lundi 31 janvier 2011

Il était mineur et soldat, il ne sera pas Français

Saïd Sadoudi a vécu cinquante-cinq ans en France. Après avoir servi sous les drapeaux et travaillé au fond des mines, il se voit refuser la nationalité française. C’est dans sa maison à Saint-Jean-du-Pin qu’il nous reçoit, avec sa femme Zineb, (elle aussi déboutée de sa demande), son fils Saddek et sa belle-fille Florence. Pour pousser un coup de gueule : le 21 janvier, le couple de retraités s’est vu opposer une fin de non-recevoir à leur demande de naturalisation. Selon la sous-préfecture, Saïd et Zineb ne sachant ni lire ni écrire le français, ils ne peuvent « être assimilés à la communauté nationale ». En soi, cette justification n’est pas choquante. Le problème, c’est que Saïd a un parcours exemplaire et qu’il a sué sang et eau pour la France. Né à Bougie Ville en 1931, il arrive en métropole en 1951. Appelé sous le drapeau en 1956, il passe deux ans sur le front en Algérie dans la 1re compagnie du 5e Régiment d’infanterie. En 1961, il obtient sa carte d’identité française. Puis vient l’Indépendance. Saïd continue de vivre en France où Zineb le rejoint en 1964, mais devient Algérien. Il entre aux houillères du bassin Centre Midi, où il travaille pendant trente ans et dont il ressort avec deux médailles du travail. En 2010, le couple, qui ne veut plus quitter amis et enfants, décide de demander la nationalité française. Dans le cadre de cette demande, ils rencontrent une assistante sociale. « Rouge de honte, elle nous a demandés si nous avions des amis français, si nous cuisinions français, si on s’entendait bien avec nos belles-filles françaises », explique Zineb. À l’exposé de cette liste de questions, Saddek, lui-même infirmier à l’hôpital d’Alès, s’emporte : « On ne vit plus sous le régime de Vichy ! Si mon père n’est pas intégré, je ne sais pas ce que c’est l’intégration. » Pour le prouver, Saïd montre une photo de lui et de ses amis mineurs, après une partie de chasse. « C’est moi qui découpe les sangliers », annonce-t-il fièrement. Mais apparemment, ça ne suffit pas. À la sous-préfecture, on lui annonce qu’il doit savoir lire, écrire et chanter la Marseillaise. Alors que s’il n’a jamais appris à lire, « c’est parce que l’école n’était pas obligatoire en Algérie française ». Comble de l’outrage, on demande à cet ancien combattant de citer les trois couleurs du drapeau français. De quoi laisser un goût amer dans la bouche de Saïd. « Pour faire l’armée ou pour travailler dans les mines, j’étais bon. Pour être Français par contre, ça ne va plus. J’ai aidé à construire ce pays, mes enfants ont tous réussi, et voilà comment on me traite. » Saïd et Zineb ne désespèrent pas et entendent contester cette décision.
 http://www.midilibre.com/articles/2011/01/29/A-LA-UNE-Il-etait-mineur-et-soldat-il-ne-sera-pas-Francais-1521971.php5

dimanche 30 janvier 2011

La pire des entreprises produit du diesel à l'huile de palme

Neste Oil a de grands projets de développements pour son «green diesel» qui n'a rien d'écologique, dénonce l'ONG Déclaration de Berne. Elle lui a décerné le Public Eye People's Award lors d'une cérémonie à Davos. Elle est inconnue du grand public et vient de Finlande : Neste Oil est la pire société au monde à cause de son comportement social et environnemental, à en croire l'organisation non gouvernementale Déclaration de Berne, devra doubler sa surface d'exploitation d'huile de palme afin de suivre la demande. La production mondiale double tous les deux ans depuis 30 ans. A l'avenir, «par rapport à l'an 2000, la demande en huile de palme va doubler d'ici à 2030 et tripler d'ici à 2050», prévoit DB. De nouveaux clients commencent à s'intéresser au diesel à base d'huile de palme, comme les compagnies aériennes allemande Lufthansa et finlandaise Finnair. Cette dernière, selon l'ONG, aurait cependant pris ces distances avec Neste Oil ces dernières semaines pour éviter une publicité négative. Nestlé épinglé D'autres industriels accrocs à l'huile de palme se sont déjà trouvés dans le collimateur des activistes écologiques . Par exemple, le géant de l'agroalimentaire Nestlé a été épinglé en 2010 par Greenpeace pour l'huile de palme contenue dans certains produits. «La production de cette huile requiert des produits chimiques qui empoisonnent l'eau, la terre, la faune, la flore et les habitants», insiste DB. Neste Oil n'est pas la seule société dénoncée à Davos cette année par l'ONG. Un jury d'expert a décerné le Public Eye Award à la société minière sud-africaine AngloGold/Ashanti . Cette dernière est responsable de «l'empoisonnement des terres et des habitants dans le cadre de son activité d'extraction d'or au Ghana», accuse DB. «Substances toxiques s'écoulent des décharges de déchets miniers, polluant les rivières et les sources d'eau potables dont dépendent des villages entiers», détaille l'ONG. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/01/29/04016-20110129ARTFIG00453-la-pire-des-entreprises-produit-du-diesel-a-l-huile-de-palme.php

vendredi 28 janvier 2011

Série TV : Skins provoque le scandale aux Etats-Unis!

Le 17 janvier dernier, l’adaptation américaine de la série TV Skins, à l’origine anglaise, a été diffusée pour la 1ère fois sur la chaîne de télé MTV. Jusque là, pas de problème! La soirée s’est d’ailleurs plutôt bien déroulée puisque 3,3 millions de téléspectateurs ont pu suivre la soirée. La série sur la vie d’un groupe de lycéens enregistre le plus fort démarrage pour une nouveauté de la chaîne câblée MTV US. Mais la polémique s’est ensuite installée… dès la fin de la diffusion. Et lors de la 2ème soirée de diffusion l’audience a chuté de manière… brutale! Mais ce n’est pas tout, si des associations se font entendre… des annonceurs se sont retirés! Des annonceurs qui ne désirent pas diffuser de la pub pendant des programmes qui pourraient choquer les téléspectateurs. La série TV Skins va-t-elle pouvoir continuer sa diffusion?
 http://www.nerienlouper.fr/31915-serie-tv-skins-provoque-le-scandale-aux-etats-unis/

jeudi 27 janvier 2011

Un scandale éclabousse la marine allemande

Un accident sur un voilier a mis en lumière des pratiques délétères. Le légendaire navire à trois mats faisait la fierté de la marine allemande. Mais, depuis une semaine, les révélations sur les abus dont les cadets ont été l'objet à bord du navire-école Gorch Fock plongent la marine dans l'embarras. Sous le feu de la critique pour sa gestion de l'affaire, le très populaire ministre de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg, doit s'expliquer aujourd'hui au Bundestag. Le scandale a éclaté il y a une semaine après des accusations de mutinerie contre des élèves qui refusaient de monter dans les haubans du mât principal, qui s'élève à 25 mètres, malgré les ordres du capitaine. L'incident a eu lieu en novembre après la mort d'une cadette tombée d'un mât. Les 70 aspirants ont été rapatriés en Allemagne depuis Ushuaia (sud de l'Argentine), où le bateau faisait escale, et quatre d'entre eux ont été accusés d'«incitation à la rébellion». Mais rapidement, des témoignages ont donné un aperçu peu flatteur de la vie à bord. «De nombreux comportements déplacés m'ont été rapportés», a affirmé, mardi, le député Helmut Königshaus, chargé du suivi des forces armées et auteur d'un rapport sur les abus physiques et sexuels à bord du Gorch Fock. Menaces et vexations Des formateurs auraient notamment menacé un cadet du navire en affirmant appartenir à un groupuscule américain d'extrême droite, la Fraternité aryenne. Ces membres de l'encadrement s'en étaient déjà pris au même cadet sous les douches, lui expliquant qu' «à bord du bateau, c'est comme en prison », avant de lui ordonner de ramasser une bouteille de shampooing qu'ils avaient jetée par terre. Un soir de beuverie, pratique courante, des officiers se seraient amusés à déclencher les alarmes incendie du bateau et l'un des élèves avait dû nettoyer leurs vomissures sur le pont. Le commandant du navire, Norbert Schatz, se promenait «particulièrement souvent en maillot de bain», tandis que les autres officiers passaient le plus clair de leur temps à bronzer. La famille de la cadette décédée a décidé de porter plainte contre l'État allemand pour homicide. Quant à Königshaus, il a volé au secours, mardi, de Guttenberg, accusé par l'opposition d'avoir porté atteinte à la présomption d'innocence en relevant le commandant de ses fonctions. http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/25/01003-20110125ARTFIG00781-un-scandale-eclabousse-la-marine-allemande.php

mercredi 26 janvier 2011

Mediator : le livre à l'origine du scandale

Combien de morts ? » C'est la phrase qui conclut le livre de la pneumologue brestoise Irène Frachon. C'était aussi le sous-titre de son livre Mediator 150 mg. Mais le 7 juin 2010, quelques jours avant la parution, le laboratoire Servier, fabricant du médicament, avait obtenu son retrait. La médecin et son éditeur, Charles Kermarec, avaient fait appel. Aujourd'hui, la cour d'appel de Rennes rend son arrêt concernant la censure partielle du titre. « Depuis, l'actualité a montré à quel point cette question était légitime », estime l'éditeur brestois. Livre parfois introuvable En novembre 2009, quand l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) retire du marché ce médicament, c'est grâce notamment aux travaux d'Irène Frachon. Mais après ? Le silence était « assourdissant », selon elle. Rien pour les victimes. Ni contre le laboratoire ou l'Afssaps. Elle écrit ce livre grand public comme un polar dans lequel elle relate son enquête pour « secouer le cocotier ». Elle y dénonce les dangers mortels de cet antidiabétique - en fait un coupe-faim -, commercialisé durant trente ans. Elle choisit le libraire Dialogues, qui vient tout juste de se lancer dans l'édition ! « Il m'a proposé d'éditer très rapidement. » Cinq mois suffiront. La décision du tribunal brestois d'annuler le sous-titre est un coup dur. 5 500 exemplaires ont été édités. Charles Kermarec doit les faire revenir à ses frais et réimprimer une nouvelle couverture. Déçu mais pas défait, il choisit un bandeau ironique, « sous-titre censuré » ! Une quarantaine d'éditeurs le soutiennent. Les médias relaient l'histoire. « Je craignais plusieurs procès de Servier. J'ai été protégé grâce au barrage médiatique, de la presse écrite en particulier. » Mais des librairies, devenues méfiantes, ne réclament pas l'ouvrage. Lequel est parfois introuvable. « Tout ça m'a coûté 25 000 €. Mais pas de quoi mettre mon entreprise en péril », assure-t-il. Le livre est lu par Gérard Bapt, cardiologue et député. Scandalisé, il écrit une tribune dans Le Monde en août 2010 : « Mediator, combien de morts ? » Il demande à l'Afssaps de réaliser une étude de mortalité. Fin novembre, les conclusions tombent : le Mediator aurait fait entre 500 et 2 000 morts. Le scandale éclate... « 9 100 exemplaires ont été vendus, indique Charles Kermarec. Pas mal mais pas extraordinaire. 300 000 Français en prenaient quotidiennement avant son retrait. Et cette histoire va bouleverser la politique de santé en France. » http://www.brest.maville.com/actu/actudet_--B-I-Mediator-I-B-le-livre-a-l-origine-du-scandale_dep-1667531_actu.Htm

mardi 25 janvier 2011

Royaume-Uni : le scandale des écoutes fera-t-il tache d'huile ?

Après des mois de rumeurs sur son départ, le directeur de la communication du Premier ministre britannique David Cameron a été contraint à la démission vendredi, emporté par un scandale retentissant. Le "spin doctor" Andy Coulson était depuis de longs mois la cible de vives critiques sur le rôle que certains l'accusaient d'avoir joué dans de multiples écoutes téléphoniques de personnalités menées illégalement dans les années 2005-06 par le tabloïde News of the World, dont il était rédacteur en chef à l'époque. Il avait déjà dû démissionner du journal à la suite de ces révélations : le News of the World, premier tabloïde dominical britannique appartenant au magnat australien Rupert Murdoch, a été notamment accusé d'avoir mis sur écoutes des membres de la famille royale, des politiciens ainsi que des stars. Selon le quotidien The Guardian, le nombre des personnes écoutées avoisinerait les trois mille et comprendrait l'actrice américaine Gwyneth Paltrow, le maire de Londres Boris Johnson, le chanteur britannique George Michael... Mais le scandale risque de ne pas en rester là. Car de telles écoutes, parfaitement illégales, relevaient "d'une pratique courante" dans les tabloides britanniques, selon des déclarations d'un avocat reprises dimanche dans la presse nationale. Mark Lewis affirme représenter les intérêts de quatre personnalités, qui affirment avoir été espionnées de cette manière par des journaux. Evoquant ces écoutes, l'avocat assure que "c'était presque un jeu d'enfant". Enquêtes tardives Selon le Sunday Times, deux des victimes seraient des acteurs de série télévisées. Leurs téléphones mobiles auraient été mis sur écoutes pour obtenir des informations confidentielles sur les scénarios. Mais généralement, les écoutes téléphoniques avaient pour but de nourrir les pages "people" des tabloides, dont c'est le fond de commerce. Selon le dominical The Independent on Sunday, les anciens Premiers ministres Tony Blair et Gordon Brown ont tous les deux demandé à la police s'ils figuraient parmi les personnalités mises sur écoutes illégalement. L'un et l'autre ont refusé de commenter cette information. Le député travailliste Chris Bryant, lui même victime d'écoutes, a mis en cause à plusieurs reprises la police, à qui il reproche d'avoir sous estimé l'affaire. Car les accusations n'ont pas manqué, mais curieusement, elles n'ont que rarement abouti à des mises en cause formelles. La justice britannique a ainsi relancé une enquête il y a tout juste une semaine à la suite d'une plainte de l'actrice britannique Sienna Miller. Pourtant, bien avant ça, d'anciens employés du News of the World avaient affirmé à la police que ce type d'espionnage téléphonique était une pratique largement répandue. C'était en septembre dernier. Scotland Yard avait entendu peu après Andy Coulson en tant que témoin, après les déclarations d'un journaliste qui l'accusait d'avoir encouragé les écoutes. Mais en décembre, la police avait dit ne pas disposer d'éléments suffisants pour procéder à des inculpations.
http://lci.tf1.fr/monde/europe/2011-01/royaume-uni-le-scandale-des-ecoutes-fera-t-il-tache-d-huile-6235739.html

lundi 24 janvier 2011

Scandale du Mediator: 66% des Français accusent les dirigeants

Les deux tiers des Français (66%) attribuent les responsabilités de l'affaire du Mediator à certains dirigeants, responsables, selon eux, d'avoir protégé les intérêts des laboratoires Servier, selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche. Seul un tiers des personnes interrogées (32%) estime que les douze années qu'il a fallu pour interdire le médicament sont liées au fonctionnement trop complexe et trop lent de l'administration et des autorités sanitaires. Le clivage est encore plus important en fonction de la couleur politique des personnes interrogées, ainsi les trois quarts (73%) des sympathisants de gauche estiment que la non interdiction du médicament est née de la volonté délibérée de certains responsables de retarder la décision. Ce chiffre atteint même 80% parmi les soutiens du Front de gauche. A l'inverse, les personnes proches de la droite se montrent plus mesurées, seul un peu plus d'un sympathisant UMP sur deux (54%) partage ce point de vue quand 45% incriminent les lenteurs de l'administration. En 1999, lors du procès du sang contaminé mettant en cause plusieurs anciens ministres, un sondage Ifop révélait que plus de huit Français sur dix (84%) trouvaient normal qu'un homme politique puisse être remis en cause personnellement et pénalement dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, leur responsabilité n'étant pas seulement politique. Ce sondage a été réalisé du 20 au 21 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 968 personnes représentatif de la population française âgé de 18 ans et plus sélectionné selon la méthode des quotas. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gWE4xZSeCk9rwwwDc0_oPW0vBwxw?docId=CNG.47c41c7fa3a549faa14cad5d540802b4.e51

dimanche 23 janvier 2011

Le "scandale des obus" pourrait coûter 36 millions au contribuable belge

Si la Cour de cassation rejette lundi le recours introduit par l'Etat belge, la Belgique devra payer 36 millions d'euros à l'ex-fabricant de munitions Eurometaal, écrivent samedi les quotidiens flamands Gazet Van Antwerpen et Het Belang Van Limburg, évoquant cette nouvelle péripétie du "scandale des obus". L'affaire a démarré en 1984, lorsque le ministre de la Défense de l'époque, le libéral flamand Freddy Vreven, a été chargé par la majorité bleu-romaine d'acheter des munitions destinées au nouveau matériel d'artillerie. La meilleure offre était venue de l'entreprise néerlandaise Eurometaal, qui proposait de meilleurs prix et des compensations économiques plus intéressantes que les autres concurrents. Mais le 29 mars 1985, M. Vreven avait opté pour la firme américaine General Defense Corporation. L'accord, portant sur une somme équivalant à 166 millions d'euros, prévoyait également une "commission" parallèle de 10 millions d'euros. L'affaire avait fait grand bruit, provoquant la chute du ministre (décédé en 2000 à l'âge de 63 ans) et une procédure judiciaire basée sur fond de corruption. Mais entre-temps, la firme néerlandaise a fait faillite en 2002, à la suite d'une chute de ses commandes, due à l'introduction de normes de sécurité plus sévères après la catastrophe d'Enschede (Pays-Bas) due à l'explosion de matériel pour feux d'artifice en 2000. Mais selon les deux quotidiens flamands, Eurometaal compte encore aujourd'hui deux travailleurs qui pourraient s'enrichir de 36 millions si la Cour rejette le recours de l'Etat belge. (VRW)
 http://www.rtlinfo.be/info/belgique/politique/769726/le-scandale-des-obus-pourrait-couter-36-millions-au-contribuable-belge

samedi 22 janvier 2011

Ben Laden menace la France

Le chef d'Al-Qaeda lie, selon Al Jazeera, le sort des otages français en Afghanistan au retrait de l'armée dans le pays. Le chef du réseau Al-Qaeda, Oussama Ben Laden, a lié la libération des otages français au retrait de la France d'Afghanistan et a averti que les positions du président Nicolas Sarkozy "coûteront cher" à la France, selon un enregistrement sonore diffusé vendredi par Al Jazeera. Il s'agit du deuxième message de Ben Laden menaçant la France en moins de trois mois. "Nous vous répétons le même message : la libération de vos prisonniers des mains de nos frères est liée au retrait de vos soldats de notre pays", a dit la voix attribuée à Ben Laden par la chaîne de télévision du Qatar, Al Jazeera. S'adressant au peuple français, il a ajouté : "Le refus de votre président de se retirer d'Afghanistan est le résultat de son suivisme de l'Amérique et ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers (...) mais nous ne ferons pas cela au moment qui lui convient à lui." Cette position de Nicolas Sarkozy "lui coûtera et vous coûtera cher sur différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France", a poursuivi Ben Laden, dont l'enregistrement ne pouvait être authentifié dans l'immédiat. "Je ne vous annonce rien en vous disant qu'avec le montant de votre dette et votre budget en déficit, vous vous passerez de l'ouverture de nouveaux fronts", a-t-il ajouté. Première mise en garde Deux journalistes français, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, qui étaient en reportage pour France 3, ont été enlevés avec leurs trois accompagnateurs afghans par un groupe taliban local le 30 décembre 2009 à l'est de Kaboul, dans la province instable et montagneuse de la Kapisa. Dans une vidéo transmise en avril 2010, les talibans avaient menacé de tuer les journalistes si Paris n'obtenait pas la libération de prisonniers en échange de leur remise en liberté. Le 28 décembre, ... lire la suite de l'article sur Lepoint.fr http://www.lepoint.fr/monde/ben-laden-menace-la-france-21-01-2011-130865_24.php

vendredi 21 janvier 2011

Pécresse: "Facebook n'existait pas il y a un an"

La ministre de l'Education supérieure a légèrement sous-estimé l'âge du réseau social aux 500 millions de membres. De quoi faire rire les adeptes de Twitter. Lire la suite l'article Ouf, Valérie Pécresse est ministre de l'Enseignement supérieur, et non du numérique. Il vaut mieux pour elle, puisque mercredi dernier, lors de l'émission Face aux Français sur France 2, la ministre a déclaré que Facebook n'existait pas il y a... un an. Un an, c'est à peu près à ce moment que sortait le premier livre sur la naissance du réseau social, adapté au cinéma sous le nom de The Social Network, par David Fincher. Quant à Facebook, il a vu le jour 2004 et dépassait les 50 millions de membres en 2007. La ministre semble pourtant s'intéresser au sujet puisqu'elle comptabilise pas moins de deux profils à son nom. Deux profils qui datent d'il y a bien plus d'un an. Les premières photos y ont été téléchargées respectivement en novembre 2007 et en février 2008. A moins que, comme la plupart des personnages politiques, elle ne fasse gérer ses comptes par ses conseillers. Cette vidéo a été mise en ligne par le Post. Ce "fail" fait le bonheur des adeptes de Twitter. Sur le site de micro-blogging, beaucoup se livrent à de petites phrases précédé du mot #pecressefact. "Il y a 3 semaines, Apple sortait son smartphone révolutionnaire", se moque AdrienDerain. Autres petites phrases: "Si à 40 ans t'as pas une casio-calculatrice, t'as raté ta vie!" ; "Et pourquoi pas un Président américain Noir?" ; "Quand vont-ils retirer les échaffaudages multicolores du Centre Beaubourg?" ; "Le régime de Ben Ali est très stable" ou encore "Dans quelques mois nous pourrons naviguer sur Internet, et converser au téléphone. Simultanément. Dans la même maison". La dernière bourde du gouvernement n'a pas fini de faire rire. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pecresse-facebook-n-existait-pas-il-y-a-un-an_954137.html#xtor=AL-447

jeudi 20 janvier 2011

Pédophilie: la lettre qui accable le Vatican en Irlande

Les associations de défense des victimes des abus sexuels de prêtres en Irlande vont malheureusement pouvoir dire «Nous vous l'avions bien dit.» Après avoir accusé le Vatican pendant des années d'avoir couvert des cas d'abus sexuels sur des enfants dans les années 1990, ce qu'a toujours démenti l'Eglise catholique, la télévision nationale s'est procuré une lettre de 1997 dans laquelle le Vatican ordonne aux prêtres irlandais d'arrêter de signaler systématiquement toute accusation d'abus sexuel à la police. Lire la suite l'article La lettre a été écrite en réponse à une initiative prise par l'Eglise irlandaise en 1996, qui avait décidé de signaler toutes les accusations à la police. Le diplomate du Vatican en Irlande y écrit que la signalisation obligatoire à la police «donne lieu à de sérieuses réserves d'ordre à la fois moral et canonique». La lettre demande aux prêtres irlandais de rapporter les cas d'abus sexuels à la hiérarchie catholique plutôt qu'aux autorités séculaires. La missive, marquée «strictement confidentielle», explique également que le Vatican soutiendrait tous les prêtres défroqués par l'Eglise irlandaise pour abus sexuel faisant appel de la décision, rapporte lrish Times. Ce soutien du Vatican aux prêtres défroqués avait entraîné une menace de démission de la part d'un archevêque irlandais, rapporte le site du quotidien. Associated Press écrit, dans son style toujours emprunt de retenue, que la lettre «va à l'encontre» des affirmations de l'Eglise selon lesquelles «Rome n'a jamais ordonné aux évêques de ne pas fournir à la police des preuves ou des soupçons de crimes». Les groupes de défense de victimes sont moins réservés. Pour eux, la lettre est une preuve irréfutable de ce qu'ils affirment depuis des années. Un avocat irlandais a déclaré: «La lettre est d'une énorme importance internationale, parce qu'elle montre que le Vatican veut empêcher la signalisation d'abus sexuels aux autorités. Et ci cet ordre s'est appliqué ici, il s'est appliqué partout.» Le documentaire d... Lire la suite sur Slate.fr http://www.slate.fr/lien/32893/lettre-vatican-irlande-pedophilie

mercredi 19 janvier 2011

PPDA poursuivi pour un premier plagiat

Patrick Poivre d'Arvor s'était-il déjà livré à un plagiat avant l'"affaire Hemingway" ? L'une de ses ex-amantes l'accuse en justice d'avoir emprunté de longs passages signés de sa main dans un roman sorti en 2009. Révélations. Lire la suite l'article L'"affaire Hemingway" ne pouvait tomber à pire moment pour Patrick Poivre d'Arvor. L'Express peut révéler que l'ex-star du 20 Heures, qui se débat avec les accusations de plagiat relatives à sa biographie du grand romancier américain, va comparaître devant la justice, le 9 février prochain, pour "contrefaçon" - le terme juridique qui désigne le plagiat. Au coeur du litige, un roman cette fois-ci, Fragments d'une femme perdue, publié chez Grasset en 2009. Très différente du "cas" Hemingway, cette affaire, qui va être examinée par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris, ressemble à un véritable casse-tête juridico-littéraire, sur fond de romance amoureuse. Du pur PPDA, serait-on tenté de dire... Tout commence dans une tribune de Roland-Garros, lors de la finale du tournoi 2006. Entre deux échanges, "Poivre" lie connaissance avec une ravissante jeune femme aux longs cheveux châtains. Agathe Borne, de vingt-cinq ans sa cadette, a tâté brièvement du mannequinat et brûle pour la littérature - Henry Miller est son auteur de chevet. La voilà bientôt qui succombe au charme du journaliste de TF 1, alors au faîte de sa gloire. Elle rêve d'écrire ? Il sera son Pygmalion. Une tumultueuse liaison va bientôt les unir : voyages (Venise, Cap-Ferret, Corse...), écriture (ils vont cosigner un texte sur la photographe Diane Arbus), télévision (la jeune femme devient chroniqueuse dans l'émission littéraire de PPDA, sur TF 1, Vol de nuit), fêtes somptueuses (réveillon à l'opéra, dîners au Fouquet's) et, même, couverture de Paris Match montrant le couple, radieux, sur les marches du Festival de Cannes... Bref, une histoire qui oscille en permanence entre Voici et Belle du seigneur. Soudain, en 2008, la rupture. Agathe Borne, mèr... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
 http://www.lexpress.fr/culture/livre/ppda-poursuivi-pour-un-premier-plagiat_953403.html#xtor=AL-447

mardi 18 janvier 2011

Le bureau d'enquêtes accidents critique Eurotunnel pour l'incendie de 2008

Le bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) pointe du doigt la responsabilité d'Eurotunnel dans la gestion de l'incendie qui s'est déclaré en septembre 2008 dans le tunnel sous la Manche, dans un rapport publié sur son site internet. À l'issue de son enquête, le BEA-TT a émis une série de 39 recommandations, dont la majeure partie concerne l'opérateur du tunnel sous la Manche. "Un certain nombre de facteurs ont pénalisé directement les procédures d'évacuation et les opérations de lutte contre l'incendie", relève le BEA-TT. Les problèmes ont concerné aussi bien l'évacuation des personnes, avec par exemple "le mauvais positionnement du point d'arrêt du train", "les difficultés de communication entre le chef de train et les passagers" qui ne parlaient pas tous la même langue, ou encore "la condamnation de la porte de la voiture aménagée par laquelle devait s'effectuer normalement l'évacuation". De plus, plusieurs facteurs ont "pénalisé les opérations de lutte contre l'incendie" et le BEA-TT met en cause également l'organisation des opérations de secours, qui a conduit à une perte de temps. Enjeu essentiel Afin d'améliorer à l'avenir le système de gestion de la sécurité, le BEA-TT propose cinq pistes, portant notamment sur une meilleure recherche des défauts de sécurité, la formation du personnel ou encore la mise en oeuvre des recommandations issues de rapports d'enquêtes. Ce rapport, qui porte sur la situation au moment des faits, "est obsolète", a réagi une porte-parole d'Eurotunnel. "Eurotunnel a fait tout de suite les modifications nécessaires", a-t-elle rappelé, expliquant que la sécurité était un enjeu essentiel pour le groupe. À titre d'exemple, des agents contrôlent à présent les appareils électriques à l'intérieur des cabines des camions chargés sur les navettes et des explications sont données en neuf langues, a-t-elle détaillé. L'incendie survenu le 11 septembre 2008 n'avait pas fait de victimes mais, sur le plan matériel, tous les wagons de la navette de fret Eurotunnel ainsi que les camions qui y étaient chargés avaient brûlé. Le trafic avait été paralysé pendant plus de 30 heures et un retour à la normale n'avait été possible qu'en février 2009. http://www.lepoint.fr/societe/le-bureau-d-enquetes-accidents-critique-eurotunnel-pour-l-incendie-de-2008-17-01-2011-130002_23.php

lundi 17 janvier 2011

Suède : des vendeuses tenues d'afficher leurs mensurations

Nom, prénom, bonnet, tour de poitrine. Telles sont toutes les informations que l'on peut désormais lire sur les badges arborés par les vendeuses de Change. Ainsi en a décidé la direction de cette chaîne de lingerie suédoise qui dit vouloir rendre service à sa clientèle. Il fallait y penser : en comparant leur poitrine à celle de la vendeuse, les femmes peuvent choisir plus facilement les tailles des modèles. Humiliant, dites-vous ? C'est également l'avis des employées, obligées - étonnamment - de faire face à l'afflux d'une toute nouvelle clientèle masculine. " Il y a des pervers qui traînent dans la boutique pour voir quelle taille je fais ", confie l'une des vendeuses au journal syndical Handelsnytt. " Les gars qui vendent des caleçons ne montrent pas leur taille ", fait remarquer une autre. Pour la Suède, souvent considérée comme championne de la parité, c'est effectivement un comble...
 http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Suede-des-vendeuses-tenues-d-afficher-leurs-mensurations/(gid)/1470514

dimanche 16 janvier 2011

Soupçons de corruption sur les Golden Globes

La plainte a été déposée devant la Cour supérieure de Los Angeles, deux jours avant la remise annuelle des Golden Globes, prévue dimanche à 17 heures et retransmise par la chaîne NBC. L'Association de la presse internationale à Hollywood (HFPA), qui organise les Golden Globes, est poursuivie en justice par leurs anciens chargés de relations publiques, qui accusent ses membres d'accorder leurs prix en échange de cadeaux et d'avantages. Le texte de la plainte, dont l'AFP a obtenu copie, affirme que plusieurs membres de l'association "abusent de leurs positions et se prêtent à des arrangements peu éthiques et potentiellement illégaux" pour une association à but non lucratif comme doit l'être l'HFPA. Les journalistes de l'HFPA, 81 membres actifs, qui couvrent exclusivement le cinéma pour la presse internationale, accepteraient ainsi, toujours selon la plainte, des voyages et cadeaux de la part des studios, des producteurs et des distributeurs de films, en échange de leur soutien actif. "Les journalistes sont censés être indépendants et soutenir un film auprès des membres constitue un conflit d'intérêt", déclare à l'AFP Timothy McGonigle, l'avocat des plaignants, Michael Russell et Stephen Locascio. Ces derniers poursuivent également l'HFPA pour une supposée rupture abusive de contrat. Leur société aurait été brutalement remerciée après l'édition 2010 de la cérémonie, en dépit d'une promesse verbale de reconduction. Golden Globes régulièrement critiqués MM. Russell et Locascio assurent que c'est grâce à leur travail que les Golden Globes, qui n'en sont pas à leur premier scandale sur la vertu de leurs membres, auraient redoré leur blason dans les années 90, et seraient depuis 1996 diffusés sur la chaîne NBC. Ils réclament au moins 2 millions de dollars de dommages et intérêts. "Les allégations de Michael Russell et Steve Locascio n'ont aucun fondement", affirme l'HFPA à travers sa nouvelle société de relations publiques. "Ce n'est rien d'autre qu'un exemple de consultant mécontent dont le contrat n'a pas été renouvelé et qui essaie encore de tirer profit de la résonance internationale des Golden Globes", ajoute l'association. Les Golden Globes sont régulièrement critiqués par une partie de l'industrie hollywoodienne, qui raille la représentativité de leur collège de 81 membres, quand l'Académie décernant les Oscars compte 5.755 votants. Il est également souvent reproché à l'HFPA d'accorder ses nominations pour s'attirer la bienveillance des stars, davantage que pour la qualité de leurs prestations. Pour l'édition 2011, la presse hollywoodienne a notamment raillé les nominations d'Angelina Jolie et Johnny Depp dans les catégories de meilleurs acteurs pour "The Tourist", échec commercial cuisant et laminé par la critique
 http://lci.tf1.fr/culture/cinema/2011-01/soupcons-de-corruption-sur-les-golden-globes-6224943.html

samedi 15 janvier 2011

L'huissier se présente chez ce chef d'entreprise accompagné de gendarmes en arme: "J'ai vu la mort en face"

Jeudi matin, ce chef d’entreprise des Côtes d’Armor, en litige avec sa banque, et menacé d’une saisie immobilière, a eu la désagréable surprise de voir débarquer chez lui, un huissier, accompagné de gendarmes de la brigade de Dinan. « J’ai vu en face de moi une dizaine de gendarmes. La moitié d'entre eux pointaient leur arme sur moi comme si j'étais un forcené, j'ai vu la mort en face » explique le chef d’entreprise. Qui ajoute : « On aurait dit une intervention du GIGN. On est passé tous près de la grosse bavure ». Les gendarmes n’ont pas la même version des faits, indique Europe 1. « L’occupant des lieux ne répondait pas à nos appels, le silence est parfois précurseur de violence, d'où le recours à des renforts ». Selon le Sirpa Gendarmerie, ce chef d’entreprise, sans casier judiciaire, serait connu pour ses excès. Le Sirpa précisant que les gendarmes étaient au nombre de six devant la porte du quinquagénaire : quatre étaient en retrait, arme rangée et le major avait, lui, son arme sortie, le long de sa jambe. Un autre militaire pointait vers la fenêtre, en position d'appui… Un dispositif bien impressionnant, pour accompagner un huissier, non ?
 http://www.lepost.fr/article/2011/01/14/2370807_l-huissier-se-presente-chez-ce-chef-d-entreprise-accompagne-de-gendarmes-en-arme-j-ai-vu-la-mort-en-face.html#xtor=AL-235

jeudi 13 janvier 2011

La polémique linguistique fait rage chez Miss Belgique

Le couronnement de la plus belle femme du royaume aurait pu incarner un moment d'union et de détente, dans une Belgique en proie aux dissensions linguistiques. Il n'en fut rien. Controverse, attaques et justifications font les choux gras de la presse du plat pays, depuis dimanche, à l'occasion de l'élection de la nouvelle Miss Belgique. Dimanche soir, au casino de Knokke, Justine De Jonckheere, Miss Flandre Occidentale, une jeune étudiante en droit de 18 ans, est élue Miss Belgique 2011. Très vite, la polémique s'installe. En effet, la gagnante, d'expression néerlandophone, devance sa seconde dauphine, Larissa de Castro (Miss Flandre Orientale) mais surtout sa première dauphine, "la Liégeoise Chloé Saive, jugée beaucoup plus charmante par la plupart des observateurs... mais ne parlant pas néerlandais", observe le site internet de Sud Presse, un groupe de presse belge francophone consacrant un dossier complet à ce sujet, intitulé "Miss Belgique 2011, une Miss très polémique" (voir ici). "Faut-il être bilingue pour devenir Miss? La question est ouverte", interroge Sud Presse qui souligne, de plus, que "Miss Brabant Wallon, Maureen Lazard, soulève une question bien plus grave: selon elle, le concours est truqué, ce qu'elle a prouvé en donnant le nom de la gagnante... une heure avant la proclamation". Une "chouchoute" néerlandophone Ainsi, interviewée, dimanche, dans les coulisses du concours de beauté par Radio Nostalgie, après son élimination, mais avant la victoire de Justine De Jonckheere, Maureen Lazard répondait, à la question "Qui va gagner?", en ces termes : "On le sait depuis le début, c'est Justine de Jonckheere. C'est la chouchoute de Darline (Darline Devos, la présidente néerlandophone du comité Miss Belgique, NDLR)." "Quatre mois avant la fin, on savait qui c'était", assène la candidate (écoutez-la, ici). "Pour Miss Namur, Justine aurait eu un traitement de faveur du début jusqu'à la fin", analyse le site internet belge 7 sur 7 qui rapporte également, lundi, que ces accusations sont "catégoriquement" niées par Darline Devos "dont le vote compte pour 1/3 avec celui du jury et celui du public". "Pour moi, il s'agit uniquement de jalousie", se défend Miss Belgique 2011, dans une interview, mardi, sur le même site (voir ici) : "Je pense que c'est la déception qui parle. Ca devrait aller mieux dans quelques semaines. Il n'y a pas que Darline qui vote, il y a aussi le public et le jury. Et je ne connaissais pas les membres du jury donc comment vouliez-vous que je triche?" L'argent des SMS Tricherie, le mot est lâché. Lundi, le grand-père de Lara Binet, Miss Province de Liège (francophone), contactait La Dernière Heure Les Sports pour indiquer qu'il attaquait le comité de Miss Belgique en justice "pour tricherie et abus de confiance", rapporte le quotidien belge, le lendemain. Son exigence : obtenir le remboursement des 14.000€ de SMS en faveur de sa petite-fille. "Ils (le comité Miss Belgique, NDLR) nous avaient affirmé que la Miss qui recevrait le plus de votes SMS gagnerait le prix de Miss SMS mais était également assurée d'une place en finale", explique-t-il, poursuivant : "Pas une seule fois au cours de la soirée, il n'a été fait état des votes SMS que l'on pouvait par contre voir sur le site du Comité." Or, d'après lui, "Lara était en tête avec plus de 14.000 messages. Nous demandons qu'ils restituent l'argent de ces SMS. Chacun coûtait 1 euro. Donc, nous désirons que plus de 14.000 euros soient reversés aux Restos du Cœur de Liège car nous estimons que les votes viennent principalement de cette région". "Se frapper sur la cafetière" Dans une Belgique déchirée par les conflits linguistiques entre les deux communautés d'expression néerlandophone et francophone (sans compter la communauté germanophone), les problèmes politiques s'immiscent donc jusque dans le concours Miss Belgique. "Chaque année pointées du doigt par la presse du nord du pays, les lacunes des jeunes filles francophones dans l'apprentissage du néerlandais sont le sujet préféré de nombreux journalistes flamands", note La Dernière Heure Les Sports, mardi, dans un contexte où les rumeurs selon lesquelles les candidates néerlandophones seraient privilégiées ont la dent dure. Lucie Demaret, Miss Hainaut francophone, lance même un message aux futures candidates à l'élection, mardi, sur le site 7 sur 7 (voir ici) : "Je déconseille vivement aux francophones de participer à ce concours." On pouvait aussi, par exemple, lire, mardi, sur le site de Sud Presse que "quelques-unes des candidates ont déclaré que la Belgique devrait se séparer. L'une d'entre elles aurait déclaré: 'Bart de Wever (un homme politique belge néerlandophone, NDLR) a raison. Flamands et Wallons n'ont plus rien en commun.'" Et un internaute de s'amuser, dans un message posté sur ce site : "Grâce à ces jeunes donzelles, on va tous et toutes se frapper sur la cafetière." "On va vraiment y parvenir, à la séparation", conclut-il.
 http://lci.tf1.fr/people/2011-01/la-polemique-linguistique-fait-rage-chez-miss-belgique-6219903.html

mercredi 12 janvier 2011

Scandale de la dioxine : l'UE veut contre-attaquer

Les crises alimentaires provoquées par des contaminations des aliments pour les animaux sont récurrentes au sein l'Union européenne : Belgique en 2006, Italie en 2008, Irlande en 2009... et désormais, Allemagne. Environ 4700 exploitations agricoles ont été fermées à titre préventif la semaine dernière dans ce pays, après la découverte d'une contamination à la dioxine. Des niveaux de ce résidu toxique deux fois supérieurs à la normale ont été décelés dans plusieurs poules d'élevage. Le ministère fédéral de la Consommation a précisé samedi que les volailles avaient été abattues et leurs carcasses détruites. Des oeufs potentiellement contaminés ont été exportés vers le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ainsi que vers la France dans une moindre mesure - même s'ils contenaient des niveaux a priori faibles de dioxine. Désormais, c'est dans de la viande de porc que la contamination a été décelée. "Cette viande n'est donc pas commercialisable (...), les animaux vont devoir tous être abattus et leurs carcasses seront brûlées", a indiqué un porte-parole du ministère de la Consommation de Basse-Saxe. Il n'a pu préciser le taux exact détecté, ni même si la limite était largement franchie ou non. Face à l'ampleur de la crise outre-Rhin, et face à la répétition de ces scandales, la Commission européenne envisage de réglementer les activités des fabricants de compléments alimentaires pour animaux afin de rassurer les consommateurs. Une réunion lundi soir à Bruxelles avec les représentants de l'industrie a été très "décevante", car "aucune proposition concrète n'a été présentée" pour éviter les contaminations comme celle à la dioxine découverte en Allemagne, a reconnu un des porte-parole de la Commission. Les industriels ont donc été priés de revenir avec des propositions "à la fin du mois" de janvier pour permettre des actions sur une base volontaire. Sinon la Commission envisage de réglementer au niveau européen, a-t-il indiqué. Les soupçons qui pèsent sur Harles und Jentzsch La ministre allemande de l'Agriculture Ilse Aider s'est prononcée en ce sens. Elle a annoncé lundi son intention de proposer au niveau européen une interdiction de produire sur un même site à la fois des produits destinés à l'alimentation des animaux et des graisses "techniques" destinées à l'industrie. Elle a également préconisé un "durcissement des procédures d'agrément pour les fabricants de compléments alimentaires pour animaux". Car si l'origine exacte de la contamination reste incertaine, les soupçons sur une entreprise du nord du pays, dans le viseur des autorités depuis le début du scandale, se multiplient. Il s'agit du fabricant de graisses animales Harles und Jentzsch, soupçonné d'avoir mélangé des huiles destinées à l'industrie à des graisses destinées aux aliments pour animaux. Des soupçons d'escroquerie et de fraude fiscale s'ajoutant aux possibles infractions à la législation sanitaire. "Beaucoup de choses laissent à penser que l'entreprise a trompé ses clients et a transformé des acides gras de faible qualité en aliments à bétail chers", a déclaré ce week-end le porte-parole du ministère de l'Agriculture de l'Etat régional de Basse-Saxe, Gert Hanne, à un quotidien régional. Les propositions de la ministre allemande de l'Agriculture devaient être discutées mardi à Bruxelles par les représentants des gouvernements de l'UE réunis au sein du comité permanent pour la sécurité animale. La Belgique devait notamment présenter les mesures de contrôle mises en place dans le Royaume depuis la contamination de 1999. La crise avait fait chuter le gouvernement dirigé par le chrétien démocrate flamand Jean-Luc Dehaene et coûté des milliards d'euros pour dédommager les éleveurs. Aucune décision n'était toutefois attendue mardi à l'issue de cette réunion d'experts. Le sujet devrait en revanche être discuté par les ministres de l'Agriculture lors de leur réunion le 24 janvier.
 http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-01/scandale-de-la-dioxine-l-ue-veut-contre-attaquer-6218826.html

mardi 11 janvier 2011

Un député britannique écroué dans le scandale des notes de frais

Un premier parlementaire britannique a été condamné vendredi à 18 mois de prison ferme pour avoir falsifié ses notes de frais, à l'instar de plusieurs de ses collègues Trois autres députés et deux membres de la chambre haute attendent d'être jugés dans le cadre de ce scandale qui a éclaté en 2009 et éclaboussé des centaines de parlementaires, sommés de rembourser les sommes indûment perçues - au total plus d'un million de livres sterling (1,2 million d'euros). Député du nord de l'Angleterre, David Chaytor, 61 ans, a avoué avoir frauduleusement obtenu le remboursement sur les deniers publics des montants de son loyer et de celui de sa mère et il a été immédiatement exclu du Parti travailliste. Le président du tribunal, John Saunders, a estimé qu'il méritait cette humiliation publique, "conséquence inévitable", selon le juge, pour "ceux qui aspirent à de hautes fonctions, avec l'influence qui leur est inhérente, mais escroquent ensuite les administrés qui les ont élus". La presse a révélé que les parlementaires impliqués dans ce scandale, qui touche tous les partis, s'étaient fait rembourser une vaste gamme de services et de produits, allant du papier toilette à la nourriture pour chien en passant par le nettoyage de douves et la construction d'un abri décoratif pour canards. Dans un premier temps, David Chaytor avait nié les faits qui lui étaient reprochés, évoquant une "erreur impardonnable dans (ses) procédures comptables" et il encourait sept ans de prison. Mais ses aveux tardifs lui ont valu une certaine clémence. Outre sa peine, il devra s'acquitter des frais de poursuites http://www.lexpress.fr/actualites/2/un-depute-britannique-ecroue-dans-le-scandale-des-notes-de-frais_950725.html

lundi 10 janvier 2011

Dioxine : mauvaise passe pour la viande allemande

La ministre allemande de l'Agriculture ne décolère pas. Dans un entretien au journal dominical Bild am Sonntag, Ilse Aigner a appelé à des sanctions sévères contre les responsables du scandale à la dioxine en Allemagne. Et de souligner : "On ne peut se débarrasser du soupçon qu'énergie criminelle et manque de scrupule effrayant sont associés". Car le scandale a des effets qui vont bien au-delà des frontières allemandes. Les premières mesures de restriction ont été annoncées ce week-end : samedi, la Corée du Sud et la Slovaquie ont interdit temporairement les importations de viande allemande. L'agence russe de surveillance de l'agriculture a également annoncé un renforcement des contrôles sur la viande en provenance d'Allemagne et d'autres pays européens, sans toutefois préciser lesquels. Environ 4700 exploitations agricoles ont été fermées à titre préventif cette semaine en Allemagne, après la découverte de cette contamination. Des niveaux de dioxine deux fois supérieurs à la normale ont été décelés dans plusieurs poules d'élevage. Le ministère fédéral de la Consommation a précisé samedi que les volailles avaient été abattues et leurs carcasses détruites. L'origine exacte de la contamination reste incertaine, mais les soupçons sur l'entreprise du nord du pays, dans le viseur des autorités depuis le début du scandale, se multiplient. Premières réouvertures d'exploitations Ces annonces de restriction des importations font poindre la menace d'une extension de la crise aux viandes de porc et de volaille, alors qu'en Allemagne, les résultats des derniers tests étaient plutôt rassurants. Le ministère allemand de l'Agriculture a annoncé samedi que trois tests effectués dans des abattoirs à volailles destinées à la distribution ont donné des résultats "largement inférieurs à la limite autorisée". Six autres tests pratiqués sur de la viande de porc ont également laissé apparaître un niveau de dioxine compatible avec la réglementation, a-t-il ajouté. Plusieurs centaines d'exploitations fermées par précaution ont pu rouvrir, a indiqué samedi soir le ministère de l'Agriculture, précisant qu'il s'agissait essentiellement d'exploitations laitières. Le ministère espère que d'autres exploitations pourront rouvrir dans les jours qui viennent. "Dès que nous recevons des résultats qui écartent tout risque" l'exploitation peut reprendre son activité, a ajouté le porte-parole. Du côté des enquêteurs, les reproches envers le fabricant de graisses animales Harles und Jentzsch s'élargissent, des soupçons d'escroquerie et de fraude fiscale s'ajoutant aux possibles infractions à la législation sanitaire. "Beaucoup de choses laissent à penser que l'entreprise a trompé ses clients et a transformé des acides gras de faible qualité en aliments à bétail chers", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Agriculture de l'Etat régional de Basse-Saxe, Gert Hanne, à un quotidien régional. L'écrasante majorité des entreprises touchées se trouve en Basse-Saxe, où la société Harles und Jentzsch a livré en novembre et décembre des graisses contaminées destinées à la fabrication d'aliments pour animaux. La mesure frappe surtout des élevages porcins, mais aussi des entreprises laitières, et durera jusqu'à ce que soit prouvée l'absence de contamination dans leurs produits.
http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-01/dioxine-mauvaise-passe-pour-la-viande-allemande-6217483.html

dimanche 9 janvier 2011

Jeudi Noir squatte un immeuble à côté de l'Elysée

LOGEMENT - Les militants s'étaient fait exclure fin 2010 du précédent «squat» Place des Vosges... Ils auront pour voisins Brice Hortefeux et Nicolas Sarkozy. Ils logent au 22 avenue Matignon, dans le 8e arrondissement de Paris. Dans un «immeuble de standing», de huit étages. «A cinquante mètres de la place Beauvau et de l'hôtel Bristol, avec vue sur le palais de l'Elysée», claironne un communiqué diffusé vendredi par le collectif Jeudi Noir qui, ainsi, «met le gouvernement sous surveillance». Le collectif qui lutte contre «l'inaction des pouvoirs publics contre le mal-logement» a réquisitionné l'ancien siège de Saint-Honoré Assurance, «inoccupé depuis 2006», pour «dénoncer l'indifférence du gouvernement vis-à-vis d'une crise du logement qui s'aggrave à mesure que se gonfle la bulle immobilière». Sarkozy devra «affronter la crise du logement» «Les galériens du logement», la trentaine d'étudiants expulsés de l'immeuble de Place des Vosges, ont pénétré dès lundi 27 dans les locaux, «constat d'huissier à l'appui», mais ne l'ont révélé que ce vendredi. «Tous les matins en se rasant, Sarkozy devra désormais affronter la réalité de la crise du logement», explique le collectif. Les militants réclament un plafonnement des loyers et la construction de logements sociaux.
 http://20min.fr/a/649054

samedi 8 janvier 2011

Enquête ouverte sur le scandale du Mediator

Depuis la révélation des dangers courus par les patients utilisant le Mediator, médicament destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, les témoignages accablants s'accumulent. Aussi le parquet de Paris a-t-il ouvert une enquête préliminaire, qui a été confiée aux gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp). Cette décision a été prise en décembre, "avant les premières plaintes, à la suite des révélations parues dans la presse" à propos du Mediator, a-t-on souligné de source judiciaire, précisant qu'à l'heure actuelle "une dizaine de plaintes ont été déposées" à Paris. Samedi, le laboratoire a réagi, adoptant une attitude d'ouverture et de transparence. "Le groupe collaborera pleinement à toutes les enquêtes", a annoncé une porte-parole de Servier. "C'est une bonne nouvelle, cela va enfin permettre d'établir la vérité", a-t-elle ajouté, en soulignant que les enquêteurs pourront se baser "sur de vrais documents officiels". Aucune perquisition au siège du groupe n'a encore eu lieu, a précisé la porte-parole. "Première victoire pour les victimes" De son côté, le président de l'Association des victimes de l'isoméride et du Mediator (AVIM), qui va déposer mardi cent dix plaintes contre le laboratoire Servier, a salué l'ouverture de enquête préliminaire, selon lui "une première victoire pour les victimes". Le Mediator a été commercialisé en France de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché. Utilisé par cinq millions de personnes, il pourrait être responsable d'au moins 500 à 2000 décès, selon les estimations. Or les signaux d'alarme n'ont pas manqué au fil des années. Un rapport commandé par le laboratoire Servier, celui-là même qui fabriquait le Mediator, avait ainsi établi en octobre 2009 un lien entre le médicament et l'apparition de valvulopathies, une maladie cardiaque grave pouvant entraîner la mort. "Le Mediator, ce n'est que trois morts" Malgré cela, le laboratoire n'avait pas demandé la suspension de la commercialisation de son médicament, comme il en a pourtant la possibilité. Et le patron de Servier, Jacques Servier, fondateur et président du laboratoire, a de nouveau minimisé dernièrement la dangerosité du Mediator lors de ses voeux à son personnel. "Le Mediator, ce n'est que trois morts", aurait-il déclaré, selon Libération. "500 est un très beau chiffre marketing, mais il ne s'agit que de 3 morts. Les autres avaient déjà des valvulopathies". Si le médicament a été finalement retiré du marché, c'est à la suite des travaux d'une praticienne brestoise, Irène Frachon, qui a elle aussi dénoncé les dangers du médicament. Mais pour cela, elle s'est heurtée à de nombreux obstacles. Dans une récente interview, elle notait ainsi que "parmi les responsables des autorités sanitaires, parmi la communauté pharmacologique et cardiologique, il y a des personnes proches" du laboratoire Servier. "Les conflits d'intérêt sont palpables", soulignait-elle. Avant cela, des médecins de l'Assurance maladie de la région Bourgogne avaient alerté l'Agence du médicament dès mars 1998 du coût très élevé du médicament pour la collectivité ainsi que de son "efficacité" et de sa "sécurité". Et dès les années 70, soit dès le début de la commercialisation du Mediator, des praticiens avaient souligné les risques présentés par cette substance. Ce qui ne l'aura pas empêché d'être prescrite pendant plus de trente ans...
 http://lci.tf1.fr/science/sante/2011-01/enquete-ouverte-sur-le-scandale-du-mediator-6217286.html

Des armes à feu passent sans encombre la sécurité des aéroports

Pour démontrer les failles de sécurité, deux reporters d'Envoyé spécial ont fait passer un 9mm à Marseille et à Roissy. La sécurité au rabais", titre Envoyé spécial. Ce jeudi, l'émission de France 2 diffusée à 20h35 s'intéresse aux sociétés privées de sécurité - et à leurs failles. Pour illustrer leur propos, les journalistes ont fait passer une arme, un 9mm, à deux reprise dans les aéroports de Roissy et Marseille. Sans aucun problème. Passagers avec leurs bagages à l'aéroport de Detroit Le pistolet, démonté en plusieurs parties, avait été placé dans deux bagages à main différents. Lors du vol retour, l'une des journalistes s'est même filmée en train de remonter l'arme dans les toilettes de l'avion. "Cette affaire, si elle est vraie, démontre la perfectibilité du système et la nécessité de la présence de policiers lors de la formation des agents de sécurité, et pendant les fouilles" insiste le secrétaire général du syndicat policier Synergie-Officiers. "Mais on ne peut pas revenir en arrière, le police ne peut pas se substituer aux sociétés de sécurité privées pour les fouilles dans les aéroports". "Il faut absolument un contrôle de l'Etat sur les systèmes de fouilles", a-t-il ajouté, demandant la tenue d'un "audit sur la sécurité dans les aéroports"
 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-armes-a-feu-passent-sans-encombre-la-securite-des-aeroports_950227.html

vendredi 7 janvier 2011

Le scandale des oeufs contaminés à la dioxine s'étend en Europe

Un nouveau scandale alimentaire secoue l'Allemagne : une important quantité d'œufs sont contaminés à la dioxine. L'affaire courait depuis quelques jours, mais a pris davantage d'ampleur. Mercredi, le ministère de l'Agriculture a reconnu que 136 000 de ces œufs contaminés avaient été exportés début décembre aux Pays-Bas voisins. Ce jeudi, c'est au tour du Royaume-Uni de retrouver et de retirer du marché des produits contenant ces œufs. En cause, l'alimentation des poules. Un producteur de graisses destinées à la fois à des applications industrielles et à de l'alimentation pour animaux, Harles und Jentzsch, a utilisé pour la nourriture des volatiles des matières premières destinées à la fabrication de papier et provenant des résidus d'un fabricant de bio-diesel, contenant de la dioxine. Cette substance est classée comme cancérigène par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Son absorption en petite quantité n'est pas immédiatement dangereuse, mais le corps humain l'élimine difficilement. La confiance des consommateurs allemands ébranlée Dans un pays secoué il y a quelques années par plusieurs affaires de viande avariée et l'an dernier de fromage infesté de listeria et, déjà, d'œufs bio contaminés à la dioxine, ce nouveau scandale vient encore ébranler la confiance des consommateurs. Plusieurs fédérations de protection des consommateurs recommandaient en début de semaine aux Allemands qui consomment en moyenne chacun plus de 200 œufs par an, de réfréner leur appétit. Le quotidien berlinois «Berliner Zeitung» plaide pour «une obligation de déclaration sur tous les emballages de la composition des aliments des animaux». Au Royaume-Uni, de chercher les produits contaminés La Grande-Bretagne a été informée jeudi de la présence de produits contaminés par ces œufs, via les Pays-Bas où ils étaient destinés à l'industrie de transformation. Reste à savoir s'il s'agit de mayonnaise, pâtisseries, shampoings, etc. L'identification est du ressort des autorités britanniques. La Commission européenne se veut néanmoins rassurante. Si les 136 000 œufs ont été contaminés, le dosage de dioxine «sera faible» et les mélanges «devraient l'avoir diluée», affirment ses experts. Les Britanniques pourront toutefois obtenir des informations des Néerlandais. La Commission européenne a demandé aux Pays-Bas de vérifier auprès des importateurs la destination de ces oeufs suspects et l'usage qui en a été fait.
http://www.leparisien.fr/international/le-scandale-des-oeufs-contamines-a-la-dioxine-s-etend-en-europe-06-01-2011-1215895.php

jeudi 6 janvier 2011

Asnières - Les vœux du maire au bowling de l’Etoile

Délaissée, la salle municipale d’Asnières (Hauts-de-Seine). Pour célébrer la nouvelle année, les employés de cette ville de 90.000 habitants vont festoyer… au pied de l’Arc de Triomphe ! Privatisé par le maire socialiste Sébastien Pietrasanta, le Duplex, adresse « chic et branchée » du XVIe arrondissement de Paris, accueillera demain soir quelque 900 élus et agents municipaux d’Asnières. Au programme, jusqu’à 2 heures du matin : dîner cosy et bowling 15 pistes. « C’est bling-bling et totalement décalé en période de crise » peste l’ancien maire UMP, Manuel Aeschlimann. Et les Asniérois ont de quoi être furieux : «eux n’auront droit, pour leurs vœux, qu’au gymnase municipal ! » Réplique agacée de Sébastien Pietrasanta, qui affirme s’être posé la question en 2009 de supprimer purement et simplement cette soirée : « La convivialité est encore plus importante dans les moments difficiles. Or on s’est aperçu, ces dernières années, que plusieurs employés municipaux ne pouvaient pas participer à la fête car ils étaient réquisitionnés pour l’organiser. Nous avons voulu que, cette fois, tout le monde puisse en profiter… » 89 € par personne La mairie a donc organisé un appel d’offres, auquel ont répondu cinq sociétés spécialisées dans l’événementiel. L’agence KMC, qui travaille avec le Duplex, a remporté la mise. « On ne peut pas me reprocher d’être bling-bling, s’emporte Pietrasanta. J’ai été élu contre cela ! D’ailleurs, le budget alloué aux fêtes et aux cérémonies a diminué de 22 % depuis 2008, date à laquelle j’ai pris la tête de la mairie… » Reste que, pour les Asniérois, la facture de la soirée a du mal à passer : 89 € par personne, soit une enveloppe globale de plus de 80.000 €. « Nous avons fait les comptes. Cela revenait plus cher de louer du matériel de sonorisation et de faire venir un traiteur », jure le maire PS. Il souligne également que, en 2008, avec son prédécesseur UMP, « les frais pour cette soirée de vœux s’élevaient à 110 € par agent ». « Mais cette somme tenait compte des cadeaux de Noël offerts aux employés et à leurs enfants », rétorque Manuel Aeschlimann. Qui a quand même retourné son carton d’invitation à la mairie. « J’y passerai pour qu’il ne soit pas dit que je snobe le personnel communal », précise-t-il. Pas de doute : demain soir, l’ambiance sera chaude.
 http://www.francesoir.fr/societe/asnieres-les-voeux-du-maire-au-bowling-de-l-etoile.82701

mercredi 5 janvier 2011

140 millions en 2010 pour faire la pub des retraites ou de l'armée de terre?

140 millions. C'est la somme qu'aurait dépensé le gouvernement français en 2010 pour des campagnes de publicité portant notamment sur la réforme des retraites, la promotion de l'activité physique ou l'armée de terre, selon le Canard Enchaîné. Ces trois grandes campagnes ont été confiées à des sociétés détenues par l'industriel Vincent Bolloré, ami de Nicolas Sarkozy qui l'avait invité sur son yacht juste après son élection en 2007, ajoute l'hebdomadaire satirique. Matignon a précisé que toutes les dépenses avaient été engagées selon les procédures légales contraignantes. "Tous les marchés de communication sont passés selon les règles des marchés publics, avec une commission d'appel d'offres. Le Premier ministre n'est pas même consulté", dit-on dans l'entourage de François Fillon. Selon le Canard enchaîné, 11 millions d'euros ont été facturés par des sociétés contrôlées par Vincent Bolloré, Havas et Aegis, pour défendre dans des publicités la réforme des retraites contestée jusqu'à son adoption finale en novembre. La campagne d'affichage destinée à promouvoir l'exercice physique par affichage, dans dix villes, du slogan "bouger c'est facile" a coûté 10,5 millions d'euros. Celle destinée à encourager l'enrôlement dans l'armée de terre est revenue à 6,4 millions d'euros. La campagne pour l'armée a été décidée par le ministère de la Défense et non par le service d'information du gouvernement, rattaché à Matignon, qui centralise toutefois l'achat d'espaces, ont précisé les services du Premier ministre.
http://lci.tf1.fr/politique/2011-01/140-million-pour-faire-la-pub-des-retraites-ou-de-l-armee-de-terre-6211825.html

mardi 4 janvier 2011

Un scandale éclabousse la marine américaine

Le commandant Owen P. Honors Jr sait comment s’y prendre pour divertir ses marins, comme le démontrent des vidéos diffusées ce weekend sur le site internet du quotidien «Virginian Pilot». Sur les séquences, on voit des hommes et des femmes de l’Uss Enterprise s’amuser en simulant des actes obscènes, allant de fausses masturbations à des propos homophobes, en passant par la simulation d’un examen rectal. Une autre scène montre un militaire ayant des relations sexuelles dans sa chambre avec un âne. Les films ont été réalisés entre 2006 et 2007, mais n'ont été rendus publics que ces derniers jours. Destinés au divertissement des troupes présentes sur le navire, ils n’auraient été montrés qu’à l’équipage de l’Uss Enterprise. Le porte-parole de la Marine a qualifié ces vidéos de «clairement inappropriées». Une enquête a été ouverte. Mais pour le moment, aucune sanction n’a été requise contre les responsables et particulièrement contre le commandant Owen P. Honors Jr, officier en second pendant les faits.

 Il existe une vidéo sur Youtube mais elle est trop choquante pour la diffuser ici

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Un-scandale-eclabousse-l-Enterprise-18793017

lundi 3 janvier 2011

Les SMS d’Orange bégayent le soir du réveillon

Plus de 126 millions de SMS ont été échangés dans la nuit de la Saint-Sylvestre sur le réseau Orange. Record battu pour l’opérateur ravi. Mais, parmi eux, combien étaient de simples copies ? Ce soir-là, des clients de la filiale de France Télécom ont, comme la majorité des Français, adressé leurs vœux en envoyant un texto à leurs parents et amis. Enfin, façon de parler… Car ce n’est pas un, mais dix, vingt, cent petits messages, voire plus, qu’ils ont, sans le savoir, expédié via leur téléphone mobile, à chaque destinataire ! Jusqu’à 400 € de facture Beaucoup d’abonnés ont très vite dépassé leur forfait. En un week-end, leur facture a grimpé en flèche au point, pour certains, d’atteindre les 400 €. Parfois, le SMS s’est même, sans raison apparente, transformé en MMS, c’est-à-dire en message qui transmet à la fois des photos, des vidéos et du son. Petit détail qui a fait bondir plus d’un infortuné : hors forfait, le MMS coûte deux fois plus cher qu’un SMS chez Orange, soit 30 centimes l’unité. Quel est le nombre de victimes de ce bogue du Jour de l’An? Difficile à dire. Orange n’avait pas encore eu vent du dysfonctionnement hier dans l’après-midi lorsque nous l’avons joint. C’est un client de l’opérateur qui a alerté notre journal en envoyant un courriel au « Parisien » - « Aujourd’hui en France ». « Je n’ai été alerté que par la répétition des accusés de réception de mon SMS puis par mes correspondants submergés de messages, jusqu’à 24 fois le même sur le portable d’une amie », nous a-t-il écrit. Sur le forum d’entraide d’Orange, une trentaine de clients avaient déjà raconté leurs déboires, ces deux derniers jours. Ils étaient d’autant plus remontés que le service clients de l’opérateur était aux abonnés absents ce week-end : aucun ne semble avoir réussi jusque-là à s’entretenir avec un conseiller au téléphone. Nul doute que les oreilles des téléopérateurs d’Orange vont chauffer dès ce matin à la première heure. L’opérateur arrivera-t-il à gérer la kyrielle d’appels de clients en colère après leur
mésaventure du réveillon.
 http://www.leparisien.fr/economie/les-sms-d-orange-begayent-le-soir-du-reveillon-03-01-2011-1210960.php

dimanche 2 janvier 2011

Le cri d'indignation d'un grand résistant français devient un best-seller

Avec 500.000 exemplaires vendus en deux mois, "Indignez-vous !", court manifeste écrit par Stéphane Hessel, grand résistant à l'occupation nazie et figure humaniste de la gauche française, est devenu un phénomène politique en France et un best-seller qui gagne l'international. "Le motif de base de la Résistance était l'indignation. Nous, vétérans des mouvements de résistance, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la Résistance et de ses idéaux. Nous leurs disons: prenez le relais, indignez-vous", écrit cet ancien diplomate, âgé de 93 ans, dont la vie traverse les tumultes de l'histoire du XXe siècle. Né en 1917 à Berlin dans une famille juive, naturalisé français en 1937, Stéphane Hessel a été résistant, rescapé du camp de concentration de Buchenwald et l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Alors que "la fin n'est plus bien loin", ce militant social-démocrate, veut aider, par cet opus de 20 pages au titre accrocheur, les jeunes à identifier "les raisons de s'indigner", "moins nettes dans un monde trop complexe" qu'à l'époque du nazisme ou de la décolonisation où "c'était relativement simple". Son inventaire reste très général. En France, il s'en prend à la politique du président Nicolas Sarkozy, dénonçant une "société de soupçons à l'égard des immigrés", la "remise en cause des retraites" ou le pouvoir "insolent" de l'argent avec "ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat". Au niveau mondial, c'est "la dictature des marchés financiers", "l'écart entre les très riches et les très pauvres qui ne cesse de s'accroître" ou le blocus de Gaza ("son indignation principale") qui "peut expliquer l'envoi des rockets du Hamas" sur Israël. Lancé le 20 octobre à 8.000 exemplaires par Indigène, une petite maison d'édition du sud de la France, "Indignez-vous!", porté par des réseaux associatifs et de libraires indépendants, caracole en tête des ventes avec son prix modique de trois euros. "On prépare le onzième retirage. Cela fera 800.000 exemplaires !", compte l'éditrice, Sylvie Crossman, qui croule sous les mails de lecteurs enthousiastes et les demandes d'interview ou de conférences du nonagénaire. "Par son aura personnelle et sa vie extraordinaire, Stephane Hessel fait le pont entre la grande résistance historique et des petites pratiques de résistance au quotidien. C'est un cri de ralliement de toutes les indignations" souligne-t-elle à l'AFP. Dans un climat social tendu, marqué par la crise et l'échec des grandes manifestations de l'automne contre la réforme du régime des retraites, "Hessel a catalysé l'attente de beaucoup de Français", renchérit le philosophe Edgar Morin. "Son message, c'est : +Osez, manifestez, ne restez pas dans la résignation+". Mais le succès dépasse les frontières et des demandes de traduction affluent de toute l'Europe, mais aussi de Corée du Sud ou des Etats-Unis. "Nous sommes aussi enthousiasmes que les lecteurs français", écrit une libraire de Namur (sud de la Belgique) à Sylvie Crossman. Du fait de ses propos sur la Palestine, "un journaliste du grand quotidien turc Hürriyet lui a dit que le coeur des stambouliotes battait à l'unisson d'Indignez-vous !" rapporte l'éditrice. Et "un journaliste japonais lui a demandé si son livre ne reflétait pas la gravité de la situation du monde". A seize mois de la présidentielle française, Stéphane Hessel se dit conscient d'avoir créé une attente sur une suite politique à son livre. Mais le vieil homme, qui plaide pour une candidature de la patronne du Parti socialiste Martine Aubry, se veut lucide, admettant que l'indignation n'est pas un programme électoral. "Indignez-vous!, ce n'est pas grand chose, c'est peut-être le premier étage d'une fusée", résume-t-il.
 http://www.lepoint.fr/culture/le-cri-d-indignation-d-un-grand-resistant-francais-devient-un-best-seller-02-01-2011-1281260_3.php

samedi 1 janvier 2011

.Nouveau scandale alimentaire en Chine

De grandes quantités de nouilles de riz fabriquées avec des grains gâtés et des additifs potentiellement cancérigènes sont en vente dans le sud de la Chine, pays où les scandales alimentaires sont fréquents, a rapporté aujourd'hui la presse officielle. Une cinquantaine d'usines de la ville de Dongguan, près de Hong Kong, produisent quotidiennement environ 500 tonnes de pâtes à base de riz desséché ou moisi, a assuré le Quotidien de la jeunesse de Pékin. Ce scandale a été révélé grâce à des inspections sanitaires menées début décembre. Les grains de riz pourris sont blanchis grâce à des substances chimiques telles que le dioxyde de souffre, les usines parvenant en ajoutant des additifs à fabriquer trois kilos de nouilles avec un kilo de riz. Le riz de piètre qualité était à l'origine destiné à l'alimentation animale, avant que son affectation ne change en raison de la hausse des prix des denrées constatée courant 2010, a précisé le quotidien. Les nouilles de riz, souvent frites et mélangées à des légumes, sont un mets de base dans le sud de la Chine. La Chine est régulièrement confrontée à des scandales alimentaires. Parmi les récentes affaires figurent des huiles de cuisine recyclées, des oeufs teintés avec des colorants nocifs, des champignons cancérigènes, du tofu (pâte de soja) contrefait ou du vin frelaté. Le scandale le plus retentissant reste celui du lait contaminé à la mélamine qui, en 2008, avait provoqué la mort de six enfants et rendu malade 300.000 autres. Vingt-et-une personnes avaient été jugées pour leur implication dans le trafic. Deux avaient été condamnées à mort et exécutées. Ce scandale avait pris une tournure planétaire et entraîné à l'étranger des embargos durables sur les produits laitiers chinois.n La Chine a promis en septembre dernier une stricte application de la peine de mort pour les coupables des plus graves infractions à la sécurité alimentaire. http://www.google.fr/url?sa=t&source=news&cd=3&ved=0CEUQqQIwAg&url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Fflash-actu%2F2010%2F12%2F31%2F97001-20101231FILWWW00394-nouveau-scandale-alimentaire-en-chine.php&ei=-hwfTcP-N8HJswaGrsT-DA&usg=AFQjCNFdr_SZKFNNTGBWu-zMQQ2Y1BDqUA&sig2=i-t-nnhABjBHNHUOa12-tg