponibilité sept jours sur sept, 24 heures sur 24."

Plainte des usagers

Les enquêteurs poursuivent néanmoins leurs investigations : une confrontation s'est d'ailleurs déroulée vendredi dernier entre différents protagonistes de l'affaire. Les policiers tentent de démêler l'écheveau des responsabilités entre le commissaire, les officiers et les gardiens de la paix qui sont censés recueillir les plaintes, puis les traiter en relation avec les services judiciaires. Selon nos informations, des Grassois mécontents devraient également demander à être auditionnés "afin que cette affaire ne se règle pas qu'entre policiers et surtout qu'elle ne soit pas étouffée".
Le commissaire de Grasse ainsi qu'un commandant ont, de leur côté, porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Le parquet de la ville a fait savoir au Point.fr que le patron du commissariat n'était pas visé par les suspicions d'arrangement avec les statistiques

http://www.lepoint.fr/societe/au-commissariat-de-grasse-les-plaintes-etaient-mises-au-placard-26-12-2012-1606018_23.php

mardi 1 janvier 2013

Une souris dans une brique de soupe

Christiane Ropers, une Nivernaise 61 ans, aura du mal à savourer son réveillon de Noël, selon nos confrères de France 3 Bourgogne. Cette Nivernaise a découvert la présence d’une souris morte dans la brique de soupe qu’elle avait consommée.
Christiane Ropers vient de subir une opération de l’estomac. Les médecins lui ont prescrit des aliments liquides pendant un mois. En rentrant de la clinique samedi 22 décembre, elle a opté pour une soupe toute faite « moulinée aux 7 légumes, sans colorant ni conservateur ». Elle a coupé l’extrémité de la brique avec une paire de ciseaux et en a versé une partie pour la réchauffer. Elle a aussitôt remis la brique à moitié pleine au frigidaire pour le lendemain. Dimanche, alors qu’elle verse le reste de la soupe dans une casserole pour la réchauffer, elle s’aperçoit qu’une partie de la boîte reste compacte. Elle pense qu’il s’agit de légumes qui se sont agglomérés. Elle agite la brique et c’est là qu’elle voit sortir les pattes de la souris et sa queue. « D’habitude, je ne me laisse pas facilement abattre », a déclaré Christiane Ropers à nos confrères de France 3 Bourgogne. « Mais, là je ne peux plus rien avaler depuis samedi midi. J’y ai pensé toute la nuit. Comme je viens d’être opérée, je me suis dit pourvu que je n’ai rien attrapé avec cette bestiole qui doit être pleine de germes. »
« J’aimerais que Liebig m’appelle pour me présenter ses excuses », indique Christiane Ropers. « Je me demande aussi s’il ne faut pas retirer le lot entier de la vente. La date de péremption va jusqu’en décembre 2013 ? Je n’ose imaginer dans quel état aurait été le produit s’il avait été consommé seulement à ce moment-là. »
De son côté, l’entreprise indique que « tout est actuellement mis en œuvre pour tenter de comprendre ce qui s’est passé ». En attendant le dénouement de l’histoire, le couple a gardé « la brique, le restant de soupe et la bestiole » pour que l’enquête puisse être menée à terme et qu’on détermine comment l’animal a pu arriver là.

http://www.bienpublic.com/actualite/2012/12/25/une-souris-dans-une-brique-de-soupe