jeudi 30 juin 2011

Un camion "fouillé" à l'entrée d'une cité

Un camion de lait de la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône a été "fouillé" par des jeunes à l'entrée d'une cité des quartiers Est de Marseille, a-t-on appris hier auprès du président de l'association, qui porte plainte.

"Ce matin à 10H30, notre camion chargé de livrer le lait à une association de femmes en difficulté s'est retrouvé bloqué devant la cité par des poubelles remplies de sable et une bande de jeunes", a déclaré hier Jacques Ansquer, confirmant
une information de France Bleu Provence.

"Ils ont dit qu'ils faisaient la vérification du chargement, ils ont ouvert les portes, sont rentrés dans le camion, soi-disant pour vérifier qu'il n'y avait pas de policiers à l'intérieur", a-t-il ajouté. "Les bras nous en tombent. Aujourd'hui c'était du lait, donc ça ne les a pas intéressés, mais demain on se fera dépouiller d'autres choses si ça les intéresse".

Une réunion extraordinaire du bureau de l'association est prévue aujourd'hui pour déposer plainte auprès du procureur de la République.

"Nous ne sommes plus dans une situation de non-droit, il y a désormais des zones régies par un autre droit que le nôtre", a dénoncé M. Ansquer, ironisant sur "les nouveaux octrois". "On s'attaquait aux policiers, aux pompiers, aux chauffeurs de bus, maintenant on s'en prend aux gens qui viennent aider
les plus démunis", a-t-il déploré. "Mais il n'est pas question pour nous de renoncer à notre mission".http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/29/97001-20110629FILWWW00349-un-camion-fouille-a-l-entree-d-une-cite.php

mercredi 29 juin 2011

Mediator et régime Dukan : nouveau scandale

Pierre Dukan, "réputé" pour ses fameux régimes, se trouve désormais impliqué dans le scandale du médiator.

De plus en plus critiqué, depuis quelques temps, pour ses régimes jugés inappropriés et même parfois dangereux pour la santé, Pierre Dukan se retrouve désormais confronté à une nouvelle attaque. En effet, il semblerait qu’il ait prescrit à une patiente obèse souhaitant maigrir du Médiator comme coupe-faim …

Notons que le Mediator était censé être prescrit aux patients diabétiques en surpoids, ce qui n’était pas le cas de la personne concernée.

Pierre Dukan a souhaité se justifier (auprès des journalistes de RTL) en affirmant qu’il ne connaissait pas, à l époque (en 2008), les risques du Médiator et que l’effet coupe-faim du Mediator était connu de nombreux médecins, qui eux-mêmes le prescrivaient en cas d’obésité.

Rappelons que la molécule contenue dans le Médiator pourrait être responsable de la mort de plus de 500 personnes…
http://www.newsplanete.fr/mediator-regime-dukan-nouveau-scandale-br42282.html

mardi 28 juin 2011

Montpellier. Roué de coups parce que sa femme vit "à la française"

Les faits remontent au mercredi 23 juin. Vers 1 h du matin, trois individus âgés de 17, 18 et 25 ans entrent de force dans l'appartement de leur beau-frère rue Roucher, dans l’Écusson. Les trois hommes confisquent alors les clés et somment le beau-frère et son épouse de s'asseoir sur le canapé.
D'origine algérienne, les trois hommes sont là pour « juger » leur beau-frère en lui reprochant d'être d'origine marocaine et de laisser leur sœur vivre "à la française", à savoir fumer, boire et ne pas porter le voile.
Roué de coups de pied et de poing, le beau-frère a le nez cassé et le visage couvert d'hématomes. Sa femme, tentant de s'interposer, a également été frappée.
Profitant du sommeil de leurs agresseurs, le couple a réussi à prendre la fuite et à prévenir le commissariat.
Les trois hommes ont été placés en garde à vue. Seul le plus âgé a endossé la responsabilité des coups, ce qui ne correspond pas aux versions des victimes.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/27/1116420-montpellier-roue-de-coups-parce-que-sa-femme-vit-a-la-francaise.html

lundi 27 juin 2011

Soupçons de fraude au BTS : le centre d'examens d'Arcueil bloqué

Plusieurs centaines d'étudiants bloquent ce dimanche le centre des examens d'Arcueil dans le Val-de-Marne, où des candidats au BTS Négociation et relation client (NRC) doivent repasser une épreuve écrite
Cette épreuve écrite avait déjà eu lieu en mai à Villepinte (Seine-Saint-Denis).Mais elle avait été annulée en raison d'«irrégularités», selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Ces soupçons portaient notamment sur des fraudes massives qui auraient été commises lors de l'épreuve de management, le plus fort coefficient (4) du concours.

Les professeurs qui dénonçaient ces fraudes (livres posés sur la table, «va-et-vient incessant aux toilettes», «corruption» de surveillants ou encore «usurpations d'identités»), avaient alors refusé de corriger les copies, obligeant les étudiants à repasser leur examen ce dimanche à Arcueil.

La décision avait provoqué la colère des étudiants et de leurs parents, dont certains contestaient les accusations et dénoncaient les conditions déplorables dans lesquelles les épreuves avaient été passées à Villepinte. Du coup, plusieurs centaines d'étudiants ont décidé de bloquer le centre des examens ce dimanche. Certains ont tout de même pu y entrer, mais la confusion la plus totale règnait en début de matinée. 

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/soupcons-de-fraude-au-bts-le-centre-d-examens-d-arcueil-bloque-26-06-2011-1508942.php

dimanche 26 juin 2011

Un garçonnet de 3 ans et demi, oublié pendant six heures à la garderie

Jeudi, un petit garçon de 3 ans et demi est resté seul durant six heures dans les locaux de la garderie de la commune de Saint-Pern, au nord de Rennes. Son père l’avait déposé à 7 h 15 dans ce bâtiment situé à une centaine de mètres de l’école publique. D’autres enfants l’ont rejoint, sous la surveillance de deux employées de la commune. Le groupe (une vingtaine d’enfants) a quitté les locaux vers 8 h 30.
Seul de 8 h 30 à 15 h
À ce moment-là, le petit garçon était aux toilettes. Il est resté seul dans les locaux, fermés à clé, jusqu’à 15 h environ. « Pendant ces six heures, Mathys a dormi, puis il a regardé des dessins animés à la télé. Il a pleuré aussi », raconte sa maman, qui ce matin a déposé plainte à la gendarmerie. Guy Chatel, le maire de la commune, a rencontré les parents : « Je ne pensais pas que ça pouvait arriver. Je n’ai pas d’explication. Les employées travaillent dans la commune depuis de nombreuses années, elles sont sous le choc. »

samedi 25 juin 2011

Le 30 juin, le Samu social ferme l'hébergement d'urgence des femmes à Paris

Le Samu social, soumis à des restrictions budgétaires par l'Etat, son principal financeur, a annoncé jeudi qu'il fermerait le 30 juin son seul centre d'hébergement d'urgence parisien accueillant des femmes, "une population tout particulièrement vulnérable".
"Le 30 juin 2011, le Samu social ferme le centre d'hébergement d'urgence parisien Yves Garrel, qui accueillait 57 hommes et 38 femmes. (...) Ces 38 places du centre Yves Garrel étaient les seules places que le Samu Social de Paris proposait aux femmes en situation d'hébergement d'urgence", a indiqué Julia Peker, bénévole au Samu social.
La direction générale du Samu social a confirmé l'information: "Certaines femmes seront envoyées dans des hôtels, ou dans d'autres centres d'hébergement d'urgence d'autres associations. Mais le fait est qu'on n'aura plus ces 38 places", qui ne seront pas totalement compensées par d'autres structures.
Les locaux du centre Yves Garrel, "extrêmement vétustes, étaient mis à disposition par la Ville de Paris. En attendant la construction d'ici 4 ou 5 ans d'un nouveau centre - très hypothétique -, un bâtiment provisoire a été trouvé dans le XVe arrondissement pour accueillir les hommes. En revanche l'Etat refuse de financer un centre pour les femmes", explique Julia Peker.
Le Samu social est financé à 92% par l'Etat. L'hébergement des sans abri à l'hôtel fait lui aussi l'objet de drastiques restrictions budgétaires, de 25%.
Quant aux centres d'hébergement, c'est-à-dire accueillant des précaires dans leurs murs, ils sont "totalement saturés", selon la mairie de Paris, qui estime "qu'il manque 13.000 places en Ile-de-France".
"C'est plein, archi-plein toute l'année", renchérit la direction du Samu social.
"La politique est de créer zéro place d'hébergement d'urgence, la priorité est donnée au logement d'abord. Mais dire que l'hébergement d'urgence n'a pas d'utilité, c'est une erreur", déplore la même source.
D'autant que les femmes concernées, "souffrant de pas mal de problématiques" (femmes battues, alcooliques, jeunes filles rejetées par leurs familles...), sont "souvent des personnes qui ne sont pas en capacité de supporter un hébergement autonome". "On les a informées officiellement de la fermeture du centre, mais beaucoup ont même du mal à se projeter jusqu'au 1er juillet", ajoute-t-on à la direction du Samu social.
"Totalement engorgés, les rares centres des autres associations ne pourront en aucune manière compenser" cette fermeture, estime Julia Peker, accusant le Samu social de se rendre "coupable d'une discrimination envers une population tout particulièrement vulnérable, négligée depuis des années et aujourd'hui totalement abandonnée".
Le centre d'hébergement d'urgence Yves Garrel ouvre ses portes le soir à 19H00 aux sans-abris, et les referme le lendemain à 11H00. Entre-temps, les personnes accueillies peuvent s'entretenir avec des travailleurs sociaux, médecins, psychologues, alcoologues, etc.
http://www.lepoint.fr/societe/le-30-juin-le-samu-social-ferme-l-hebergement-d-urgence-des-femmes-a-paris-23-06-2011-1345466_23.php

vendredi 24 juin 2011

Stade Français: Max Guazzini se dit victime de «pasteurs escrocs»

La Facem, le repreneur canadien qui devait sauver son club, lui avait présenté des faux documents...
Hasard du calendrier, Max Guazzini était mercredi matin l’invité de Radio Notre Dame. S’il a surtout parlé du disque de chants grégoriens (dont il est le producteur) et de son amour pour la messe en latin, le président du Stade Français a aussi évoqué l’incroyable escroquerie dont est victime son club. Annoncé comme le repreneur miracle, la fondation canadienne d’aide à l’enfance, la Facem, aurait fourni des fausses garanties bancaires pour justifier des 12 millions d’euros amenés à renflouer les caisses du club. «En fait, ce sont des pasteurs qui font fructifier de l’argent. Ce sont visiblement des pasteurs escrocs», ne peut que déplorer Max Guazzini qui a porté plainte contre X pour escroquerie.
Les documents étaient faux
Le président parisien explique avoir été alerté par la banque du club vendredi dernier sur les premiers doutes concernant l’argent de ce repreneur trouvé par Bernard Laporte. «On a alors démarré une enquête express par nos relations au plus haut niveau et on était convoqué lundi au siège européen de cette grande banque. Et là, tous les directeurs sont venus pour nous dire que les documents sont des faux.»
Max Guazzini explique avoir lancé un nouveau tour de table afin de trouver des repreneurs susceptibles de combler le déficit estimé à plus de 5 millions d’euros du Stade Français. Le club a été convoqué lundi prochain (27 juin) devant le Conseil supérieur de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG), qui pourrait prononcer sa rétrogradation administrative en Pro D2, ou, en cas de dépôt de bilan, en Fédérale 1 (3e division).
http://www.20minutes.fr/article/745763/stade-francais-max-guazzini-dit-victime-pasteurs-escrocs

jeudi 23 juin 2011

Belgique: Le Premier ministre sortant au cœur d'un scandale sexuel

Yves Leterme aurait envoyé près de 900 «sextos» à une prétendue maîtresse qu'il aurait également pistonnée pour un emploi au ministère des Affaires étrangères...
Les scandales sexuels s’accumulent pour les hommes politiques, et ce partout dans le monde. Après Anthony Weiner aux États-Unis, c’est au tour du Premier ministre belge sortant, Yves Leterme, de créer la polémique.
L’hebdomadaire flamand Story dévoile dans son édition de ce mardi qu’Yves Leterme a envoyé quelque «849 SMS piquants à sa maîtresse», une certaine «M.V.» vivant à Brasschaat, dans la région anversoise. Dans le magazine, la maîtresse présumée raconte qu’elle a eu une aventure avec le Premier ministre belge, alors ministre des Affaires étrangères.
Leterme «choqué par l'interview»
Leur liaison aurait commencé en 2009, et les deux amants se seraient d’abord limités à l’envoi de SMS. Puis, des rencontres auraient eu lieu, dont certaines dans un logement de fonction. Le Premier ministre aurait ensuite permis à sa maîtresse d’obtenir un poste au ministère des Affaires étrangères belge. Le rédacteur en chef de Story, Frederik De Swaef, affirme avoir «un dossier solide» pour étayer les accusations publiées dans son magazine.
Ce mardi, Story publie en effet sur son site Internet un e-mail envoyé par le cabinet d'Yves Leterme au Ministère des Affaires étrangères en novembre 2009, qui semble accréditer la version de la maîtresse présumée.
De son côté, le Premier ministre s’est dit «choqué par l'interview» et «dément avec force» les allégations avancées contre lui, a indiqué son porte-parole à l'agence Belga. Yves Leterme a expliqué au journal Het Laatste Nieuws que la femme qui se présente comme sa maîtresse est «une femme d'Anvers» qui l'a «contacté à deux reprises fin 2009, début 2010». «Elle s'est présentée comme quelqu'un qui cherchait un emploi. À cette époque, il y avait entre 40 et 60 emplois temporaires vacants en vue de la préparation de la présidence européenne. Je lui ai donc conseillé de solliciter un emploi», ajoute-t-il, précisant qu’il n’a ensuite plus entendu parler de cette femme.
«DM fail» sur Twitter
Dans le même journal, le maire de Brasschaat, Dirk De Kort, membre du même parti que Leterme, le CD&V, confirme la version du Premier ministre, indiquant que cette femme «ne semble pas complètement équilibrée sur le plan mental». Cependant, ce n’est pas la première fois qu’Yves Leterme est au cœur d’une polémique concernant sa vie personnelle.
Mercredi dernier, il a ainsi posté par erreur à ses 18.500 followers sur Twitter un message privé -«Peut-être que ça ne marche pas alors. Mais tu me le diras dimanche soir hein? Tu travaillais pour Adecco? Si je t'en demande trop dis-le moi, je ne désire pas te harceler». La presse belge s’est empressée de faire le lien avec un précédent «DM fail» semblant impliquer une éventuelle maîtresse: l’an dernier, un autre tweet du Premier ministre posté par erreur -«Je veux apprendre à te connaître aussi. Et toi?»- avait suscité bon nombre de commentaires.
http://www.20minutes.fr/article/745261/belgique-premier-ministre-sortant-cur-scandale-sexuel

mercredi 22 juin 2011

Françoise de Panafieu trouve son parti misogyne

La députée UMP de Paris Françoise de Panafieu que son parti est "en décalage complet avec la société civile" sur la question de la représentation des femmes. Et va jusqu'à estimer que l'UMP est misogyne.

C'est dans une interview donnée au Parisien que la députée UMP de Paris Françoise de Panafieu vide son sac. Alors que Jean-François Copé réunit aujourd'hui une convention sur la "place des femmes dans la société", la député considère que son propre parti, l'UMP, est bien en retard sur la question.
"En décalage complet avec la société civile"
"Lorsque le président de la République reçoit, par exemple, les députés UMP, ils sont six hommes sur l'estrade, pas une femme", remarque-t-elle. Et de poursuivre : "Au bureau politique de l'UMP le mercredi matin: sept hommes et... tiens, cherchez l'erreur, si je puis dire: Michèle Alliot-Marie."

Elle ajoute : "On est en décalage complet avec la société civile. Les femmes représentent la moitié de l'humanité mais nous ne sommes que 18% à l'Assemblée et seulement 13% à droite; et c'est la même chose à tous les niveaux. [...] L'UMP ne nous a jamais portées. Et quand une femme sort du lot, on lui remet la tête sous l'eau." Misogyne l'UMP ? "Ah ça, sûrement !"
http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/ump-francoise-de-panafieu-trouve-son-parti-misogyne-21-06-2011-1344267.php

mardi 21 juin 2011

Les propos d'une rectrice sur les « enfants issus de l'immigration » font polémique

Moins d'un mois après la sortie de Claude Guéant, assurant que « les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants immigrés », la rectrice de l'académie d'Orléans-Tours, fraîchement nommée, fait polémique à son tour.
Dans une interview à la «Nouvelle République», publiée il y a trois jours, Marie Reynier explique notamment que « l'académie est quatre points en dessous de la moyenne nationale. » Question du journaliste: « le problème n'est-il pas le niveau de fin de primaire ou encore les classes surchargées ? ». Réponse de la rectrice: « Si on enlève des statistiques les enfants issus de l'immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d'enfants de l'immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer. Commençons par combattre l'illettrisme de leurs parents. Quand je vous parle d'ambition, je parle bien sûr aussi de ces jeunes parmi lesquels il y a évidemment de grands talents cachés et qu'on loupe. En ce qui concerne les effectifs, selon les établissements, 21 élèves c'est trop, ailleurs aller jusqu'à 30. Il faut mieux répartir les moyens. »

Des propos qui ont fait réagir, dimanche, le président du groupe Europe Ecologie Les Verts (EELV) au conseil régional du Centre. « Je suis atterré et scandalisé par les propos plus que limites à tendance xénophobe tenus par le recteur d'académie », a ainsi déclaré Jean Delavergne à l'AFP. « D'où sortent ces chiffres? », s'est par ailleurs interrogé l'élu, qui dénonce « des propos qui vont dans la droite ligne du ministre de l'Intérieur ». « Cette attitude est uniquement faite pour cacher les vrais problèmes, notamment les suppressions de postes à la rentrée prochaine », a-t-il affirmé. Le Parti communiste, via un communiqué, a également exprimé « sa profonde indignation ». « Aucune étude ou statistique n’indique de différence de résultats ou de trajectoire scolaires, à catégorie sociale égale, liés à l’origine ethnique », explique notamment le texte.

http://www.leparisien.fr/societe/les-propos-d-une-rectrice-sur-les-enfants-issus-de-l-immigration-font-polemique-20-06-2011-1500965.php

lundi 20 juin 2011

Lourdes. Va-t-on supprimer les trains spéciaux de pèlerins ?

Le maire de Lourdes, Jean-Pierre Artiganave (UMP) s'inquiète d'une menace de suppression d'un bon nombre des trains spéciaux qui amènent chaque année des centaines de milliers de pèlerins dans la cité mariale. Selon M. Artiganave, le président de la SNCF Guillaume Pepy a récemment invoqué des travaux sur les voies pour justifier une réduction de trafic.
« Je suis inquiet et révolté par une menace de très forte diminution des trains spéciaux, de pèlerins en particulier. Il est fondamental pour nous de pouvoir recevoir par trains spéciaux les gens malades ou handicapés », a dit le maire de Lourdes. Il redoute l'impact économique que pourrait avoir une baisse de la fréquentation des sanctuaires de Lourdes. Les pèlerinages rapportent chaque année à Lourdes des centaines de millions d'euros.

700 trains entre mars et octobre

700 trains spéciaux de pèlerins circulent entre mars et octobre dont 30 % par le train, selon le maire. La SNCF n'a pas souhaité confirmer la suppression de trains spéciaux. M. Artiganave demande à M. Pepy de « respecter les accords de Lourdes », signés en 2004 avec la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). Ils stipulent « la continuité du transport par le train » des masses de pèlerins, dont la moitié sont des Italiens, dit-il. « On traite les pèlerins comme des trains de déchets nucléaires », s'est emporté le bouillant maire de Lourdes. Il regrette au passage une « surtarification » de la SNCF et des retards récurrents.
Chez RFF, qui a la charge du réseau ferroviaire, on assure qu'il n'est pas question de supprimer des trains. D'après RFF, 700 trains spéciaux de pèlerins circulent entre mars et octobre.
« On compte bien répondre à la demande, assure Christophe Piednoël, directeur de la communication de RFF. Les travaux de modernisation du réseau compliquent notre tâche, la difficulté existe, mais nous avons une cellule spécialisée pour ce type de trains ».
Depuis le début de l'année, un seul train de pèlerins n'a pas pu circuler sur environ 250 convois, mais l'opérateur a été prévenu deux mois à l'avance, précise RFF.
Le maire de Lourdes insiste sur le fait que la SNCF ne fait pas de fleur aux pèlerins, que les trains spéciaux ne bénéficient pas de tarifs subventionnés et que la tradition des voyages en train vers Lourdes dure depuis un siècle et demi.
« J'adore le rugby, mais je constate que pour organiser des trains de supporteurs dans un délai de trois semaines, il n'y a point de problèmes », ironise l'élu.
Le 7 juin, le président de la SNCF a prévenu que la circulation des trains serait perturbée au moins jusqu'en 2015 à cause des travaux importants menés sur le réseau français.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/19/1110523-lourdes-va-t-on-supprimer-les-trains-speciaux-de-pelerins.html

dimanche 19 juin 2011

Scandale en Argentine : une ONG s’achète des Ferraris et des yachts de luxe

Tout le monde a déjà entendu parlé de cette association des mères argentines dont les enfants ont « disparu », assassinés pendant la « guerre sale » livrée en particulier par la dictature militaire (1976-1983). Leur nom provient de la place de Mai (en espagnol : Plaza de Mayo), en face de la Casa Rosada du gouvernement à Buenos Aires, où elles effectuent des rondes hebdomadaires depuis le 30 avril 1977.

Un scandale vient malheureusement ternir l’image de cette association puisque 300 millions de dollars versés par l’administration des époux Kirchner depuis 2003 auraient été détournés pour acheter des Ferraris, des yachts, des avions privés et des villas de hauts standings alors qu’à l’origine, ces fonds devaient servir pour construire des logements neufs pour les pauvres, un programme appelé « Shared Dreams ».

Apparemment, le rêve n’a pas vraiment été partagé avec les plus démunis… Alors, à qui a profité le crime ? Tout simplement aux frères Schoklender, Sergio et Pablo, qui étaient chargés par l’association de gérer les fonds versés par le gouvernement. Ces deux derniers sont tristement connus en Argentine puisqu’ils avaient purgé une peine de 14 ans de prison pour avoir littéralement massacré leurs parents en 1981, dans un assassinat d’une rare atrocité.

Les deux frères ont donc abusé de l’association des mères, avec un Sergio s’achetant son propre avion privé et plusieurs yachts tandis que le frangin collectionnait les Ferraris, les villas et les jolies pépés sur la côté uruguayenne, du côté de Punta del Este. Bien entendu, on se demande comment de tels individus sont arrivés à la tête de la gestion de ses fonds. Il semblerait qu’à leur sortie de prison, ils aient bénéficié de la protection de Hebe de Bonafini, patronne de l’association des mères argentines et dont le caractère sanguin est craint jusqu’au palais présidentiel.

Mme De Bonafini semblait avoir une confiance aveugle envers les deux ex-criminels. Elle est aussi une ardente supportrice de Cristina Kircher et est connu en Argentine pour avoir célébré l’attentat du 11 Septembre à New York… Aujourd’hui, elle se retrouve bien marrie et a décidé de porter plainte même si d’autres ONG estiment qu’elle est sûrement la complice des deux frangins. Quand à ces derniers, ils risquent de retourner en prison pour de bon !     
http://www.amerique24.com/Scandale-en-Argentine-une-ONG-s-achete-des-Ferraris-et-des-yachts-de-luxe_a672.html

samedi 18 juin 2011

Plus de 9 000 écoliers privés de cantine suite à une panne électrique

Mauvaise surprise, hier matin un peu avant 9 h, pour les nombreux parents d’élèves laissant leurs enfants dans les écoles maternelles et primaires de la ville. "Pas de cantine."
La veille au soir, à la cuisine centrale, une panne électrique a affecté la chambre froide dans laquelle étaient stockés les repas du jour. "La température a dépassé les 6° maximum autorisés garantissant la continuité de la chaîne du froid, explique André Jean, responsable à la mairie du pôle éducation jeunesse. Les quelque 9 000 repas préparés ont donc été détruits. Nous avons pu préparer pour les élèves présents à la garderie du matin plus de 2 000 “pique-niques” pour une collation minimale. Cette collation ne sera pas facturée aux familles."

L’annonce de l’incident et du non-service de cantine a été plutôt bien encaissée à la maternelle Alphonse-Daudet, avenue de Toulouse, par les parents d’élèves. La maman d’Eva s’est proposée pour prendre deux copines de sa fille, d’autres ont pu s’organiser pour récupérer leur progéniture le temps de la cantine. Tandis que certains parents, obligés de rejoindre leur lieu de travail, couraient à la boulangerie voisine pour se faire confectionner des sandwiches, acheter des gâteaux et jus de fruit.
Le retour à la normale est prévu pour aujourd’hui, après réparation de la panne par les techniciens et frigoristes assurant la maintenance.
http://www.midilibre.fr/2011/06/16/plus-de-9-000-ecoliers-prives-de-cantine,337237.php

vendredi 17 juin 2011

Soigné pendant 3 ans pour un cancer qu'il n'avait pas

Une terrible erreur de diagnostic. Un retraité de Chenôve (Côte d’Or) a été traité par chimiothérapie pendant 3 ans pour soigner un cancer…dont il n’était en fait pas atteint, révèle la radio France bleu Bourgogne ce jeudi.
Le patient s’est fait diagnostiquer un cancer de la vésicule en 2004 à l’hôpital de Dijon. Les médecins lui signalent alors qu’il n’a plus que 8 mois à vivre. L’homme est pris en charge dans un centre de lutte contre le cancer, où il subit des séances de chimiothérapie. L’erreur ne sera découverte qu’en 2007, après trois ans de soins.
Le retraité réclamait 120.000 euros de dommages et intérêts au CHU de Dijon mais le tribunal administratif de Dijon, qui vient de rendre sa décision, ne lui a accordé que 3.000 euros. L’homme a fait appel, notamment pour que la responsabilité des deux établissements – celui qui a diagnostiqué le cancer et celui qui a pratiqué les soins – soit établie.

http://www.20minutes.fr/ledirect/742279/soigne-pendant-3-ans-cancer

jeudi 16 juin 2011

Histoire belge : un médecin envoie sa petite amie au chevet d’une malade

Fatigué, le médecin de garde de Mouscron (Belgique) n’avait pas très envie de se rendre au domicile d’une femme enceinte de 26 ans, se plaignant de douleurs dans le ventre et le dos. Aussi, tout en attendant dans sa voiture, il préfère y envoyer sa petite amie… ne disposant en matière médicale que les compétences transmises par son conjoint. Une formation apparemment très lacunaire mais qui n’a pas empêché Ingrid, se présentant comme une remplaçante ponctuelle du « Dr Mullier », de tenter un traitement assez piquant : deux injections d’anti douleur, la seconde ayant été réalisée avec la première seringue préalablement jetée à la poubelle ! A cette hardiesse, Ingrid a ajouté de l’innovation : proposer une cigarette à la femme enceinte pour qu’elle se détende. Mouscron n’étant pas une mégalopole, la future maman a bientôt découvert la supercherie avant de se rendre aux urgences où on lui a confirmé que le traitement reçu n’était pas du tout adapté à son cas. Une plainte va être déposée par la patiente abusée. En attendant, une question se pose : aurait-elle été mieux soignée si le Dr Mullier s’était présenté en personne? Pas si sûr, celui qui rédigeait des ordonnances en avance pour sa petite amie a en effet assuré qu’il n’aurait « pas mieux fait » qu’elle ! http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/E8/41/document_actu_pro.phtml

mercredi 15 juin 2011

Essonne : leur ascenseur est en panne depuis 3 ans

Une marche, deux, trois. Petit arrêt pour prendre le cartable que Géraldine n’arrive plus à porter. Quatre, cinq, six. Jules a trop chaud : « Quand on monte comme ça, ça donne vraiment chaud aux enfants, il faut leur enlever leur veste. » Julienne, 27 ans, est fatiguée. Ce « cinéma », l’habitante du 10, square Rodin, à Grigny 2, le fait plusieurs fois par jour.
Et pour cause : l’ascenseur pair de cet immeuble de 11 étages est en panne… depuis bientôt trois ans.
Alors, la jeune femme qui habite au 4e s’arrête, par l’ascenseur impair au 3e, et monte avec ses enfants un étage. « Je sais qu’on va dire que ça va, que c’est pas le bout du monde. Mais j’ai eu une césarienne, ça me tire toujours. Quand Jules, 4 ans, était bébé, je devais le porter d’un bras, de l’autre je prenais la poussette et devais tenir Géraldine », raconte-t-elle excédée.

D’autant plus que l’ascenseur impair était resté quatre mois en panne en 2009, condamnant tous les occupants de l’immeuble de Grigny (Essonne) à monter à pied. Une femme handicapée n’avait pu sortir de chez elle pendant toute cette période. Et rebelote… lors du week-end de l’Ascension : la seule cabine en marche a perdu son souffle pendant quatre jours avant d’être enfin réparée.

Selon Otis, c’est la conséquence d’un « problème de procédure »

Lucie, 69 ans, qui réside au 10e étage, raconte : « Je suis sortie en début d’après-midi et quand je suis revenue, il n’y avait plus d’ascenseur. A mon âge, avec mon arthrose et mon mal aux genoux, impossible de remonter. Ma fille m’a emmené passer quatre jours chez elle, à Courcouronnes (Essonne). Je n’avais rien pour me changer, seulement mon sac à main. » Otis, l’ascensoriste, se défend en évoquant le mouvement de grève interne : « Nous avons dû nous concentrer sur les urgences. » Lucie, depuis trois ans, a réduit ses sorties aux courses pour ne pas avoir à emprunter l’escalier, étroit et ardu. « Ce qui m’énerve le plus, c’est qu’on continue à me faire payer les charges pour l’ascenseur », tempête-t-elle, sa quittance de loyer en main, où la ligne « provision charge ascenseur » indique chaque mois 18 € à payer.

Mais pourquoi, presque trois ans après l’énorme panne d’ascenseurs qui a paralysé la copropriété géante, les travaux n’ont-ils toujours pas commencé? Selon Otis, c’est la conséquence d’un « problème de procédure ». L’expertise judiciaire aurait dédouané l’ascensoriste et le problème serait dû à un défaut de conception. Résultat : le coût des travaux incomberait à la copropriété (qui n’a pu être jointe ce week-end). « Tant qu’elle n’a pas signé le devis, nous ne pouvons pas faire les travaux », plaide Otis.

« Franchement, qui est coupable, nous, on s’en fiche. Ils ont qu’à faire des réunions entre eux. Nous, la seule chose qu’on demande, c’est d’avoir nos ascenseurs », soupire Fatoumata, 57 ans, une habitante du 8e de cette tour au cœur de la copropriété géante.

http://www.leparisien.fr/grigny-91350/essonne-leur-ascenseur-est-en-panne-depuis-3-ans-13-06-2011-1491077.php

mardi 14 juin 2011

Allaitement: une fillette retirée à sa mère

Une jeune mère marocaine de 22 ans s'est faite retirer la garde de sa petite fille de 15 mois en Espagne car elle continuait à l'allaiter, relate Rue 89. L'affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux espagnols

Battue par son compagnon, la mère avait trouvé refuge avec son enfant dans un centre social géré par le gouvernement de Madrid. Quelques semaines plus tard, l'Institut madrilène des mineurs et de la famille lui notifie qu'il assumera la tutelle de la petite fille. La mère se voit reprochée de donner trop souvent le sein à son enfant de 15 mois, une pratique jugée "chaotique et nuisible pour les petites filles et les petits garçons".

Le centre lui reproche également son manque de ressources économiques, et son agressivité supposée envers les autres pensionnaires. L'avocat de la jeune femme réclame l'annulation de la décision du centre social, et que l'on rende le plus vite possible la jeune enfant à sa mère.

L'histoire a ému de nombreux internautes, qui se mobilisent sur Facebook et différents blogs. Une manifestation de soutien a été organisée à Madrid le 9 juin, une nouvelle est en préparation.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/06/12/97001-20110612FILWWW00188-allaitement-une-fillette-retiree-a-sa-mere.php

lundi 13 juin 2011

Il accuse des policiers de coups et d’injures racistes

Il avait été arrêté par les policiers municipaux à l’issue d’une course-poursuite mouvementée dans la nuit du mercredi 1 er au jeudi 2 juin à Bollène.
Sofiane Bachir, ce Bagnolais de 31 ans, qui avait fui pour échapper à un contrôle de police, car sous le coup d’un mandat d’arrêt pour vol aggravé, a décidé de porter plainte contre X pour violences et injures racistes. Sa plainte devrait être transmise au procureur dans la semaine, a annoncé son avocat maître Marc Geiger.
Cette nuit-là, le voyant prendre la fuite en voiture à leur vue, deux policiers municipaux bollénois en patrouille s’étaient lancés à ses trousses. S’était alors engagée une course-poursuite de près de quatre kilomètres entre Bollène et Lamotte-du-Rhône.
Le Bagnolais, dans sa Clio, va à un moment, faire une marche arrière contre le véhicule de police stationné derrière pour se dégager, blessant les deux agents, l’un au coude et l’autre à l’épaule. Avant de réussir à reprendre la route à toute vitesse, pour heurter finalement un arbre, qu’il sectionnera en deux.

« Il avait des béquilles jusqu’à hier »

Les policiers, aidés de renfort, vont alors réussir à le menotter pour le conduire à la brigade de gendarmerie.
Le Bagnolais récidiviste, qui a été incarcéré depuis à la prison du Pontet, affirme, que, sonné par son accident, il n’a pu opposer de résistance, et être agressif avec les policiers lors de son arrestation. « Mon client a précisé lors de sa garde à vue avoir reçu, une fois menotté, des coups de matraque, de poing et de pied de certains policiers. Il avait d’ailleurs jusqu’à vendredi des béquilles. Il avait des traces de coup à la jambe, au visage et les poignets marqués par un menottage très serré. Il dit avoir également fait l’objet d’insultes racistes », souligne M e Geiger. Le conseil dresse le portrait d’un « homme qui avait peur de retourner en prison mais qui n’était pas d’une nature violente. C’est un père de famille dont le dernier des enfants est âgé de deux mois et qui se cachait depuis 18 mois. » L’avocat raconte également comment il ne s’est au dernier moment pas présenté au tribunal par peur de retourner en prison où il avait fait un an de détention provisoire. « Il n’aurait jamais dû faire ça, il a du coup écopé de trois ans ferme. »

La police défend une interpellation dans les règles

De son côté, la police municipale conteste formellement ces accusations de coups et d’injures racistes. « Les seules violences exercées sont du fait du Bagnolais qui s’est fortement débattu pour échapper aux policiers, qu’il a tenté de frapper. Dans un état d’excitation avancée, il tenait des propos menaçants envers les agents leur annonçant des représailles. S’il avait quelques contusions, elles venaient des deux chocs reçus, notamment quand il a percuté l’arbre mais aussi la voiture de police. Il a d’ailleurs eu de la chance de n’être pas blessé plus grièvement », défend le responsable de la police municipale Fabrice Cantele. « Les policiers ont procédé à une interpellation dans les règles. Ils savent ce qu’ils risquent s’ils ne s’y conforment pas. Ce sont des professionnels de la sécurité qui ont à faire face à des délinquants, parfois de plus en plus violents. Dans ce cas précis, on n’était pas dans une émeute ; la situation était totalement maîtrisable. Il y avait certes un jeune policier mais encadré d’un gradé, et formé. Ils ont agi professionnellement. »
http://www.ledauphine.com/actualite/2011/06/11/il-accuse-des-policiers-bollenois-de-coups-et-d-injures-racistes

dimanche 12 juin 2011

Quand des clowns déjantés font scandale au collège

Voilà un show qui n'a pas diverti le proviseur du collège Max-Jacob de Quimper. Comme tous les jeudis depuis plusieurs années, l'établissement a accueilli un spectacle. Il s'agissait cette fois de "Christmas Forever", donné par la compagnie de clowns italienne Tony Clifton Circus. Qui a pour le moins mal commencé, puisque les clowns se sont livrés à une distribution de cigarettes. Plutôt malvenu pour un public constitué, rappelons-le, d'élèves âgés de 11 ans pour les plus jeunes. La suite n'a pas été d'un meilleur goût : une poupée gonflable est entrée en scène, suivi par un comédien...complètement nu.

"Ce sont des pseudo-artistes. Soit ils sont irresponsables, soit ils font dans la provocation, mais, si c'est le cas, ils doivent assumer", a déclaré le principal, qui va saisir le procureur de la République de Quimper et signaler cet incident, après accord du conseil d'administration de l'établissement. Les 650 élèves qui assistaient au spectacle ont été été "atterrés", a assuré Philippe Josse, qui l'a aussitôt interrompu.

"Il y a une erreur de casting, ils n'ont pas adapté leur spectacle face à un public d'enfants de 11 ans", a ajouté le proviseur. La plaquette de présentation de "Christmas Forever", qui indiquait que le spectacle s'adressait à un public de six ans et plus, n'avait pourtant en rien éveillé ses soupçons. http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/2011-06/quimper-scandale-au-college-6528623.html

samedi 11 juin 2011

Matignon remboursera pour Ferry

Matignon prendra en charge le remboursement à l'université Paris-Diderot (Paris-VII) des salaires versés à Luc Ferry, en raison des cours qu'il n'a pas assurés en 2010-11, selon l'entourage du premier ministre, François Fillon.
L'ancien ministre de l'Education est actuellement détaché en tant que président délégué du Conseil d'analyse de la société, organisme placé auprès du premier ministre, et "Matignon prendra bien entendu le remboursement en charge", a précisé cette source.
"On est en train de finaliser" la procédure de remboursement du salaire versé à Luc Ferry par l'université Paris-Diderot, "ce n'est pas encore signé", avait auparavant indiqué le président de l'université, Vincent Berger. Dès lors, Luc Ferry "ne fera pas cours", d'ici à la fin de l'année universitaire, avait-il ajouté.
"La régularisation est en cours, Luc Ferry est détaché pour l'année universitaire 2010-2011 et le remboursement de son salaire à l'université pour l'année 2010-2011" est prévu, avait de son côté souligné le ministère de l'Enseignement supérieur.

Il "n'est pas payé à ne rien faire"
Selon le Canard Enchaîné de mercredi, Luc Ferry a perçu "4499 euros net par mois" pour toute l'année 2010-2011, pour 192 heures de cours de philosophie.
Vincent Berger avait rappelé le 31 mai à Luc Ferry, dans un troisième courrier, son "obligation" de donner les cours et lui suggérait d'assurer "une douzaine d'interventions de deux heures entre le 15 juin et le 13 juillet".
Luc Ferry "sera détaché auprès du Conseil d'analyse de la société et ses rémunérations seront prises en charge par le Conseil d'analyse de la société", avait affirmé jeudi la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, sur RMC, sans préciser si cette situation s'appliquait dès l'année 2010-2011.
Il "n'est pas payé à ne rien faire. Il est statutairement professeur des universités mais il travaille à temps plein pour un organisme d'Etat", avait encore expliqué Mme Pécresse.
"On est en train de trouver la solution administrative", avait-elle ajouté.
M. Ferry a été reçu mercredi par le directeur de cabinet de François Fillon.

Pays-Bas : ils proposent leur fille de 8 ans pour rembourser un prêt

Au Pays Bas, les parents d’une petite fille de 8 ans ont été interpellés, pour avoir proposé à un homme de 32 ans, également arrêté, des relations sexuelles avec leur enfant, pour pouvoir rembourser un prêt, a annoncé jeudi le parquet de Rotterdam.
Trois interpellations
« Nous avons arrêté les parents de la fille après qu’un membre de la famille a découvert […] qu’ils proposaient des relations sexuelles avec leur fille comme versement pour le remboursement d’un prêt », a déclaré Jeichien de Graaff, une porte-parole du parquet de Rotterdam.
Les parents, 44 et 43 ans, ont été interpellés en mai dans la localité de Hardinxveld-Giessendam (ouest), tandis que l’homme de 32 ans qui a négocié avec eux a été interpellé mercredi à Heusden.
Annonce sur internet
Les trois personnes ont été arrêtées avant que les relations sexuelles aient lieu avec la fillette, qui a été placée « dans un endroit sûr », selon Mme de Graaff.
Les négociations au sujet de la petite fille ont commencé quand les parents, qui avaient mis une annonce sur l’internet pour obtenir une aide pour rembourser un prêt, ont été contactés par l’homme de 32 ans, a expliqué la porte-parole.
Alerté par la famille
« Des courriels au sujet de la fille ont été découverts par un membre de la famille qui avait emprunté l’ordinateur portable (des parents, Ndlr) et a alerté les autorités », a dit cette porte-parole. La somme proposée aux parents par l’homme de 32 ans en échange de relations sexuelles avec la petite fille de 8 ans, n’a pas été communiquée.
Selon le quotidien populaire néerlandais Algemeen Dagblad, des photos de l’enfant ont été échangées. Les trois personnes arrêtées doivent répondre d’abus sexuels sur un enfant, ainsi que de production et distribution de matériel de pornographie infantile, selon Mme de Graaff.

vendredi 10 juin 2011

Jacques Chirac refoulé... du casino de Deauville

Désolé, monsieur mais vous ne pouvez pas entrer avec votre chien ! On a beau être ancien président de la République, on ne bénéficie pas toujours d'un traitement de faveur. a pu le vérifier ce week-end en Normandie. L'ancien chef de l'Etat s'est présenté à l'entrée du casino de Deauville avec Doudou, un bichon blanc offert par pour ses 77 ans ans, explique Paris-Normandie. Et là, il a été tout bonnement refoulé. Pas question d'entrer avec un animal, stipule le règlement de l'établissement. «Comme pour toute personne se présentant chez nous, nous avons du lui dire de repartir car les animaux ne sont pas autorisés dans nos locaux», a confié le casino à Paris-Normandie.
Pas de quoi ternir toutefois la petite escapade deauvillaise de Jacques Chirac. Ouest France relate qu'il a été aperçu en compagnie de son épouse Bernadette «s’offrant un bain de soleil près d’un parasol sur la plage, déjeunant à la terrasse du restaurant de l’hôtel Normandy...»http://www.leparisien.fr/politique/jacques-chirac-refoule-du-casino-de-deauville-09-06-2011-1486482.php

jeudi 9 juin 2011

PPDA assigné en justice pour contrefaçon par une de ses "ex"

Le journaliste-écrivain Patrick Poivre d'Arvor est assigné mercredi en justice par une ex-compagne pour contrefaçon et atteinte à l'intimité de la vie privée, pour son roman Fragments d'une femme perdue. L'ancien présentateur vedette du JT de TF1 ne sera pas présent personnellement, mais représenté par son avocat, Me Francis Teitgen.
 PPDA, 65 ans, est accusé par Agathe Borne, jeune femme de 25 ans sa cadette avec laquelle il a eu une liaison de 2006 à 2008, d'avoir fait sans son autorisation le récit au jour le jour de leur relation, dans son livre paru en 2009 chez Grasset et qualifié de "roman". "Les lecteurs comprennent que Patrick Poivre d'Arvor est lui-même le héros de son roman", expliquait récemment à l'AFP l'avocate d'Agathe Borne, Me Nathalie Dubois. Pour elle, il semble tout aussi évident que "Violette", l'héroïne, n'est autre que sa cliente.

Outre cette atteinte à l'intimité de sa vie privée, Agathe Borne dénonce des faits de contrefaçon. Plus précisément, elle reproche à son ancien amant d'avoir publié les lettres d'amour qu'elle lui avait adressées. En effet, l'ouvrage devient vite un roman épistolaire où s'entremêlent les lettres de Violette et Alexis. Selon Me Dubois, "c'est une atteinte au secret des correspondances", car "en les écrivant, Agathe Borne n'aurait jamais pensé qu'elles auraient pu être divulguées". Par ailleurs, la jeune femme n'apprécie guère que l'écrivain se soit attribué "la paternité d'écrits qui ne sont pas les siens". Agathe Borne réclame 150.000 euros de dommages et intérêts, l'interdiction de la sortie en poche du livre de PPDA, ainsi que l'interdiction d'adaptation cinématographique.
"Plusieurs femmes font une femme"
Le journaliste-écrivain, lui, rejette ces accusations. "C'est un pur roman, et comme tous les romans qui peuvent raconter une histoire d'amour, c'est un patchwork de sa vie", défendait en début d'année son avocat. "On peut certes retrouver certaines traces d'Agathe Borne dans l'ouvrage", concédait Me Teitgen, "mais pour Patrick, plusieurs femmes font une femme".

Alors que la demanderesse, partie depuis vivre aux Etats-Unis, assure détenir les originaux de ces lettres, Me Teitgen affirme qu'elle "ne démontre pas que les lettres sont les siennes". "Nous estimons ces critiques infondées, et notamment parce que, si vous ne connaissez pas Agathe Borne, il est impossible de la reconnaître", a encore plaidé l'avocat, ajoutant que ce dossier n'avait "strictement rien à voir avec l'affaire Hemingway".

Début janvier, L'Express avait accusé le journaliste de plagiat dans une biographie à paraître d'Ernest Hemingway, dans laquelle il reprenait près d'une centaine de pages d'une biographie signée par l'Américain Peter Griffin. L'éditeur et PPDA ont plaidé l'erreur matérielle - une version de travail non corrigée envoyée à quelques journalistes - et l'ouvrage est sorti fin janvier avec des passages supprimés et des références à l'auteur américain.

mercredi 8 juin 2011

RSA: Jean-François Copé propose des heures de travail pour certains allocataires

Après Laurent Wauquiez, c'est au tour de Jean-François Copé...
Revoilà la polémique sur le RSA! Jean-François Copé (UMP) propose que certains des bénéficiaires du RSA travaillent «entre cinq et dix heures par semaine» au service d'une collectivité, sans quoi ils pourraient le voir progressivement diminuer, dans un entretien à La Voix du Nord à paraître mardi.
«Un correctif au dispositif du RSA»
«Dans le domaine de la justice sociale, il y a besoin d'un correctif au dispositif du RSA, en faisant la part des choses entre des situations différentes», affirme le secrétaire général du parti présidentiel, qui effectue mardi un déplacement dans la banlieue lilloise.
Selon lui, «il y a des gens dont on sait qu'ils sont dans une situation de précarité extrême et de désespérance, qui ont des problèmes de santé, des troubles psychologiques. Ceux-là ont besoin d'un accompagnement et de solidarité».
Une diminution progressive du RSA en cas de refus
Mais «pour les autres, l'idée est de tout faire pour les aider à retrouver un emploi. Nous voulons leur proposer, dans le cadre d'un contrat unique d'insertion, de travailler entre cinq et dix heures par semaine au service de la collectivité de résidence: la commune, l'intercommunalité, le département ou la région. Et en cas de refus, il pourrait y avoir une diminution progressive du RSA», ajoute-t-il.
Des activités d'utilité sociale
Ces heures de travail seraient consacrées à «des activités d'utilité sociale, par exemple l'accompagnement de sorties d'école ou de personnes âgées, des projets environnementaux et civiques», explique Jean-François Copé.
«C'est un élément de valorisation et d'insertion pour les personnes, et c'est un premier pas dans le retour vers l'emploi. Voilà une des pistes que nous ouvrons. Nous ferons mercredi avec Marc-Philippe Daubresse d'autres propositions pour une politique sociale plus juste et plus efficace», ajoute-t-il.
Secrétaire général adjoint de l'UMP, Marc-Philippe Daubresse organise le 8 juin une convention de son parti sur le thème de la justice sociale.
Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européennes et chef de file de la droite sociale à l'UMP, avait le premier proposé de revoir le dispositif du Revenu de solidarité active, s'attirant ainsi de nombreuses critiques, à gauche mais aussi à droite.
http://www.20minutes.fr/article/736709/rsa-jean-francois-cope-propose-heures-travail-certains-allocataires

mardi 7 juin 2011

La SNCF cherche le bâton pour se faire battre

Cet hiver déjà, usagers de la SNCF, élus et professionnels du tourisme avaient exprimé à haute voix leur colère contre la difficulté (voire l’impossibilité) de réserver un billet pour le train de nuit Lunéa, entre la gare d’Austerlitz à Paris et celle de Briançon. Ces remontrances avaient même contraint Guillaume Pépy, le président de la SNCF, à s’expliquer dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale devant les parlementaires.
Mais à l’approche de la saison estivale, voilà que des problèmes de réservation sur Lunéa ressurgissent : soit le “Paris-Briançon” n’est pas inscrit du tout sur les listings informatiques des hôtesses de caisse (ou sur le site internet de la SNCF), soit il n’est pas encore ouvert à la vente. De quoi provoquer la colère des usagers, des élus et des professionnels du tourisme, encore une fois.
Une colère d’autant plus grande que cet été, en juillet, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont attendues dans les Hautes-Alpes pour voir passer les coureurs du Tour de France à Gap, dans le col d’Izoard, dans le col Agnel, à Briançon, dans le col du Montgenèvre, dans le col du Lautaret, dans le col du Galibier, à Serre Chevalier...

L’Etat a donné 210 millions d’euros à la SNCF pour conserver certaines lignes

Face aux attaques qui fusent de toutes parts, la SNCF rejette la faute sur Réseau ferré de France (RFF), propriétaire et gestionnaire des voies ferrées : « RFF a engagé des travaux sur les infrastructures de son réseau. La SNCF doit donc tenir compte de cette problématique pour tracer ses itinéraires, ce qui se répercute par des ouvertures tardives à la réservation », indique le service communication de la SNCF.
Ces arguments, RFF les nie en bloc : « À ce jour, la SNCF a commandé pour ce mois de juin des sillons sur la base de trois nuits par semaine » (lire ci-dessous) alors que ce train est programmé pour rouler tous les jours de l’année.
Une anomalie qui devrait passablement agacer l’Etat via son ministère du Développement durable et des Transports qui a signé en décembre dernier un chèque de 210 millions en faveur de la SNCF pour que soient maintenus en circulation des trains dits d’équilibre du territoire. Quarante lignes déficitaires avaient ainsi été sauvées, dont la liaison ferroviaire de nuit entre Paris et Briançon.
http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2011/06/05/la-sncf-cherche-le-baton-pour-se-faire-battre

lundi 6 juin 2011

Une famille dénonce l'attitude de la police

« Si mon frère a fait des bêtises, il assumera. Là dessus, je n'ai rien à dire. Mais le comportement des policiers venus l'arrêter est inadmissible ». Youcef Meddah est en colère. Cet habitant de Bagatelle, à Toulouse, ne comprend pas le comportement des policiers qui ont débarqué chez ses parents mercredi dernier, dans le cadre d'arrestations liées à un trafic de haschich à Bagatelle (nos éditions précédentes). Ce matin-là, vers 6 heures, les policiers ont réalisé plusieurs perquisitions dont une au domicile de la famille Meddah. Deux frères qui dormaient et ne sont pas concernés par les investigations, âgés de 15 ans et 21 ans, ont reçu des coups au visage. Le troisième frère a été interpellé.
« Mon père, qui a 80 ans, a reçu un coup de pied dans le dos alors qu'il venait se lever pour comprendre ce qui se passait. Il est tombé au sol ! Pourquoi ? Quel était le danger ? », s'interroge Youcef. Le père, malade, a passé des examens à l'hôpital Purpan. Ses deux fils, visages tuméfiés, ont été vus par la médecine légale et bénéficient d'un jour d'incapacité temporaire total (ITT). La plainte déposée par la famille a été transmise au commissariat central où elle est en cours d'examen. Ces arrestations ont été réalisées par la compagnie de sécurisation et d'intervention et un groupe du GIPN de Bordeaux. « Ceux qui sont intervenus chez nous portaient des cagoules et se sont conduits de manières inacceptables, insiste la famille Meddah. Ce n'est ni normal, ni acceptable ». Côté police, pour l'instant, pas de commentaire
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/05/1099046-une-famille-denonce-l-attitude-de-la-police.html

dimanche 5 juin 2011

Auch. Veolia a coupé l'eau pendant l'hospitalisation de Jeanine

Jeanine vient de passer 2 mois à l'hôpital. A son retour, elle a découvert que l'eau avait été coupée en son absence pour défaut de paiement. Explications pour les 300 foyers en difficulté chaque année à Auch.
Jeanine Vital a une capacité respiratoire très limitée. Elle vient de passer deux mois à l'hôpital à cause de ça. Alors, elle économise ses mots comme elle économise l'eau. Lentement, elle explique sa surprise quand elle a découvert qu'il n'y avait plus d'eau au robinet, mardi, à son retour de l'hôpital. « J'ai d'abord cru que c'était une panne. J'ai téléphoné à Véolia qui m'a appris que j'avais été coupée. » Le 7 avril précisément. Autant dire que Jeanine n'a pas reçu le dernier avis avant coupure.
Fin janvier, après une première lettre de relance pour une facture semestrielle de 82,51 €, la retraité de 67 ans avait pourtant fait valoir sa maigre pension de 613 € par mois pour demander un échéancier. Ce qui lui avait été accordé, comme souvent dans ces cas-là.
Seulement voilà, quand Jeanine a versé le premier acompte de 27 €, ni elle ni Veolia ne se doutaient qu'elle serait hospitalisée deux jours après.
À son retour, mardi, Jeanine a bien sûr téléphoné et réglé le solde par carte bleue. Mais il a fallu que son fils rappelle derrière d'un ton menaçant pour qu'un technicien vienne la rebrancher à 21 heures. « Je vais devoir retourner à l'hôpital, j'ai peur que ça se reproduise, soupire Jeanine, surtout qu'ils ne m'ont pas prévenue qu'ils allaient couper. Quand même, c'est la moindre des choses. »
Didier Marchal, le directeur du centre d'exploitation Gers Pyrénées, se veut rassurant. « On a un suivi personnalisé lorsque des cas nous sont signalés. »
Effectivement, des solutions existent pour éviter d'en arriver à la coupure, notamment par le biais du fond de solidarité logement également abondé par le conseil général. Fond dont ont bénéficié 300 foyers en 2010.
Aux gens qui peuvent être amenés à rencontrer des difficultés comme Jeanine, Jacqueline, une employée de Veolia, conseille d'appeler le numéro azur au 0 811 902 903. « La prochaine facture tombe mi-juillet. Mme Vital pourra payer en trois fois avec la carte bleue. » Et elle ajoute que, « pour avoir accès au fond de solidarité, il faut passer par une assistante sociale ». Dernier conseil, n'oubliez pas de faire suivre votre courrier. Sinon, vous ne serez pas au courant des arrangements. Et alors ils risquent de tomber à l'eau.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/06/04/1098687-veolia-a-coupe-l-eau-pendant-l-hospitalisation-de-jeanine.html

samedi 4 juin 2011

Un jeune Chinois vend son rein pour acheter un iPad

Un rein contre un iPad ? Un jeune Chinois de 17 ans ne s’est pas contenté de se poser la question. Il l’a fait, à son grand regret.
20 000 yuans (2 100 €) pour un rein
« Je voulais acheter un iPad 2 mais je n’en avais pas les moyens », a expliqué le jeune garçon dont on ne connaît que le surnom, Zheng. « En naviguant sur Internet, je suis tombé sur une publicité, disant qu’ils payaient 20 000 yuans pour un rein… »
Le 28 avril, le jeune Zheng rejoint un hôpital local de Chenzhou, dans la province d’Hunan, sans en parler à ses parents. Après trois jours, il sort de l’établissement, avec 22 000 yuans en poche.
Quand il est rentré chez lui, un iPad 2 et un iPhone en main, sa mère lui a demandé comment il avait pu se les procurer. Il a finalement confessé son geste, le regrettant, d’autant qu’il a connu des complications suite à l’opération.
Le trafic d’organes se développe dangereusement
Sa mère est allée porter plainte à la police. Mais les téléphones des trois agents avec qui Zheng était en contact sont désormais coupés. L’hôpital incriminé nie avoir eu connaissance de l’opération. Le service dans lequel cette dernière a eu lieu avait été loué pour un usage commercial par un homme d’affaires de la province de Fujian.
L’affaire est toujours en cours d’investigation et pose la question du trafic d’organes. D’après les statistiques officielles, près d’1 millions de chinois a besoin d’un nouvel organe chaque année. Seulement 10 000 d’entre eux finissent par en recevoir un. Laissant fleurir un marché au noir très puissant qui enrichit « intermédiaires, docteurs et officiels corrompus », explique le Telegraph.

vendredi 3 juin 2011

Scandale sur le Calcio

Seize personnes, parmi lesquelles Beppe Signori, le 7e meilleur buteur de l'histoire de la Serie A, ont été inculpées mercredi pour leur implication dans des affaires de corruption et de paris illégaux. Un nouveau scandale qui devrait secouer fortement un football italien déjà en crise. Après le Totonerro dans les années 80, qui ébranla notamment la légende Paolo Rossi, et le Calciopoli qui provoqua la relégation de la Juve en Serie B, l'Italie pensait en avoir fini avec les scandales à répétition qui polluent son football. Il n'en est rien. Mercredi matin, les carabiniers ont procédé à l'arrestation de seize personnes lors d'une opération de grande ampleur pour leur implication dans des affaires de corruption et de paris illégaux. Beppe Signori, le triple Capocanoniere (1993, 94, 96) sous le maillot de la Lazio, est la principale personnalité mouillée dans cette affaire. L'enquête est dirigée par la police de Crémone (nord) en collaboration avec des unités de Rome, Naples et Turin, notamment. Les magistrats ont émis sept mandats d'arrêt tandis que les neuf autres suspects ont été assignés à résidence. C'est le cas de Signori. Les charges retenues par le procureur de Crémone sont très lourdes: "’association de malfaiteurs" et "'extorsion de fonds".
Soupçons sur Inter-Lecce
Tout a commencé après la rencontre de Ligue Pro 1e division (l'équivalent du National) Cremonese-Paganese (1-0) du 14 novembre 2010. Après le match, plusieurs joueurs de la Cremonese ont été hospitalisés pour des douleurs aigües aux ventres. Rapidement, les dirigeants suspectent une personne étrangère au club d'avoir versé dans l'eau mis à disposition des joueurs du Lithium (un sédatif très puissant). Un joueur de la Cremonese a même eu un accident de la route après la rencontre après s'être assoupi au volant. Le club porte alors plainte et déclenche l'enquête qui a mené aux arrestations de ce mercredi.
Les investigations, qui concernent 28 personnes, se sont poursuivies il y a deux mois grâce à des écoutes téléphoniques. La plupart des personnes inculpées seraient des joueurs ou des anciens joueurs professionnels. Outre Signori, Cristiano Doni (ex-capitaine de la Sampdoria), lui aussi ancien international, est également concerné. Les matches suspectés initialement étaient des rencontres de Serie B ou de Lega Pro (troisième ou quatrième division italienne). Mais au fur et à mesure que leur enquête avance, les policiers de la ville de Crémone se sont mis à suspecter également certaines rencontres de Serie A.
Lire la suite sur ce lien....
http://www.eurosport.fr/football/serie-a/2010-2011/scandale-sur-le-calcio_sto2817742/story.shtml

jeudi 2 juin 2011

Machisme en politique: La parole des femmes se libère

Plusieurs élues ou ministres témoignent dans la presse après les affaires Tron et DSK...
Elles ne manquaient pas d’anecdotes. Désormais elles les racontent publiquement. Plusieurs femmes politiques ont témoigné dans la presse ces derniers jours du machisme plus ou moins ordinaire qu’elles subissaient dans le cadre de leurs fonctions. La parole semble s’être libérée depuis les deux récents scandales sexuels impliquant deux hommes politiques français – et les commentaires qu’ils ont suscités - : l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol aux Etats-Unis et la démission de Georges Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, accusé par deux femmes de harcèlement sexuel.
«Sincèrement, il existe un machisme évident vis-à-vis des femmes politiques qui révèle l'état de la société», souligne l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage. Elle fait partie des neuf personnalités politiques interrogées par Libération ce mardi. «L'univers politique est fait de rapports de forces. Ce n'est pas un lieu où une femme ose se plaindre», raconte pour sa part la dirigeante écologiste Cécile Duflot.

«Habillée comme ça, faut pas s’étonner de se faire violer!»

Eviter de se mettre en jupe quand on doit parler devant une assemblée d’hommes, essuyer des remarques sexistes du genre «D’accord, parce que tu as de jolis yeux» ou «On ne va quand même pas mettre à la direction une mère de famille nombreuse»… Les témoignages de Dominique Voynet (élue EELV), Roselyne Bachelot (ministre des Solidarités), Aurélie Filipetti (députée PS) ou encore Clémentine Autain (militante antilibérale) se rejoignent.

La veille, dans Le Parisien,
ce sont les propos de plusieurs députées qui sont rapportés, faisant état du machisme et du paternalisme déplacé qui règne à l’Assemblée nationale. Une élue socialiste se serait ainsi entendue dire par un collègue UMP des Yvelines: «Habillée comme ça, faut pas s’étonner de se faire violer!» Selon le quotidien, la ministre des Sports Chantal Jouanno affirme elle-même ne pas pouvoir porter de jupe dans l’hémicycle sans entendre dans son dos des remarques salaces.
«L’affaire DSK va libérer la parole des femmes et va changer beaucoup de choses, souligne dans les colonnes du journal Chantal Brunel, rapporteur général de l’Observatoire de la parité. Cette affaire fera plus pour le féminisme que tous les textes de loi.»

http://www.20minutes.fr/article/733886/machisme-politique-parole-femmes-libere-

mercredi 1 juin 2011

Condamné à 2 ans de prison ferme pour des agressions sexuelles, il sort au bout de deux mois

Scandalisée, la famille de cette adolescente l’est. Et pour cause : elle vient d’apprendre que le sexagénaire qui, le 2 mars dernier, avait été condamné à trois ans de prison, dont deux ferme, pour des agressions sexuelles avait recouvré la liberté depuis une quinzaine de jours. Entre février et juin 2008, à Palavas, François- Roger Forné, 66 ans, avait dérapé avec cette adolescente alors âgée de 16 ans.
Ayant fui au Cambodge entre- temps, le sexagénaire avait finalement été retrouvé au terme de longues semaines de recherches, puis emprisonné à Phnom Penh, avant d’être extradé vers la France, il y a quelques mois. "Les seules remises de peine accordées à un détenu ne peuvent pas expliquer cette remise en liberté aussi rapide, même s’il avait déjà fait quatorze mois de détention provisoire, indiquait, hier, l’avocat du sexagénaire, Me Larrous-Carreras.

Et celui-ci de poursuivre : Je vais demander des explications à la maison d’arrêt." Mais pas seulement. Car seul un juge de l’application des peines a pu donner, en le motivant, son feu vert à cette libération. L’avocat précisant que François-Roger Forné ne l’avait toujours pas contacté depuis sa sortie.
Joint lui aussi, Me Tour, le conseil de la famille, a avoué "sa surprise d’apprendre cette libération. J’ai écrit au juge de l’application des peines et j’attends une réponse Pour moi, il lui restait encore au moins un an de détention à effectuer. Pour être remis en liberté, il faut répondre à des obligations précises, cela ne se fait pas comme cela."
Un membre de la famille de la victime s’insurge, lui : "Il ne faudra pas s’étonner s’il recommence, comme il l’avait dit à l’expert psychiatre. C’est absolument inadmissible ! En plus, le jugement ne nous a jamais été communiqué et nous n’avons pas touché les dommages et intérêts auxquels il a été condamné !"
http://www.midilibre.fr/2011/05/30/condamne-pour-des-agressions-sexuelles-le-2-mars-remis-en-liberte-mi-mai,327219.php