mardi 30 novembre 2010

Nicolas Anelka aurait quitté les Bleus si on l'avait forcé à chanter le Marseillaise

Le footballeur explique son rapport à l'hymne national dans un entretien aux Inrocks... En douze années passées sous le maillot bleu, Nicolas Anelka n’a jamais chanté la Marseillaise. Cela ne lui a même jamais traversé l’esprit, comme il l’explique aux Inrocks, dans une interview croisée avec le rappeur Booba. Les deux potes, qui se sont rencontrés lors d’un barbecue chez Omar, d’Omar et Fred, brassent quelques sujets sensibles autour du thème de la patrie. A propos de l’hymne national, Anelka se lâche: «En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe.» Il lui a suffi d’insulter Raymond Domenech pour cela. Au cours de la discussion, le buteur de Chelsea répète qu’il ne jouera plus jamais en bleu, même au terme de ses 18 matchs de suspension. Il nie aussi de nouveau avoir prononcé les mots placardés en Une de l’Equipe («Va te faire enculer, sale fils de pute»), au surlendemain de France – Mexique (0-2). «Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman» Enfin, cinq mois après le fiasco des Bleus, Anelka livre aussi une analyse ethnologique de la situation: «On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait “Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman”. C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs…» http://www.20minutes.fr/article/631219/sports-nicolas-anelka-quitte-bleus-si-force-chanter-marseillaise

Plus de 50.000 foyers aisés installés dans des HLM

L'étude, réalisée l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), pourrait avoir l'effet d'une bombe: en 2007, 53.000 foyers, appartenant aux 10% des ménages les plus aisés de France, étaient hébergés en HLM. Ce alors qu'ils n'ont en théorie aucune raison d'occuper ces logements destinés aux ménages les plus démunis. Selon La Tribune, qui publie lundi l'étude, sur ces 53.000 foyers, 37.000 d'entre eux sont hebergés dans le parc de logements sociaux d'Ile-de-France. A Paris, on dénombre précisément 18.000 de ces foyers. Concrètement, ces familles sont au niveau le plus haut d'un classement de revenus qui comporte dix échelons. Elles disposaient ainsi en 2007 (date où l'étude a été faite) d'au moins 11.200 euros par mois avec un seul enfant et 13.500 avec deux enfants. Et, si l'on élargit la fourchette aux 30% des foyers les plus aisés, ils représentaient, près du tiers (31,4%) des locataires du parc social dans Paris intra-muros, soit 61.000 ménages. De l'autre côté de l'échelle, 34,2% de ménages à bas revenus (66.000) occupent un HLM dans la capitale. Surloyer Interrogé par La Tribune, Thierry Repentin, président de l'Union sociale pour l'habitat, un organisme qui regroupe 773 offices HLM, explique ce phénomène par "une situation ancienne" : ces ménages ont pu en effet intégrer les HLM à un moment où leurs revenus étaient moins élevés. Et, en l'occurrence, la loi prévoit de maintenir les bénéficiaires dans leur logement social. Une manière d'assurer un minimum de mixité sociale. Toutefois, selon Thierry Repentin, quand les revenus des ménages aisés dépassent de 20% les plafonds, ils sont tenus de payer un surloyer de solidarité (SLS). Mais il reconnaît que ce dispositif a un effet limité sur les départs des foyers les plus riches. En effet, "la loi de mobilisation pour le logement du 25 mars 2009 a introduit un plafond du SLS pour ces catégories les plus aisées". Mais, les bailleurs sociaux disposent d'un nouvel outil pour pousser ces ménages vers la sortie : lorsque les revenus de locataires atteignent le double des plafonds d'accès au logement social, le contrat peut alors être transformé en un bail de 3 ans non reconductible. En attendant, 1,2 million de ménages pauvres ou modestes sont toujours sur liste d'attente pour l'obtention d'un logement social.
 http://lci.tf1.fr/economie/social/2010-11/plus-de-50-000-foyers-aises-installes-dans-des-hlm-6166826.html

lundi 29 novembre 2010

Renault fait un pied de nez à la réforme des retraites

Un plan de 3.000 départs anticipés, soit plus de 6% des salarié. En sortie de crise, on fait mieux pour donner l'exemple dans la relance de l'emploi. D'autant que ce plan social qui ne dit pas son nom succède à un autre qui, en pleine crise, avait touché 8% des effectifs. Lorsqu'on a bénéficié de 3 milliards d'euros de prêts à taux préférentiels de la part de l'Etat pour traverser la crise, la méthode est cavalière. Lire la suite l'article Certes, Carlos Ghosn, patron du groupe, peut répondre que Renault a anticipé le remboursement de ce prêt grâce à un premier semestre 2010 meilleur que prévu. Trois milliards: c'est aussi le montant de la vente par Renault d'une partie de ses actions Volvo AB, le constructeur de camions auquel appartient Renault Trucks. Dans ces conditions, la dette serait soldée et Renault n'aurait plus de compte à rendre à l'Etat. A ceci près que l'Etat est toujours actionnaire à hauteur de 15% du groupe, et que ce genre d'initiative destinée à améliorer la productivité est un très mauvais signal pour l'opinion publique à un moment où l'emploi est au coeur des débats. Un message contraire à celui du gouvernement Pire: la réforme des retraites, grand dossier de Nicolas Sarkozy et marqueur de son quinquennat, a précisément posé la question de l'emploi des seniors et du recul de l'âge de sortie du marché du travail. Et voilà que, prenant la réforme à contre pied, une entreprise dont l'Etat est actionnaire décide de ne rien changer dans la gestion de ses effectifs et de persévérer dans les départs en préretraite (58 ans) alors que les instances patronales par la voix de Laurence Parisot, présidente du Medef appelle les chefs d'entreprises à opérer une révolution culturelle. Le groupe souhaiterait mettre son actionnaire en porte à faux -l'Etat actionnaire tournant le dos à l'Etat réformateur, lançant comme message «faites ce que je dis, pas ce que je fais»- qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Certes, la direction du groupe pourra toujours arguer qu'elle souhaite acquérir ... Lire la suite sur Slate.fr http://www.slate.fr/story/30819/renault-plan-social-retraites-reforme

dimanche 28 novembre 2010

Manuels Valls agressé sur un marché

Le député-maire PS d'Evry, Manuel Valls, a rapporté aujourd'hui avoir été "violemment agressé verbalement" et "menacé physiquement par un bande de voyous", alors qu'il soutenait la gauche sur un marché de Corbeil-Essonnes à une semaine d'une élection municipale. Joint au téléphone par l'AFP, il a assuré qu'il déposerait plainte dès cet après-midi. Manuel Valls était venu au marché des Tarterêts avec deux élus, Francis Chouat et Michel Nouaille, soutenir la liste de Bruno Piriou (PCF), tête de liste d'union de la gauche pour cette élection, lorsque, vers 11 heures, "une quinzaine d'individus nous ont bousculés", a-t-il raconté. Des "insultes et menaces de mort" ont été proférées, et des oeufs ont également été jetés, a précisé l'élu d'Evry, candidat déclaré aux primaires PS pour 2012. "On a reçu une demande express de quitter le quartier des Tarterêts", a-t-il ajouté. "On interdit à personne, un citoyen comme un député de venir dans un lieu public !", a-t-il protesté. Manuel Valls a également déploré la réaction "d'une cinquantaine de militants de la campagne de Jean-Pierre Bechter (maire UMP, candidat à sa succession) qui n'ont pas bougé." Joint par téléphone, M. Bechter, qui n'était pas présent sur le marché, s'est déclaré "consterné". "Je déplore vivement ces incidents. Ce n'est pas normal". Quant à une éventuelle réaction des militants, "il semble que personne n'ait réagit", estime le maire, aussi bien à gauche qu'à droite. "Cela aurait pu m'arriver de la même façon", a-t-il dit. Dans un communiqué relatant l'incident, Manuel Valls considère que "ces actes intolérables révèlent une nouvelle fois, le climat régnant sur cette ville". Des élus de gauche ont déjà dénoncé un "système Dassault" à Corbeil. Trois listes s'affrontent pour le scrutin prévu les 5 et 12 décembre : la liste UMP, dirigée Jean-Pierre Bechter, avec Serge Dassault* en dernière position, celle de la gauche unie derrière Bruno Piriou, et une troisième conduite par Jean-François Bayle (sans étiquette). Il s'agit de la troisième élection municipale depuis 2008.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/27/97001-20101127FILWWW00479-manuels-valls-agresse-sur-un-marche.php

samedi 27 novembre 2010

Plaintes après des affiches antisémites

La ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) a porté plainte pour "incitation à la haine raciale à travers un affichage illégal", relatif à des affiches dénonçant "la mafia juive", a annoncé la mairie. Le maire UMP, Pierre-Christophe Baguet, a exprimé "sa sympathie et sa totale solidarité" à l'égard de la communauté juive et "a demandé aux services de police d’adopter une attitude de vigilance absolue vis-à-vis de tels actes". Cette plainte s'ajoute à celle déposée par la ville de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) ainsi qu'à d'autres déposées par plusieurs particuliers parisiens, a précisé à l'AFP Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNCVA). Le BNCVA a également porté plainte. A Paris, la mairie, pour enlever ces affiches, a mobilisé son service dit "la fonctionnelle", une unité capable d'intervenir 24 heures sur 24. Selon Sammy Ghozlan, de telles affiches sont régulièrement collées sur les murs de la capitale et de plusieurs villes des Hauts-de-Seine, depuis le 12 novembre. Elles représentent trois hommes debout avec la mention la "mafia juive, les grands prédateurs internationaux http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/26/97001-20101126FILWWW00409-plainte-contre-des-affiches-antisemites.php

vendredi 26 novembre 2010

Euthanasie: une infirmière reconnaît des meurtres en direct

Sur France Inter, le témoignage d'une auditrice à la retraite a provoqué un tollé lors de la matinale. J'ai pratiqué l'euthanasie auprès de personnes qui souffraient (...) et j'ai pris cette décision seule", a confié ce vendredi matin Cécile, une infirmière à la retraite, dans l'émission de Bruno Duvic sur France Inter. Invités à débattre sur cette thématique au micro de la radio, Luc Ferry et Axel Khan ont réagi en direct au témoignage de l'auditrice de 70 ans. "C'est scandaleux", a lancé le philosophe. " Je préfère que ça soit une décision de l'équipe et que les enfants ou les partenaires de la personne qui va mourir soient naturellement concernés. (...) La vie de quelqu'un ne peut appartenir à une tierce personne", a ajouté le directeur de recherche à l'Inserm. Les auditeurs n'étaient pas du même avis. Le récit de l'infirmière a engendré de multiples réactions en faveur de la légalisation de l'euthanasie. "Il y a eu une très forte participation pour cette émission. Nous avons reçu 164 mails d'auditeurs alors que la moyenne se situe généralement autour de 40", constate le service des relations auditeurs de la station. Pour le médiateur de France Inter, Jérôme Bouvier, le témoignage de Cécile "n'est pas obscène", au contraire, il a "sa place dans le débat public". En ce sens, il était, selon lui, "hors de question de le censurer". Le journaliste conseille même à ses confrères de "rencontrer cette femme afin de lui donner plus longuement la parole". Sur la base de ce témoignage en direct, Cécile risque-t-elle d'être poursuivie? "Si le témoignage est avéré, on se retrouve face à une femme qui avoue avoir commis un meurtre avec acte de préméditation, il n'y a donc aucune circonstance atténuante, s'indigne l'avocat blogueur, maître Eolas. C'est très grave car l'acte commis par cette retraitée atteint le sommet de l'échelle des peines, soit la réclusion à perpétuité
 http://www.lexpress.fr/actualite/societe/euthanasie-une-infirmiere-reconnait-des-meurtres-en-direct_940332.html#xtor=AL-447

Hausse du nombre de femmes victimes de violences en 2009

Le nombre de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles a augmenté en 2009, selon le rapport annuel de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon cette enquête diffusée mercredi, à la veille de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans violentées est passé de 636.000 à 654.000 en 2008 et 2009. Alors qu'environ une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son compagnon (140 en 2009), le nombre de viols reste lui aussi élevé. Selon les associations Osez le féminisme !, Collectif féministe contre le viol et Mix-Cités, quelque 200 femmes sont violées chaque jour, soit 75.000 par an, souvent par des hommes qu'elles connaissent et qui sont rarement condamnés. Dans huit cas sur 10 l'agresseur est connu de la victime, et un tiers des viols a lieu au sein du couple. Une campagne d'affichage autour du slogan "Viol, la honte doit changer de camp" a été lancée mercredi. Une pétition sur le site www.contreleviol.fr réclame notamment plus de moyens financiers pour lutter contre ce fléau et une enquête systématique à la suite des plaintes pour crimes ou délits contre la personne.

 http://fr.news.yahoo.com/4/20101125/tts-france-violences-femmes-ca02f96.html

jeudi 25 novembre 2010

Un slogan nazi retentit au Parlement européen de Strasbourg

Un eurodéputé britannique europhobe s'est fait expulser à deux reprises du Parlement européen mercredi après avoir comparé le discours d'un collègue allemand à celui des nazis, un incident qui a semé l'émoi dans l'institution. L'échange très vif est intervenu dans le cadre d'un débat sur la crise économique, alors que l'eurodéputé allemand Martin Schulz, président du groupe socialiste, défendait la nécessité pour les pays européens d'agir de concert pour préserver l'UE. On entend alors une voix proférer à l'encontre de Martin Schulz, sans pouvoir identifier clairement sa provenance : "Ein Volk, ein Reich, ein Führer" ("un peuple, un empire, un chef", la devise de l'Allemagne nazie, NDLR). L'eurodéputé allemand se tourne alors vers le Britannique Godfrey Bloom, du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) - mouvement qui réclame la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE - en s'indignant : "Il vient de dire : ein Volk, ein Reich, ein Führer, voilà ce que je viens d'entendre !" L'altercation a provoqué de vifs échanges ensuite. C'est "tout juste s'il n'a pas rajouté : et on met des camps de concentration pour régler le problème", s'est offusqué le président du groupe conservateur, le Français Joseph Daul, exigeant des excuses immédiates du Britannique. Prié une nouvelle fois de s'excuser par le président du Parlement, le Polonais Jerzy Buzek, Godfrey Bloom a refusé et même ajouté que Martin Schulz était "un fasciste non démocratique". Jerzy Buzek lui a donc demandé de quitter l'hémicycle. Condamnation unanime, Gollnisch à la rescousse Les "propos insultants" de Godfrey Bloom ont été condamnés de manière quasi unanime, dans un communiqué commun des présidents des groupes conservateur (PPE), libéral (ALDE), Vert, gauche communiste (GUE/NGL), et même de la droite eurosceptique (ECR). "Jamais nous n'accepterons que, d'aucune façon, des députés européens injurient leurs collègues, d'une façon qui rappelle les pires heures de notre histoire", ont-il souligné, demandant à ce que Godfrey Bloom soit sanctionné "de la façon la plus sévère". Mais les passes d'armes verbales ont repris un peu plus tard, au moment des votes. Godfrey Bloom, de retour dans l'hémicycle, a été une nouvelle prié de s'excuser ou de sortir. "J'ai été élu", a-t-il rétorqué, "je n'ai aucune intention de m'excuser ni de quitter l'hémicycle, faites-moi sortir de force si vous le voulez !" Le président d'UKIP, Nigel Farage, a pris sa défense, de même que des députés d'extrême droite, notamment le Français Bruno Gollnisch. Devant l'agitation et les hurlements dans l'hémicycle, la séance a finalement été brièvement suspendue pour permettre un retour au calme. Et Godfrey Bloom est sorti accompagné d'huissiers. Ce n'est pas la première fois qu'un membre du parti UKIP se fait remarquer au Parlement européen. Son président, Nigel Farage, s'était notamment illustré en comparant le président de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy, à une "serpillière". Martin Schulz est d'autant plus sensible aux attaques que ce n'est pas la première fois qu'il en est victime au Parlement européen. En 2003, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi avait ainsi jugé qu'il serait "parfait" pour tenir dans un film "le rôle du kapo", le prisonnier juif chargé de surveiller les autres prisonniers dans un camp de concentration.
 http://www.lepoint.fr/monde/un-slogan-nazi-retentit-au-parlement-europeen-de-strasbourg-24-11-2010-1266397_24.php

mercredi 24 novembre 2010

Les policiers rompent le devoir de réserve

Scandale pour "Qui veut épouser mon fils?" - Alban accusé de chantage par Angélique

La semaine dernière, Téléstar avançait que l'émission était, par certains aspects, truquées ; il y a quelques jours, France-Soir vous apprenait que Félina, alias Clara, était connue pour ses performances d'actrice porno ; samedi, Voici révélait que Maty, l'une des prétendantes de Florent, est accidentellement décédée entre le tournage et la diffusion de l'émission... Ce lundi, nos confrères du Parisien révèlent une autre affaire : Alban, que l'on a vu bien peu amène dans l'épisode diffusé ce vendredi 19 novembre, serait accusé de chantage par une ex-petite amie... qui ne serait autre qu'Angélique, la très entreprenante prétendante que Giuseppe a éliminé sans ménagement il y a quelques semaines. Selon la demoiselle, alors qu'ils sont tombés amoureux après l'émission, allant même jusqu'à vivre ensemble pendant quelques temps, l'ingénieur à sa maman « renie aujourd'hui cette relation et déclare des choses fausses à [son] sujets ». « Il m'a même appelée lundi dernier pour m'insulter et me menacer de diffuser quatre sex-tapes prises à mon insu si je divulguais des photos de nous. » Angélique affirme avoir porté plainte pour chantage, afin d'éviter que ces vidéos, à supposer qu'elles existent, soient diffusées. « Je souhaite qu'il me fasse des excuses publiques et retrouver ma dignité », dit-elle. Ses premiers pas sous les sunlights, Angélique les a faits sur la couverture du magazine Entrevue, en sa qualité de fille de Thierry Jérôme, le Corbeau de l'Hérault, qui avait pris l'habitude d'envoyer des menaces de mort aux politiques. Ce nouveau scandale est-il le scandale de trop pour l'émission de télé-réalité la plus sulfureuse de ces dernières années ? Ou est-ce, au contraire, un nouveau coup de pub gratuit pour TF1 ?
http://www.francesoir.fr/tour-de-france-television-people/scandale-pour-qui-veut-epouser-mon-fils-alban-accuse-de-chantage-par-angelique.58735

mardi 23 novembre 2010

Les châtiments de la charia inculqués à des enfants anglais

Un documentaire de la BBC affirme que certaines écoles coraniques expliquent à leurs élèvesles procédures d'amputations sur les voleurs et les méthodes d'exécution concernant les hommes reconnus coupables d'homosexualité. Comment amputer les mains et les pieds des voleurs, quelle est la meilleure méthode d'exécution pour punir un homme reconnu coupable d'homosexualité… Ces leçons sur la charia sont le programme de près de 5000 jeunes de 6 à 18 ans au Royaume-Uni, révèle un documentaire de la BBC. Cet épisode du magazine d'investigation Panorama, diffusé lundi soir, a découvert que 40 écoles coraniques appartenant au réseau Saudi Students Clubs and Schools in the UK and Ireland, enseignent le strict cursus national saoudien en utilisant des manuels qui versent parfois dans l'antisémitisme ou l'homophobie et qui n'hésitent pas à aborder les aspects les plus durs de la charia. Les établissements du Saudi Students Clubs and Schools dispensent des cours de religion le soir et le week-end. Panorama a découvert qu'un manuel destiné aux écoliers de 6 ans leur explique que ceux qui ne croient pas en l'Islam sont voués au «feu de l'enfer» après la mort. Un autre livre, à l'attention des élèves de 15 ans , détaille les châtiments prévus dans la charia. L'ouvrage stipule que les voleurs ont «leur main tranchée au premier délit et leur pied au second». Le manuel comporte à côté de ces explications des schémas indiquant à quels endroits du corps les amputations doivent avoir lieu. Une autre section discute des différents moyens d'exécutions prévus pour les homosexuels : lapidation, bûcher, chute du haut d'une falaise. Les manuels qu'a pu consulter la BBC comptent aussi des passages antisémites. L'un demande aux élèves de lister les qualités «répréhensibles des juifs». Un autre prétend que les juifs ont été maudits par dieu et ressemblent à des singes et à des cochons. Un troisième explique que les sionistes veulent établir la domination du monde par les juifs. L'ambassade saoudienne dément tout lien Les enquêteurs de Panorama affirment que Saudi Students Clubs and Schools est lié au gouvernement saoudien. Un des bâtiments abritant un établissement dans l'ouest de Londres appartient, selon la BBC, au gouvernement saoudien. Le directeur du réseau éducatif a expliqué au journaliste que l'association dépendait du bureau culturel saoudien. Des affirmations qui ne sont pas du goût de l'Arabie saoudite. «Toutes les activités d'enseignement qui peuvent avoir lieu au sein de la communauté musulmane britannique ne sont ni affiliées ni soutenues par l'ambassade saoudienne», affirme dans un communiqué la représentation diplomatique. Interrogé par la BBC, l'ambassadeur saoudien a souligné qu'il était trompeur de sortir ces extraits de leçons et des passages du Coran de leur contexte historique, linguistique et culturel. Face aux questions que soulève son enquête, Panorama a interrogé le ministre britannique de l'Education. «Je ne souhaite pas intervenir dans les décisions du gouvernement saoudien qui organise son propre système d'éducation mais je reste persuadé que du matériel pédagogique antisémite, quel qu'il soit, ne peut être utilisé dans les écoles anglaises», a confié Michael Gove. Le ministre a ajouté que l'Ofsted, l'organisme britannique chargé de l'inspection des établissements scolaires, lui adresserait bientôt un rapport sur les moyens possibles pour mieux contrôler les écoles du dimanche et du soir. Jusqu'à présent, l'Ofsted n'est pas habilitée à les inspecter. La question des mécanismes de contrôle est d'autant plus importante que David Cameron veut laisser le droit aux parents d'élèves, à des enseignants ou à des organisations caritatives le droit de gérer des écoles libres
 VIDEO - La bande-annonce du documentaire  http://www.bbc.co.uk/news/uk-11808658

http://www.lefigaro.fr/international/2010/11/22/01003-20101122ARTFIG00413-les-chatiments-de-la-charia-inculques-a-des-enfants-anglais.php

lundi 22 novembre 2010

Scandale à l'aéroport de Trévise

La comparaison est pour le moins provocante. L'aéroport de Trévise a copié le slogan qui était situé à l'entrée du camp de concentration d'Auschwitz, rapporte La Tribune de Trévise. L'inscription Arbeit macht frei (Le travail rend libre) s'est ainsi transformée en Fliegen macht frei (Le vol rend libre), apposée au dessus de la porte qui sépare l'entrée de la zone réglementée de l'aéroport. A l'origine de cette référence douteuse, une décision administrative de l'Enac, l'autorité de l'aviation civile italienne, contestée par l'aéroport, qui accueille près de deux millions de passagers par an. Mais peu importe le motif, la comparaison ne passe pas. "J'aimerais comprendre où sont les autorités? Où est la procureure de la République?", s'est agacé Umberto Lorenzoni, président de l'association des partisans antifascistes italiens et ancien résistant. "C'est un message qui exploite la tragédie. Il y a une limite à la décence, qui, dans ce cas, je pense, a été franchie", a-t-il encore estimé. "C'est un choix de mauvais goût", a de son côté résumé le grand rabbin de la communauté juive de Venise, Elia Richetti. "Il y a une tendance dangereuse à banaliser le message, qui commémore l'Holocauste de millions de personnes, à des fins tout à fait différentes. Comment éviter ces dérapages? Par l'éducation, l'école, avec la culture", a-t-il encore préconisé. "Oui c'était une provocation", a concédé le président de l'aéroport, Francesco Montagner, qui a expliqué "vouloir se battre de toutes ses forces" pour protester contre la décision de l'Enac.
 http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/L-aeroport-de-Trevise-s-approprie-le-slogan-d-Auschwitz-235137

dimanche 21 novembre 2010

Scandale: priée de montrer sa prothèse mammaire à l'aéroport

Premier scandale lié au scanner corporel. Alors que la sécurité a été renforcée dans les aéroports en raison des menaces d'attentats, aux Etats-Unis, des élus républicains protestent contre les dérives de l'utilisation des scanners corporels et des fouilles dans les aéroports. En cause : le témoignage de Cathy Bossy, hôtesse de l'air depuis 30 ans. A la chaîne WBTV de Charlotte (Caroline du Nord, sud-est), elle explique qu'après son passage à travers un scanner corporel un agent lui a demandé de montrer sa prothèse mammaire, implantée à la suite d'un cancer du sein. Un agent " a mis sa main sur mon sein et a demandé 'qu'est-ce que c'est ça?' ", raconte Cathy. " J'ai répondu : c'est une prothèse parce que j'ai eu un cancer du sein, et elle m'a dit 'et bien vous allez devoir me montrer ça' ". De son côté, l'administration de la sécurité des transports (TSA) se défend de toutes dérives. Elle assure qu'aucune faute n'a été commise, au contraire, selon elle, ses agents étaient " autorisés à demander à voir et à toucher les prothèses ". Des explications loin de satisfaire John Mica et Thomas Petri, deux élus républicains qui estiment que " considérer chaque passager comme un suspect ou un criminel " n'est pas efficace. http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Scandale-priee-de-montrer-sa-prothese-mammaire-a-l-aeroport/(gid)/1425376

samedi 20 novembre 2010

La police savait-elle que Nivaggioni serait assassiné ?

Polémique après l'assassinat de l'ex-nationaliste Antoine Nivaggioni. La famille du défunt, abattu le 18 octobre dernier boulevard Marcaggi, à Ajaccio, accuse dans cette affaire la police "d'incompétence, voire de complicité", selon son avocat Me Antoine Sollacaro. Le conseil de Nivaggioni a prévu d'organiser demain à 16 heures une conférence de presse au cours de laquelle il compte révéler que des policiers de la PJ d'Ajaccio connaissaient l'existence de l'appartement des "guetteurs" loué en face des lieux du crime. Une semaine après l'assassinat de l'ancien leader nationaliste, trois hommes proches de la bande du "Petit Bar", un gang soupçonné de participer à la guerre qui ensanglante la Corse, avaient été mis en examen dans le cadre de cette location. En mai dernier, Antoine Nivaggioni avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat au même endroit. Il avait ses habitudes boulevard Marcaggi, il y résidait occasionnellement, au domicile d'une de ses amies. Le nationaliste reconverti dans les affaires avait alors porté plainte, et la PJ d'Ajaccio avait procédé à une enquête. "Les policiers, qui ne s'étaient pourtant pas foulés, avaient quand même interrogé tous les habitants de l'immeuble de cette amie, mais aussi et surtout tous ceux de l'immeuble en face, précise Me Sollacaro. Et l'avocat d'ajouter : "Pouvaient-ils ignorer qu'un des locataires était un proche de la bande du Petit Bar, soupçonnée d'en vouloir à la vie d'Antoine Nivaggioni ?" Un ex-nationaliste très surveillé par la police La famille du défunt ne comprend pas comment les policiers, qui, selon elle, surveillaient de très près Antoine Nivaggioni depuis son retour en Corse, auraient ignoré que l'on voulait l'assassiner. "Antoine était sur écoute. Les policiers ne pouvaient donc ignorer où il se rendait. La veille, il a appelé son chauffeur, Jean-Laurent Perez, pour lui signifier qu'il devait passer chez cette amie. Les policiers ont-ils voulu interpeller les tueurs en flagrant délit, et cela a dérapé ? Ou se sont-ils carrément dispensés de mettre en place un dispositif ?" Une chose est sûre, les tueurs, eux, étaient au courant de la venue d'Antoine Nivaggioni et ont parfaitement préparé leur coup. En face du domicile de l'amie de l'ex-nationaliste, un " véhicule ventouse " avait été garé pour occuper la place, tandis qu'un autre, avec deux tueurs à bord, attendait dans un box situé à proximité. Quelques minutes avant l'arrivée d'Antoine Nivaggioni sur le lieu de son funeste destin, la seconde voiture est venue remplacer la première juste devant le domicile de son amie. On connaît la suite. Après avoir récupéré des papiers, Antoine Nivaggioni n'a pas eu le temps de regagner la Golf garée en double file dans laquelle l'attendait son chauffeur. Trois tireurs, dont l'un était dissimulé dans le coffre de la voiture en stationnement, ont alors ouvert le feu sur lui. http://www.lepoint.fr/societe/la-police-savait-elle-que-nivaggioni-serait-assassine-19-11-2010-110985_23.php

vendredi 19 novembre 2010

Seine-Saint-Denis : plus de 8% des halls d'immeubles squattés par les dealers

Les halls d'entrée sont toujours très prisés par les dealers dans certaines cité de Seine-Saint-Denis. Une réalité qui ne date pas d'hier mais qui continue d'empoisonner la vie des habitants. Très préoccupé par la situation l'Office public de l'habitat Seine-Saint-Denis (Oph 93) a essayé de faire un bilan. Selon lui, environ 16% des 1512 halls d'immeubles qu'il contrôle étaient occupés en juin 2010 et près de la moitié d'entre eux par des trafiquants de drogue, a annoncé jeudi le bailleur social. «Ces occupations préoccupent grandement l'Office car elles constituent des troubles graves à la tranquillité et posent dans les sites les plus durs de lourds problèmes de tranquillité», écrit l'Oph 93 dans un communiqué. «129 halls sont occupés de manière occasionnelle par des jeunes soit 8,47% des halls et 119 halls sont occupés quotidiennement par des dealers, soit 7,87%», dit le bailleur. Des stupéfiants et des armes dans les halls selon le préfet L'Oph 93 gère 2300 logements, ce qui en fait le premier bailleur public du département. Il est notamment présent aux 4000 à La Courneuve, au Clos-Saint-Lazare à Stains, à Dugny... Le président de l'Oph 93, également conseiller général PS de La Courneuve, Stéphane Troussel, a demandé un rendez-vous au préfet Christian Lambert sur le sujet. Venu installer en avril M. Lambert, Nicolas Sarkozy avait affirmé que la police interviendrait «sans restriction» dans les halls d'immeubles des cités sensibles de Seine-Saint-Denis. «Aucune commune, aucun quartier, aucun hall d'immeuble de Seine-Saint-Denis n'échappera à l'autorité de la loi», avait déclaré le président. Le préfet Lambert a déclaré jeudi que la police était intervenue dans 4623 halls depuis avril. «Quasiment chaque jour, on découvre des stupéfiants et des armements» dans les halls, a-t-il affirmé, ajoutant que des munitions avaient été retrouvées jeudi à Saint-Denis et des stupéfiants à Sevran. Une police de quartier pour lutter contre les squatts «Le harcèlement des halls, c'est efficace un moment, mais le mois d'après, c'est ailleurs, et ça recommence», a dit Stéphane Troussel. Il faut «une police de quartier, et parallèlement, des moyens d'investigation lourds pour lutter dans la durée contre les stupéfiants», a-t-il déclaré. «Nous sommes quotidiennement interpellés par des locataires sur ces questions», a-t-il affirmé. «Certains endroits sont bloqués, par des meubles par exemple, pour ne pas laisser rentrer la police», a-t-il raconté. «Des locataires sont obligés de s'excuser pour rentrer chez eux, parce que des trafiquants sont là», a poursuivi M. Troussel. En réponse aux occupations, l'Oph 93 a prévu «d'amplifier sa politique de médiation sociale par l'embauche de médiateurs» et de recourir «à des prestataires spécialisés dans le domaine de la sécurité». L'office, qui veut se doter d'un observatoire de l'insécurité, va également «élaborer un cahier de recommandations pour les architectes intervenant dans les programmes de rénovation urbaine afin que l'impératif de sécurité soit intégré dès la conception des opérations». http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/seine-saint-denis-plus-de-8-des-halls-d-immeubles-squattes-par-les-dealers-18-11-2010-1156170.php

jeudi 18 novembre 2010

Scandale Miss Univers

Arrêtés en possession d'armes à feu et de cocaïne, ils sont remis en liberté: la police proteste

Le syndicat Alliance met la pression sur les juges... Les policiers de Seine-Saint-Denis l’ont mauvaise. Le syndicat Alliance s’est élevé ce mercredi contre la remise en liberté d'un trafiquant de drogue présumé et de deux de ses complices. Ces derniers avaient été arrêtés en possession de 3,5 kg de cannabis, de 1,5 kg de cocaïne, d'une kalachnikov, d'un pistolet automatique et d'une centaine de cartouches. La juge des libertés et de la détention de Bobigny a décidé de laisser les suspects sous contrôle judiciaire malgré leur mise en examen, dit la radio RTL, qui a révélé l'information. «Les policiers de Seine-Saint-Denis sont écoeurés. On a besoin de travailler main dans la main avec les magistrats», a déclaré Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance. «La question de la faute professionnelle des magistrats» «La police seule ne pourra pas faire diminuer la petite et moyenne délinquance, spécialement en Seine-Saint-Denis, si les magistrats ne nous aident pas», a ajouté le syndicaliste. «A quoi sert le travail de policier si dans la foulée les magistrats libèrent les délinquants?» La magistrate aurait justifié ces remises en liberté par le fait qu'il ne s'agissait pas de membres importants d'un réseau de trafiquants, a indiqué une source policière. Selon Frédéric Lagache, aucune faute de procédure de la part des enquêteurs n'a été relevée. «Il va falloir se poser la question de la faute professionnelle des magistrats qui décident de telles remises en liberté», estime-t-il. Un discours qui colle avec les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy. Jurés populaires Le chef de l’Etat a jugé à plusieurs reprises «difficilement compréhensibles» certaines remises en liberté, comme celle, en septembre dernier, de l'auteur présumé de l'attaque du casino d'Uriage, dans l'Isère. «Je pense aux policiers qui se sont donné tant de mal pour retrouver ce délinquant. C'est bien difficilement compréhensible qu'on le remette en liberté dans ces conditions», avait déclaré Nicolas Sarkozy. Dans son intervention télévisée, mardi, le chef de l’Etat a confirmé son intention de mettre en place des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels et annoncé son souhait de voir les juges d'application des peines épaulés par des civils quand ils se prononcent sur des libérations conditionnelles. Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il demanderait au Premier ministre et au ministre de la Justice de mettre en oeuvre une telle réforme qui permette de «rapprocher la justice des citoyens».
 http://www.20minutes.fr/article/624265/societe-arretes-possession-armes-feu-cocaine-remis-liberte-police-proteste

mercredi 17 novembre 2010

Les transports franciliens dans le collimateur de la Cour des comptes

Dysfonctionnements, entretien, retards, coûts : les transports franciliens répondent de moins en moins aux attentes des usagers. Alors que la Cour des comptes doit rendre public mercredi 17 novembre son rapport sur le transport ferroviaire en Ile-de-France, Le Parisien a pu consulter ce document qui, selon le quotidien, s'annonce comme un véritable brûlot. Métro, RER, tramway et train de banlieue, le réseau ferré de la région représente quelque 1.700 km, un réseau emprunté chaque jour par 7,4 millions de passagers. Ce réseau est aujourd'hui complètement saturé et les projets de développement se font attendre. Ainsi sur la ligne 13 du métro, particulièrement saturée, les travaux de modernisation affichent un retard cumulé de quatre ans. Les travaux lancés par le Syndicat des Transports d’Ile-de-France (Stif) ne suffisent pas à résoudre une situation de plus en plus difficile pour les usagers. Le réseau est de plus en plus inadapté à l'augmentation croissante du trafic. Et les réponses ne seront pas immédiates : Arc Express, le projet de métro automatique de rocade autour de Paris n'en est pour le moment qu'à la phase du débat public. Selon Le Parisien, le rapport de la Cour des comptes épingle le Stif mais avant tout la RATP et la SNCF. Cette dernière est principalement mise en cause pour son désengagement dans la région, préférant investir dans le TGV. Les investissements prévus ne sont pour le moment pas financés et Le Parisien s'inquiète de voir les usagers et les contribuables mis à contribution. Coûts et durées sous-évalués Dans son rapport, la Cour des comptes s'inquiète du coût et de la durée des travaux prévus, deux paramètres trop souvent sous-évalués. La Cour recommande donc que des experts indépendants gèrent les budgets et les calendriers à la place de la SNCF et de la RATP. Le rapport souligne aussi l'opacité des comptes que la RATP et la SNCF transmettent au Stif. Il serait ainsi impossible de connaître le coût d'exploitation d'une ligne. La Cour des comptes préconise de distinguer les activités de gestionnaire d'infrastructure et celles d'exploitant. Cette clarification s'impose d'autant plus dans le cadre de l'ouverture à la concurrence dans les transports ferroviaires. La Cour note aussi que depuis dix ans, SNCF et RATP touchent des bonus pour l'amélioration du service alors que ce dernier s'est détérioré au fil des années. Le rapport met ainsi en avant la dégradation de la situation sur la ligne 13 du métro et la B du RER. Devant cette situation, la Cour estime inéluctable l'augmentation des tarifs et encourage le Stif à poursuivre la hausse des prix (+ 3,9% en juillet). Le rapport rappelle que les voyageurs franciliens ne participent qu'à 40% au coût de fonctionnement des transports collectifs, un taux qui s'élève à 52% pour les londoniens http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101117.OBS3066/les-transports-franciliens-dans-le-collimateur-de-la-cour-des-comptes.html

mardi 16 novembre 2010

USA: un condamné risque d'être exécuté avec un anesthésiant pour animaux

Acculé par la rupture de stock nationale de l'anesthésiant utilisé dans les exécutions capitales, l'Oklahoma (sud des Etats-Unis) souhaite lui substituer un produit utilisé pour euthanasier les animaux, mais doit encore en répondre devant la justice a-t-on appris dimanche 14 novembre. Depuis plusieurs mois, certains Etats américains peinent à trouver du thiopental, le seul anesthésiant autorisé dans tout le pays comme premier des trois produits administrés pour tuer un condamné à mort. "Le premier produit injecté est crucial parce que, s'il est correctement administré, le thiopental placera le condamné dans un état d'inconscience qui lui permettra de ne pas sentir les effets du deuxième et du troisième produits", explique Elizabeth Semel, professeur à l'université de Berkeley spécialisée dans les questions de peine de mort. Le seul laboratoire américain fabriquant cet anesthésiant est cependant en rupture de stock jusqu'à début 2011 au plus tôt. Un "cobaye humain" Mais les Etats n'ont pas pour autant renoncé à mener à bien les exécutions prévues, rivalisant d'imagination pour pallier l'absence de thiopental. Le 27 octobre, l'Arizona (sud-ouest) a exécuté Jeffrey Landrigan, 48 ans, avec du thiopental importé, en refusant de dévoiler son origine mais avec la bénédiction de la Cour suprême. Le 14, l'Oklahoma a mis à mort Donald Wickerly, 41 ans, à l'aide d'une dose d'anesthésiant empruntée à l'Arkansas voisin. Le même Oklahoma se propose de substituer au thiopental du pentobarbital pour exécuter le 16 décembre John Duty, 58 ans, condamné pour le meurtre en 2001 d'un codétenu alors qu'il purgeait plusieurs peines de prison à vie pour viol et braquage. "En l'absence d'expertise, d'essai clinique et d'études scientifiques capables de donner une idée des effets du produit, John Duty deviendrait le sujet humain de l'expérimentation d'une méthode d'exécution jamais testée auparavant", écrivent dans leur requête les avocats du condamné. Ils s'inquiètent que leur client soit transformé en "cobaye" d'une nouvelle méthode d'exécution. Un problème de transparence En déclarant constitutionnelle l'injection mortelle à trois produits, la Cour suprême avait reconnu en 2008 que "l'administration des deux autres drogues serait de la torture s'il y avait le moindre problème avec la première", précise Megan McCraken, avocate spécialisée dans la peine de mort. "C'est une question de transparence", renchérit Jen Moreno, une autre avocate spécialisée. "Un Etat ne devrait pas être autorisé à changer de produit en catimini, sans aucun examen pour savoir s'il marchera aussi bien", déclare-t-elle. Dans sa réponse, l'Oklahoma rappelle que le pentobarbital "est connu pour ses larges usages vétérinaires" et assure qu'il a "déjà été utilisé et expérimenté" pour ses effets barbituriques sur des hommes. Le juge fédéral Stephen Friot a convoqué une audience pour vendredi afin d'examiner l'état des connaissances sur cet anesthésiant utilisé pour euthanasier les animaux et déterminer si l'Oklahoma peut être autorisé à modifier son protocole d'exécution en changeant de produit. "Pourquoi les Etats n'attendent-ils pas janvier pour que le thiopental soit à nouveau à la vente? Parce qu'ils veulent mener à bien les exécutions prévues", commente Elizabeth Semel. "Faites-nous confiance, nous savons ce que nous faisons et nous devons pouvoir le faire à huis clos comme nous l'avons toujours fait", assure-t-elle pour résumer leur état d'esprit.
 http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20101114.OBS2877/usa-un-condamne-risque-d-etre-execute-avec-un-anesthesiant-pour-animaux.html

lundi 15 novembre 2010

Le médicament Mediator a fait 500 morts en France

Mediator, un médicament contre le diabète, est responsable de 500 décès en France. Selon nos informations, c’est la conclusion d’une étude de la Caisse nationale d’assurance maladie qui a été présentée lundi devant la Commission nationale de pharmaco-vigilance de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Ces 500 décès ont été provoqués suite à des valvulopathies, c’est-à-dire des atteintes cardiaques graves, provoquées par le médicament mediator. Ces chiffres de décès, seront présentés ce mardi matin à l’occasion d’une conférence de presse de l’Afssaps. Le Mediator est un antidiabétique fabriqué par le laboratoire français Servier, et qui a commencé à être commercialisé en France en 1976. Deux millions de personnes en ont pris. Il a aussi été vendu à des personnes, en majorité des femmes, qui voulaient perdre du poids, car cette molécule avait aussi des effets «coupe-faim». Ce médicament a été retiré du marché en France en novembre 2009 par les autorités sanitaires au motif «qu’il avait une efficacité modeste dans le traitement du diabète» et provoquait «un risque d’atteinte des valves cardiaques». La question qui se pose aujourd’hui aux autorités de santé est de savoir si elles doivent rappeler nommément, en leur écrivant personnellement, des patients qui ont pris du Mediator et qui pourraient développer des valvulopathies. Selon le député PS Gérard Bapt, cardiologue de formation, et rapporteur spécial de la mission «santé» de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, «le ministère de la Santé doit rappeler les patients qui ont pris du Mediator. Les autorités de santé n’ont que trop tardé sur ce dossier, en ne se décidant pas assez vite. Il s’agit d’une très grave affaire de santé publique». Un premier dossier brûlant pour Xavier Bertrand, nouveau ministre de la Santé
http://www.leparisien.fr/societe/le-medicament-mediator-a-fait-500-morts-en-france-15-11-2010-1151436.php

Le ministre de la Justice Michel Mercier serait visé par une procédure judiciaire

Une enquête préliminaire de police ouverte à Lyon depuis février 2009 vise Michel Mercier, président du conseil général du Rhône et nouveau ministre de la Justice, a-t-on appris de source judiciaire. Les investigations conduites sous contrôle du parquet sont aujourd'hui "terminées", a-t-on ajouté. La procédure, dont l'existence est révélée par le magazine Lyon Capitale, reste cependant en instance d'une décision. Elle n'a donné lieu à l'ouverture d'aucune information judiciaire et le parquet de Lyon semble considérer qu'il n'y a pas d'élément probant pour aller aussi loin. Il n'a cependant pas souhaité s'exprimer officiellement lundi. L'enquête de police vise le projet Rhônexpress, un réseau ferroviaire mixte tram-train mis en service en août dernier qui relie le centre de Lyon à l'aéroport Saint-Exupéry en 30 minutes. La concession avait été attribuée au groupe Vinci pour une durée de 30 ans dans des conditions jugées avantageuses, écrit Lyon Capitale, qui précise que la police envisageait l'hypothèse d'un délit de favoritisme. Michel Mercier a été mandataire financier pour le centriste François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007. En qualité de ministre de la Justice, il aura autorité hiérarchique sur le parquet de Lyon.
 http://www.lepoint.fr/politique/le-ministre-de-la-justice-michel-mercier-serait-vise-par-une-procedure-judiciaire-15-11-2010-1262356_20.php

dimanche 14 novembre 2010

L'ombre du scandale plane sur Miss Monde

Dès qu'une jeune femme est couronnée reine de beauté, sa vie est scrutée de près par la presse tabloïde, avide de détails croustillants sur son existence. Pain béni pour ces magazines, la photo d'une miss nue est le gage de jolis tirages, scandale à l'appui C'est la triste expérience qu'est en passe de vivre Alexandria Mills dont un ancien petit ami aurait diffusé une photo dénudée d'elle, auprès des médias américains. L'information est rapportée par le site spécialisé dans les célébrités RadarOnLine.com, jeudi, site web qui assure avoir vu un cliché de Miss Monde 2010, reconnaissable, nue dans sa salle de bain. La photo, si elle existe, n'est encore visible sur aucun site internet. Plusieurs médias américains, tel CBS News, évoquent, néanmoins, déjà "le scandale" de ce qui n'est, pourtant, pour l'instant, qu'une rumeur. Miss Etats-Unis, Alexandria Mills, a remporté le titre de Miss Monde 2010, le 30 octobre, devant plus de 100 concurrentes, au cours d'une cérémonie dans la station balnéaire de Sanya, sur l'île chinoise méridionale de Haïnan. Au cours de la compétition de deux heures, Alexandria Mills a déclaré que le mois passé à voyager à travers la Chine avec les 114 autres candidates au titre de Miss Monde avait eu un "grand impact" sur sa vie. Celui de cette photo dénudée est encore à déterminer... http://lci.tf1.fr/people/2010-11/l-ombre-du-scandale-plane-sur-miss-monde-6141370.html

samedi 13 novembre 2010

RACHAT D'AVION PRÉSIDENTIEL - L'Élysée déclenche un tollé au Sénégal

L'achat par le Sénégal d'un avion devant être utilisé par le président Abdoulaye Wade a déclenché vendredi un tollé dans ce pays où les pénuries sont nombreuses et dont la majorité des habitants vit dans la pauvreté. La présidence sénégalaise n'avait pas réagi vendredi aux nombreuses sollicitations après cette l'annonce, par l'Élysée, de l'acquisition pour 32 millions d'euros par le Sénégal d'un Airbus 319 de 30 places, un des deux avions du président français Nicolas Sarkozy retirés du service jeudi. "Wade s'offre l'avion de Sarkozy pour 20 milliards" de francs CFA, titrait vendredi le quotidien Le Populaire (privé). "Wade fait le sourd et s'offre un avion à 21 milliards", renchérissait le journal Le Quotidien (privé). "Je suis choqué. Nous ne pouvons pas comprendre que, dans le contexte social difficile que vivent les Sénégalais, on se permette cette dépense ni pertinente ni prioritaire. C'est un crime contre le peuple sénégalais. Des gens qui font de telles dépenses ne sont pas équilibrés mentalement", a déclaré Hélène Tine, une responsable de l'opposition. "C'est une dépense qui n'est autorisée ni dans le budget 2009 ni dans celui de 2010. Elle est illégale. Les Sénégalais doivent se mobiliser pour exiger l'annulation de cet achat", a indiqué de son côté Ibrahima Sène, un autre responsable de l'opposition. De nombreux Dakarois interrogés vendredi sur les radios privées ont dénoncé l'achat de ce nouvel avion, estimant qu'il n'était pas une priorité. Le président Wade, 84 ans, au pouvoir depuis 2000, n'utilise plus son avion, La Pointe de Sangomar, depuis qu'il a été contraint, en 2007, à un atterrissage d'urgence en Espagne après qu'une vitre du cockpit se fut brisée. Depuis lors, il loue régulièrement des avions pour ses nombreux voyages à l'extérieur. La Pointe de Sangomar, qui a été tour à tour utilisé par les présidents Léopold Sédar Senghor (1960-1980) et Abdou Diouf (1981-2000), avait été acheté en 1978. Sa réfection, au début des années 2000, à coups de "dizaines milliards de FCFA" selon la presse locale, avait été largement dénoncée dans le pays. http://www.lepoint.fr/monde/rachat-d-avion-presidentiel-l-elysee-declenche-un-tolle-au-senegal-12-11-2010-1261542_24.php

vendredi 12 novembre 2010

Un flic règle ses comptes avec Sarkozy

Le 3 février 2003 à Toulouse, Nicolas Sarkozy tance publiquement Jean-Pierre Havrin, grand flic et père de la police de proximité, une "crucifixion" juge ce dernier, qui brise le silence 7 ans après dans un livre, critique de la gestion gouvernementale du dossier sécurité. Dans "Il a détruit la police de proximité", qui sort jeudi en librairie, Jean-Pierre Havrin revient sur cette journée, qui avait sonné le glas de sa conception d'une police proche des gens, conçue avec Jean-Pierre Chevènement quand il était son conseiller Place Beauvau, pour mieux s'implanter dans les quartiers sensibles. Lors d'un entretien avec des journalistes de l'AFP, l'ancien DDSP (directeur départemental de la sécurité publique) de Haute-Garonne décrit une "corrida médiatique" pendant laquelle il a pris sur soi pour ne pas donner "un coup de boule" à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Devant les médias et des personnalités, celui-ci avait durement critiqué les policiers toulousains devant Jean-Pierre Havrin et ses collègues. "Le travail de prévention que vous faites est très utile, mais vous n'êtes pas des travailleurs sociaux. Organiser un match de rugby pour les jeunes du quartier, c’est bien, mais c’est pas la mission première de la police. La mission première de la police? L’investigation, l’interpellation, la lutte contre la délinquance", avait déclaré M. Sarkozy. Trois semaines plus tard, le patron de la police toulousaine était évincé et nommé président de la Fédération sportive de la police française (FSPF), jusqu'à sa retraite, fin 2007. Sans négliger la répression "qui doit être dure", il plaide pour un travail de prévention de longue haleine permettant aux policiers de mieux connaître les cités et leurs habitants, donc d'identifier plus facilement les malfrats. Dans son livre, l'ex-policier accuse celui qu'il qualifie de "Tartarin de Neuilly" et d'"ennemi de la police", d'avoir "tué" le métier de policier et de gendarme en les transformant en "marionnettes au service du pouvoir, en fournisseurs de statistiques lénifiantes". Pour Havrin, le président de la République fait fausse route. "J'ai été viré par un homme, réhabilité par le peuple", lance Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire PS de Toulouse en charge de la sécurité, depuis 2008, où il s'est attelé à mettre sur pied une police municipale... de proximité. L'Elysée, sollicité par l'AFP, n'a pas souhaité faire de commentaire. Le livre est-il une plate-forme programmatique pour briguer le ministère de l'Intérieur si le PS gagne la présidentielle de 2012? "Non, le poste est pour (le maire de Dijon François) Rebsamen", répond en souriant l'élu toulousain qui aimerait que son travail serve de "base de réflexion" à la gauche.
 http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/12/97001-20101112FILWWW00496-un-flic-regle-ses-comptes-avec-sarkozy.php

mardi 9 novembre 2010

Les Bleus n'ont pas renoncé aux primes

«On renoncera à toutes les primes», assurait Patrice Evra après le Mondial 2010. Tous les joueurs de l’équipe de France ne sont toutefois pas de son avis… L’Equipe nous apprend aujourd'hui qu’un certain de nombre de Bleus aurait refusé de signer un papier qui actait leur renoncement à toutes les primes. Ils entendent en effet se partager deux millions d’euros de gains liés au sponsoring. Des recettes qui découl
 ent de l’ensemble de la saison et pas seulement de la Coupe du Monde 2010. Patrice Evra a visiblement parlé trop vite…

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/09/97001-20101109FILWWW00445-tous-les-bleus-n-ont-pas-renonce-aux-primes.php

dimanche 7 novembre 2010

Le chef de l'Eglise catholique belge entarté en pleine messe

L'incident a eu lieu en plein office. Le chef de l'Eglise catholique belge, l'archevêque André-Joseph Léonard a été entarté durant une messe. Une vidéo circule en ce moment sur le Net. Selon le quotidien flamand Het Nieuwsblad, l'entartage du prélat, remonte à lundi dernier, durant la messe de Toussaint en la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles. Le site du journal ajoute que les faits ont été confirmés par Claire Jonard, porte-parole francophone de l'archevêché, et l'abbé Patrick Vanderhoeven, maître des cérémonies de la cathédrale. Selon le journal, le prélat n'a pas souhaité porter plainte. Laisser en paix les vieux curés pédophiles Le prélat est au coeur d'une polémique après ses propos controversés sur le sida, les homosexuels et les prêtres pédophiles. Mgr Léonard a récemment suscité l'indignation en affirmant que la première propagation du virus du sida, au début des années 1980, était "une sorte de justice immanente". Sur l'homosexualité, le primat de Belgique avait déclaré qu'elle n'était "pas en cohérence avec la logique objective de la sexualité", tout en affirmant cette semaine que cela n'autorisait pas pour autant à dire que les homosexuels sont "anormaux". Fin octobre, il avait également laissé entendre qu'il fallait laisser en paix les vieux curés ayant commis autrefois des abus sur des enfants, en disant qu'il ne fallait pas chercher la "vengeance". Mardi dernier, la polémique avait pris une nouvelle tournure, avec la démission fracassante du porte-parole de Mgr Léonard, qui a publiquement dénoncé l'insensibilité apparente de l'archevêque. Le même jour, un avocat a déposé plainte avec constitution de partie civile contre l'archevêque pour homophobie http://lci.tf1.fr/monde/institutions/2010-11/le-chef-de-l-eglise-catholique-belge-entarte-en-pleine-messe-6130880.html

samedi 6 novembre 2010

Paris : les urgences de l'hôpital Tenon fermées jusqu'à lundi

Les perturbations s'aggravent aux urgences de l'hôpital Tenon à Paris (XXe). Si officiellement l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) n'a pas délesté les urgences de l'établissement, dans les faits la situation est tout autre. Notre reporter a constaté sur place samedi après-midi que les urgences des pompiers du Samu et de la Croix-Rouge ne sont pas assurées et ne le seront pas jusqu'à lundi. Ce matin, il ne restait plus que trois infirmières sur six pour assurer le bon fonctionnement du service. Selon nos informations, dès vendredi, cinq infirmières avaient fait jouer leur droit de retrait et n'ont donc pas assuré leur permanence. Conséquence, le service n'avait déjà tourné qu'avec deux infirmiers provoquant du coup une longue file d'attente pour les patients. Ce samedi matin, les urgences ont continué à accueillir les patients amenés par les pompiers ou venus par leurs propres moyens jusqu'à 13 heures. Depuis les patients sont donc redirigés vers les autres établissements de santé. Cette protestation s'inscrit dans le cadre d'un mouvement social qui touche cet hôpital parisien depuis six semaines. Les infirmières se plaignent du manque d'effectif. « Depuis le mois d’avril, 97 personnes ont quitté l’hôpital sans être remplacées », souligne Martine Sintier, secrétaire du syndicat CGT de cet hôpital. Selon cette syndicaliste, « 58 postes d’infirmière sont vacants dans notre hôpital ». De son côté, la direction a avancé des problèmes de recrutement. Le week-end du 2 octobre, le service des urgences avait déjà dû être fermé faute de personnel suffisant
 http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-les-urgences-de-l-hopital-tenon-fermees-jusqu-a-lundi-05-11-2010-1137566.php

vendredi 5 novembre 2010

BNP accusé d'aider ses riches clients à s'évader fiscalement

BNP Paribas commercialise en Suisse, au Luxembourg et à Monaco des produits financiers permettant à de riches clients d'échapper partiellement à l'impôt, selon le magazine Marianne de samedi, alors que le gouvernement a fait de la lutte contre les paradis fiscaux une priorité. "BNP Paribas banque privée, filiale de gestion de fortunes, permet, en effet, depuis Genève, aux contribuables européens d'échapper à l'imposition sur les revenus financiers, grâce à des sicav baptisées 'Luxumbrella' - le parapluie luxembourgeois", indique Marianne, qui ne précise pas ses sources. En 2004, lors de l'adoption d'une directive européenne sur l'épargne, a été mis en place un système d'échange automatique d'informations bancaires entre les pays de l'Union européenne, rappelle le magazine. Mais plusieurs pays, dont la Belgique, l'Autriche, le Luxembourg et la Suisse (qui ne fait pas partie de l'UE) s'y sont refusés. En contrepartie, ils ont accepté de taxer à la source les revenus du patrimoine venant des comptes ouverts par des ressortissants européens, poursuit Marianne. Cette retenue à la source ne s'applique toutefois pas à certains produits dont les sicav, précise le magazine. "Une faille dans laquelle s'est engouffrée BNP Paribas", assure Marianne. La direction de la banque française, interrogée par le magazine, présente cette sicav comme "une simple enveloppe juridique, un fonds de placement collective interne". Entre 2,8 et 3,54 milliards d'euros auraient été investis via ce canal depuis cinq ans, ajoute Marianne. http://www.lexpansion.com/entreprise/bnp-accuse-d-aider-ses-riches-clients-a-s-evader-fiscalement_242042.html#xtor=AL-189

jeudi 4 novembre 2010

Une pub révèle aux enfants que le Père Noël n'existe pas

Triste révélation. Dimanche soir, au cours de la coupure publicitaire diffusée juste avant le dessin animé «Ratatouille» sur TF1, des milliers d'enfants abasourdis ont appris que le Père Noël n'existait pas. En cause : une publicité pour le Crédit mutuel dans lequel un père et un fils dissertent sur les banques à voir ici. Le père arrive en lançant à son fils : «J'ai une mauvaise nouvelle». «Ah bon», répond le fils, âgé d'une trentaine d'années. «Figure-toi que le Père Noël n'existe pas». Il s'agissait de dénoncer les chargés de clientèle des banques qui touchent des commissions sur les produits qu'ils proposent à leurs clients. Mais le mal est fait pour les jeunes téléspectateurs sagement assis dans leur canapé. Les parents crient au scandale. Il existe même un groupe Facebook pour s'opposer à la diffusion de ce spot. Le Crédit mutuel se défend en expliquant qu'il choisit une tranche horaire de diffusion de ses publicités mais pas le programme. La banque assure toutefois que cette annonce - qui avait reçu un avis favorable de l'autorité de régulation professionnelle de la publicité - ne serait plus diffusée avant 20h30.
 http://www.leparisien.fr/societe/une-pub-revele-aux-enfants-que-le-pere-noel-n-existe-pas-04-11-2010-1135882.php

mercredi 3 novembre 2010

Berlusconi: "Mieux vaut avoir la passion des belles femmes qu'être gay"

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, aux prises avec un nouveau scandale impliquant une belle jeune femme, a déclaré mardi en dépit de tout qu'"il vaut mieux avoir la passion des belles femmes qu'être gay". "Je travaille depuis toujours à un rythme infernal et s'il m'arrive de temps en temps de regarder les belles femmes... eh bien il vaut mieux avoir la passion des belles femmes qu'être gay", a-t-il déclaré en inaugurant le salon de la moto dans la banlieue de Milan (nord). Le chef du gouvernement est sur la sellette pour avoir organisé dans sa résidence d'Arcore près de Milan (nord) des fêtes en présence de jeunes femmes, rémunérées 5.000 euros la soirée selon la presse. Circonstance aggravante: il aurait appelé en personne la préfecture de police de Milan en mai pour obtenir la libération de l'une d'entre elles, Ruby, une Marocaine accusée de vol, qui a fêté ses 18 ans le 2 novembre. Un scandale baptisé "Rubygate" qui fait depuis plusieurs jours la Une de la presse transalpine. Silvio Berlusconi a réaffirmé mardi avoir agi de cette manière uniquement "par solidarité" alors que l'opposition de gauche estime qu'il a commis un abus de pouvoir et l'a appelé à démissionner. "Vous verrez à la fin" des enquêtes en cours "que cela n'aura été rien d'autre qu'un geste de solidarité que j'aurais eu honte de ne pas faire et que j'ai fait, que je fais toujours car c'est ma nature", a-t-il ajouté. "Une remarque gratuite et vulgaire qui offense non seulement les personnes homosexuelles mais aussi les femmes", a immédiatement réagi l'association de défense des droits des homosexuels Arcigay. Berlusconi "vit encore à l'âge de la pierre, pire: il vit à l'ère des discriminations raciales, sexuelles, ethniques et religieuses", a dénoncé l'un de ses plus virulents opposants, l'ex-magistrat anti-corruption Antonio Di Pietro, chef d'Italie des valeurs. "Je suis une personne joyeuse, j'aime la vie et j'aime les femmes", s'était justifié il y a trois jours Berlusconi, 74 ans, devant des journalistes qui l'interrogeaient sur le Rubygate à Bruxelles en marge du Conseil européen. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101102.OBS2198/berlusconi-mieux-vaut-avoir-la-passion-des-belles-femmes-qu-etre-gay.html

mardi 2 novembre 2010

Berlusconi : après l'affaire Noemi, le scandale Ruby

Les nouvelles frasques de Silvio Berlusconi ont soulevé une véritable tempête sur l'Italie. Le président du Conseil est sur la sellette pour avoir organisé dans sa résidence d'Arcore, près de Milan, des fêtes en présence de jeunes femmes, rémunérées 5 000 euros la soirée selon la presse transalpine. Circonstance aggravante : il aurait appelé en personne la police en mai pour obtenir la libération de l'une d'entre elles, Ruby, une Marocaine accusée de vol, qui fête ses 18 ans le 2 novembre. Depuis quelques jours, l'opposition, mais aussi ses ex-alliés et l'Eglise catholique, montent au front pour dénoncer le nouveau scandale qui frappe le magnat des médias de 74 ans. «Si le président du Conseil a vraiment reçu chez lui une mineure - et pas pour une simple visite mais en la payant - alors cela serait très grave, une violation profonde de la dignité humaine aux dépens d'un immigrée faible et dans le besoin», estime l'archevêque et théologien Bruno Forte. Dans l'hebdomadaire catholique Famiglia Cristiana, Berlusconi est même qualifié de « malade », tandis que le quotidien des évêques italiens, Avvenire, a demandé au chef du gouvernement «sobriété personnelle et respect des convenances». En 2009 déjà, l'affaire Noemi Ce n'est pas la première fois que Silvio Berlusconi est mis en cause pour des relations avec une mineure. En mai 2009, son épouse Veronica Lario avait demandé le divorce après avoir appris la présence de son mari aux 18 ans d'une jolie blonde, Noemi Letizia. Ce nouveau scandale intervient au moment où le chef du gouvernement, dont la majorité est au bord de l'implosion depuis sa rupture avec son ex-allié Gianfranco Fini, est aux prises avec la crise économique et celle des déchets à Naples. « C'est une affaire qui fait le tour du hmonde et met l'Italie dans une situation embarrassante », grince le président de la Chambre des députés. Les habituels soutiens de Berlusconi peinent cette fois ci à monter au créneau et Emma Marcegaglia, la chef du patronat de la péninsule dénonce même « une nouvelle vague de boue qui porte atteinte à la crédibilité des institutions et du gouvernement ». Pour l'opposition, ce nouvel épisode politico-sexuel est l'occasion rêvée de réclamer le départ du Cavaliere. «Berlusconi ne peut pas rester une minute de plus dans un rôle public qu'il a trahi de manière indécente, dénonce Pier Luigi Bersani, le leader du Parti démocrate (PD, opposition, gauche). Il faut ouvrir une nouvelle phase».
 http://www.leparisien.fr/international/berlusconi-apres-l-affaire-noemi-le-scandale-ruby-01-11-2010-1131701.php

lundi 1 novembre 2010

Un cimetière israélite profané

Des pierres tombales renversées, brisées en deux, des grilles arrachées... Quarante-neuf tombes ont été profanées au cimetière israélite de Bar-le-Duc (Meuse). Les policiers ont été alertés vendredi soir vers 19 heures, par un riverain qui promenait son chien et qui a été surpris de voir ouverte la grille du cimetière généralement verouillée. Il a prévenu la police qui a comptabilisé 49 stèles renversées parmi les 126 tombes. Selon le site de l'Est Républicain qui a révélé cette profanation, la première dans ce cimetière vieux de deux siècles, situé à l'abri d'un sous-bois dans le quartier de Marbot, aucune inscription n'a été laissée par les auteurs. C'est la première fois que ce cimetière est la cible d'un tel acte. Le procureur de la République a ouvert une enquête pour «dégradations graves et violation de sépultures» précisant qu'il n'a pas été porté atteinte à l'intégrité des défunts. L'enquête a été confiée au service régional de la police judiciaire de Nancy. Le préfet de la Meuse Colette Desprez, le député Bertrand Pancher, le sénateur Gérard Longuet, le maire de Bar-le-Duc Nelly Jaquet et plusieurs familles concernées se sont rendus sur place
http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-cimetiere-israelite-profane-31-10-2010-1130631.php