lundi 31 décembre 2012

Le Lafittois de 18 ans volait des km de câbles à Orange

C'est une véritable chape de plomb qui entoure l'affaire des vols de câbles téléphoniques en cuivre d'Orange. En effet, difficile à cette heure de connaître les tenants et les aboutissants de l'arrestation d'un Lafittois de 18 ans qui a eu lieu, ce lundi. Gendarmes et parquet ne souhaitant pas communiquer sur le sujet. Choses étonnantes lorsque l'on prend la mesure des déprédations qui, depuis septembre, se sont multipliées sur le secteur de l'arrondissement de Castelsarrasin, privant à chaque fois des villages entiers de lignes téléphoniques et d'accès à internet. Les habitants et élus de Saint-Jean-de-Bouzet, de Puygaillard-en-Lomagne mais aussi du Pin, de Merles dans les Deux-Rives, sans oublier ceux de Garganvillar, Lafitte et Cordes-Tolosannes en ont été les victimes et s'en sont fait l'écho récemment auprès du préfet. Ce dernier a depuis réuni l'ensemble des protagonistes (gendarmerie, police, douane, services fiscaux et de la CAF) à la demande d'Orange. L'objectif étant de mettre un terme à ces vols qui coûteraient très cher à la société France-Télécom. Selon nos informations, l'opérateur historique, qui refuse de communiquer les chiffres de ces multiples vols pour des raisons d'assurances, dépasserait la dizaine de kilomètres sur l'arrondissement. C'est la raison pour laquelle le groupement de gendarmerie de Tarn-et-Garonne a mobilisé ces dernières semaines le groupe d'observation et de surveillance (GOS) de Toulouse. Une unité d'enquêteurs spécialisée dans les filatures et les observations. Forts de renseignements fournis par leurs collègues castelsarrasinois, ces derniers mettaient en place une surveillance étroite d'un Lafittois tout juste mineur. Ce dernier réside dans une maison près de l'abbaye de Belleperche, à Cordes-Tolosannes, où des incendies de câbles en cuivre avaient été signalés à plusieurs reprises par les riverains.

L'auteur aurait été écroué

Arrêté vendredi dernier dans une vaste affaire de cambriolages commis sur le Gers, le jeune homme serait également responsable d'une partie de ses vols de cuivre commis sur les Deux-Rives et le reste de l'arrondissement.
Les enquêteurs du Gers découvraient chez lui des fusils, des tronçonneuses, un quad et une débroussailleuse. Relâché dimanche soir après avoir été présenté à un magistrat d'Auch et écopé à l'issue d'une convocation devant le tribunal correctionnel, le mis en cause a été, dès lundi, à nouveau placé en garde à vue. Cette fois dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin. Au terme de quarante-huit heures de garde à vue, le Lafittois a été déféré au parquet et entendu par un juge d'instruction de Montauban. Ce dernier aurait, cette fois, réclamé son placement en détention provisoire. Une requête que le juge des libertés et de la détention (JLD) suivait. Cette arrestation ne solderait toutefois pas les comptes de ces vols de cuivre. Le jeune suspect n'ayant pu agir seul, les enquêteurs rechercheraient activement ses complices parmi des malfaiteurs plus chevronnés dans ce genre de vols.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/21/1519902-il-volait-des-km-de-cables-d-orange.html

dimanche 30 décembre 2012

Un prêt public au centre d'une polémique

L'État français a accordé un prêt pour aider une plateforme marocaine accueillant des activités de service. Une association estime que le gouvernement favorise ainsi les délocalisations. L'État s'en défend.

La France soutiendrait la délocalisation d'activités de services au Maroc. La principale association d'informaticiens, la Munci, dénonce en effet l'attribution par l'État français d'un prêt visant à soutenir une structure marocaine accueillant des activités tertiaires.
La semaine dernière, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ont signé des accords de coopération avec le Maroc. Hormis des prêts consentis pour favoriser le développement d'infrastructures, l'agence française de développement (AFD), la structure française chargée du développement, a accordé un prêt de 150 millions au groupe marocain Medz.
Sur ce montant, «100 millions d'euros serviront au refinancement des activités Offshoring développées par la société Casanearshore», souligne l'AFD dans un communiqué. Casanearshore, filiale à 100% de Medz, est une plateforme dédiée à l'activité tertiaire. Située à quelques kilomètres de Casablanca, Casanearshore emploie près de 20.000 personnes. Une centaine de multinationales, comme Atos, HP, Logica ou Steria, ont ainsi délocalisé certaines activités de service dans ce centre où la main d'œuvre marocaine, peu coûteuse, qualifiée et francophone est attractive.

Le prêt vise à désendetter une société affirme l'AFD

Régis Granarolo, président de l'Association professionnelle des informaticiens, la Munci, fulmine. A ses yeux, l'accord est un encouragement à la «re-délocalisation» alors que près de 36.000 informaticiens sont au chômage en France. Il confie au Parisien-Aujourd'hui en France qu'une «mobilisation nationale» pourrait être organisée. De son côté, Manuel Jacquinet, chargé de mission auprès de Jean-Louis Borloo en 2004 pour développer la filière centres d'appels en France et auteur d'un rapport visant à créer 15.000 emplois en France a adressé une lettre ouverte à Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères) et Pierre Moscovici (ministre de l'Economie) intitulée «100 millions d'euros prêtés par le gouvernement français pour installer des centres d'appels ou de BPO à Casablanca - et moi, et moi?». Selon lui, l'aide va «favoriser encore plus la délocalisation des deux seules industries tertiaires qui créent le plus d'emplois depuis des années: celle de l'informatique, et celle des services clients et hotlines téléphoniques».
Contacté par Le Figaro, Joël Daligault, directeur de la représentation au Maroc de l'AFD, défend les accords signés. Il soutient que les prêts octroyés ne visent pas à financer de nouvelles activités Offshoring ou de centres d'appel mais «à permettre à la société Casanearshore, filiale à 100% de Medz, de se désendetter auprès des banques locales. L'objectif est de permettre à d'autres filiales d'accéder à des prêts bancaires locaux».

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/12/20/20002-20121220ARTFIG00523-un-pret-public-au-centre-d-une-polemique.php

samedi 29 décembre 2012

Energie, loyers : la flambée des impayés

Quand on sonne à sa porte, Maria* hésite avant d’ouvrir. Elle a déjà eu deux fois la visite d’un huissier cette année. Son fournisseur d’énergie lui a coupé le gaz pendant sept mois en 2012. Il lui réclame 6 000 euros d’impayés. Maria gagne le Smic et habite avec sa fille un 75 m 2 dans le Val-de-Marne. Même si « ce n’est pas super bien isolé » et que le local en dessous de chez elle n’est pas chauffé, elle conteste sa dette, que son fournisseur a étalé à raison de 200 euros par mois jusqu’en 2015. « C’est 20 % de mon budget », dit-elle, alors qu’elle a passé une partie de l’hiver sans chauffage.
Du côté des fournisseurs d’énergie, on préfère parler des dispositifs mis en place pour accompagner les particuliers que de l’évolution des impayés et du manque à gagner. EDF assure ne pas disposer de statistiques. Les demandes d’échéanciers ont toutefois progressé de 10 % ces dix derniers mois, indique une porte-parole.

Des emprunts pour se chauffer : +400 euros de dette

Les dossiers pour difficultés de paiement représentent désormais 19 % des demandes traitées par le médiateur de l’énergie, contre 12 % en 2010. « C’est devenu une activité spécifique, alors que ce n’est pas notre vocation initiale », explique-t-on dans les services, plutôt dédiés à l’information du consommateur et à la résolution des litiges. Sur la même période, la dette moyenne sur l’énergie est passée de 1600 à 2000 euros par foyer. Les plus touchés sont les familles monoparentales, même actives, mais aussi les retraités avec une petite pension en zone rurale.

La cantine et les accueils de loisirs sont concernés

Les difficultés à payer sa facture énergétique, mais aussi son loyer, sont les premiers éléments déclencheurs d’une demande d’aide auprès d’un centre communal d’action sociale, selon le baromètre 2012 de l’union nationale des CCAS. Pour les loyers, « le phénomène augmente très clairement avec la taille des villes », relève l’UNCCAS, qui note par ailleurs une « croissance préoccupante des difficultés de paiement des services municipaux, tels que la cantine ou les accueils de loisirs ».

Les loyers : +30 % de difficultés de paiement

« Le ressenti, c’est que les difficultés augmentent pour payer son loyer et ses charges », indique Denys Brunel, président de la chambre des propriétaires de la FNAIM, dont les adhérents ont davantage recours aux assurances contre les loyers impayés : 600 000 signées en neuf mois avec des hausses de cotisations de 2,5 % à 4 % reflétant des recours de plus en plus nombreux à ce système. Cette crainte du loyer impayé participe, à la chute de l’investissement privé de 40 % dans le neuf cette année. Or si la construction de logements neufs recule, les prix des loyers et les difficultés des ménages ne risquent pas de diminuer. Les bailleurs sociaux dressent un constat parallèle. La part des impayés est passée de 6,3 % en 2010 à 7 % en 2011, selon l’Union sociale pour l’habitat, qui fédère 760 organismes HLM. Plus inquiétant, le nombre de procédures de rétablissement personnel a fortement augmenté (lire par ailleurs). « On est passé de 10 000 à 30 000 en deux ans », souligne Patrick Kamoun, conseiller à l’USH. Or ce type de procédure, qui efface la dette des particuliers pour leur permettre de repartir à zéro, représente une perte sèche de 70 à 90 millions d’euros par an pour les bailleurs, précarisant un peu plus leur équilibre financier.
(*) Prénom changé à la demande de l’interlocuteur.

http://www.leprogres.fr/societe/2012/12/18/energie-loyers-la-flambee-des-impayes

vendredi 28 décembre 2012

Un cas de gale déctecté à l'hôpital de Nevers

Un cas de gale a été détecté la semaine dernière au Centre hospitalier de l’agglomération de Nevers (CHAN) a révélé ce lundi le Journal du Centre.
La patiente, une dame âgée admise le 15 novembre dernier, est actuellement en isolement au sein de l’établissement.
Interrogé par le quotidien régional, Raynald Ferrari, directeur du CHAN, explique que la patiente était déjà porteuse du parasite «avant son entrée» au CHAN.
La dizaine de personnels soignants et les patients ayant été en contact avec la patiente ont été soumis à un traitement préventif. Le CHAN a également adressé un courrier aux personnes qui avaient été hospitalisées dans la même unité de soins, pour les inviter à consulter leurs médecins traitants.
Selon le sous-préfet, aucun autre cas de gale n’a été observé dans la Nièvre ces dernières semaines.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1065867/cas-gale-dectecte-a-hopital-nevers

jeudi 27 décembre 2012

Menacées de licenciements pour des textos critiquant collègues et hiérarchie

On connaissait les licenciements pour des propos échangés sur Facebook. Voici maintenant ceux pour cause de SMS ! Une procédure a en effet été lancée par la caisse primaire d'assurance maladie de Dordogne contre deux salariées de Vitalis, le centre de dépistage des cancers de Périgueux. Elles sont accusées d'avoir envoyé à une collègue des textos critiquant d'autres membres du personnel et de la hiérarchie. Malheureusement pour elles, la destinataire s'en est ouverte à la direction. Si les deux jeunes femmes évoquent des propos à caractère humoristique, l'encadrement ne les a manifestement pas interprétés sur le même mode. Un huissier a été chargé de consigner les messages incriminés. Les deux jeunes femmes ont été convoquées en entretiens préalables de licenciements. Elles se voient reprocher des propos ayant porté atteinte à la santé physique et mentale de leurs collègues.
Chacune mère de deux enfants, elles ont reçu le soutien de la CFDT et de la CGT, mais aussi d'une bonne partie du personnel de la CPAM de la Dordogne. Les représentants du personnel ont émis un avis défavorable à leur licenciement lors des entretiens préalables. Et depuis plusieurs jours, plusieurs dizaines de salariés ont observé un débrayage quotidien d'une heure pour protester contre la procédure à leur encontre.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/17/1516410-menacees-de-licenciements-pour-des-textos-critiquant-collegues-et-hierarchie.html

mercredi 26 décembre 2012

Furiani suspendu, les Bastiais crient au scandale

La Commission de discipline de la LFP a décidé de suspendre le stade Furiani de Bastia jusqu'à nouvel ordre après plusieurs incidents provoqués par ses supporters. Le club corse devra disputer ses matches à domicile ailleurs pour le moment, comme il l'avait déjà fait la saison passée.
La LFP a décidé de frapper fort pour Bastia. Déjà échaudée par les incidents provoqués à Furiani depuis le début de la saison, la Commission de discipline avait sanctionné le club corse d'un match à huis clos pour la réception de l'OM, mercredi, lors de la 17e journée de Ligue 1. Si les travées du stade étaient bien vides, les supporters du SCB ont fait le "spectacle" à l'extérieur, et pas dans le bon sens du terme. Pétards et faux d'artifices devant le bus de l'OM à son arrivée et à son départ, fumigènes et bombes agricoles à l'extérieur...

Des agissements qui ont poussé la LFP à suspendre à titre conservatoire le stade puisqu'il "apparaît patent" selon elle "qu'il règne une grande insécurité pouvant à tout moment entraîner la mise en danger des spectateurs et des acteurs du jeu".

La sanction prend effet le vendredi 14 décembre. Sauf revirement de situation, le club corse devra "accueillir" Nancy à l'extérieur le 22 décembre prochain pour la 19e journée de Ligue 1. Une situation déjà connue la saison passée, après la suspension (déjà) de Furiani suite aux incidents survenus lors de la réception de Lens (15 octobre, 2-2). Bastia avait alors "reçu" Arles-Avignon à Créteil. Le club corse n'a pour le moment pas réagi à cette sanction.



En savoir plus: http://www.sport.fr/football/furiani-suspendu-les-bastiais-crient-au-scandale-291587.shtm#ixzz2FCvwaOu6

mardi 25 décembre 2012

Arrêté en gare de Nice avec 1,3 kg de cocaïne dans le ventre

Voilà quelqu'un qui n'aime pas voyager léger. Plutôt en mode risqué. Tous les spécialistes de la lutte antidrogue le savent : un seul ovule de cocaïne qui éclate dans votre corps, et c'est la mort par overdose assurée. A ce compte-là, le voyageur interpellé samedi en gare de Nice risquait gros, bien plus gros qu'une sanction judiciaire : il convoyait dans son ventre pas moins de cent ovules de coke…

Parti de Barcelone, direction l'Italie, cet homme âgé d'une trentaine d'années avait ingéré la bagatelle de 1,314 kg de drogue. Avec pour mission de les livrer de l'autre côté des Alpes… après les avoir récupérés par voie naturelle.

C'était sans compter le flair des douaniers azuréens, qui ont ciblé et interpellé cette « mule » bourrée d'ovules. Le suspect a été confié à la police judiciaire de Nice, qui l'a entendu le reste du week-end en garde à vue à la caserne Auvare.

Déféré ce lundi au parquet, le suspect est poursuivi pour trafic international de stupéfiants.

http://www.nicematin.com/nice/arrete-en-gare-de-nice-avec-13-kg-de-cocaine-dans-le-ventre.1092693.html

lundi 24 décembre 2012

Givors : deux mamans portent plainte contre une institutrice

« Tous les élèves de la classe se connaissent depuis le CP. Je reconnais que certains sont turbulents, mais il n’y a jamais eu de problème tout au long de leur scolarité avec les autres instituteurs », affirme Malika Djemili, une maman.
Son fils est en CM1 à l’école publique Jacques-Duclos de Givors. Elle a décidé la semaine dernière de porter plainte contre l’institutrice de son enfant, tout comme Christelle Suzat, maman d’une fille inscrite dans la même classe.
Elles affirment être en colère contre le comportement « inadmissible », selon elles, de l’enseignante. S’appuyant sur les dires de leurs enfants, elles mettent en cause les méthodes présumées de cette institutrice.
Christelle Suzat affirme ainsi que sa fille se serait retrouvée « attachée à son bureau par la cheville » et aurait été placée « seule dans une pièce dans le noir ». Elle ajoute à ces accusations : « Cette maîtresse n’appelle jamais ma fille par son prénom, mais la surnomme la folle. Une fois, elle aurait dit à ma fille qu’elle n’était bonne qu’à faire le trottoir, car elle portait un petit bandeau avec des plumes. » Des assertions lourdes, contre une maîtresse âgée d’une quarantaine d’années. Pour Malika Djemili, un mot adressé fin octobre à tous les parents vient illustrer l’attitude dénoncée par ces deux mamans. « Elle nous écrit que depuis le début de l’année scolaire, à part quelques élèves normaux, la majorité des élèves sont extrêmement bavards. Je trouve ces propos choquants. Pour moi, cela sous-entend que certains élèves ne sont pas normaux », affirme Malika Djemili. Elle ajoute que son fils aurait été « privé de nombreuses fois de récréation pour recopier le règlement intérieur ». Et que l’institutrice aurait fait sortir « très régulièrement quelques élèves perturbateurs en retard ».
Les faits ne sont pas encore avérés, l’enquête venant seulement de débuter. Le directeur de l’école et les collègues de l’institutrice n’ont pas souhaité communiquer. Malgré plusieurs tentatives, l’institutrice n’a pas pu être jointe. Dans sa hiérarchie, l’Inspection académique reconnaît que l’institutrice « a des difficultés de gestion avec sa classe », sans confirmer les faits dénoncés par les parents, renvoyant cela à l’enquête.
Stéphane Bessières, inspecteur de l’Éducation nationale sur la circonscription de Givors affirme avoir reçu les mamans qui avaient des doléances et l’institutrice. « Un courrier destiné aux mamans est en préparation pour expliquer la situation et les rassurer. »
Depuis lundi, Christelle Suzat a décidé de ne plus envoyer sa fille à l’école, envisageant de la faire changer d’établissement. « Je la remettrai sans doute à l’école lundi, pour la dernière semaine avant les vacances, pour qu’elle ne manque pas trop les cours tout de même », précise-t-elle toutefois.
Les deux mamans ont par ailleurs décidé de lancer une pétition demandant « le renvoi de l’institutrice ».

http://www.leprogres.fr/rhone/2012/12/15/givors-deux-mamans-portent-plainte-contre-une-institutrice

dimanche 23 décembre 2012

Lille: L'institut médico-légal ne remet pas le bon corps à la famille

L'institut médico-légal (IML) de Lille a commis une s'est trompé de corps remis à une famille révèle ce vendredi le site internet de la Voix du Nord.
L'erreur a eu des conséquences plus que fâcheuses puisque la famille n'a pas enterré le bon défunt au cimetière de Faches-Thumesnil, au mois de juin dernier.
Selon le quotidien régional, la vérité n'a été apprise que mardi dernier.L'Institut médico légal s'est défendu en invoquant une erreur humaine.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1064363/lille-institut-medico-legal-remet-bon-corps-a-famille

samedi 22 décembre 2012

Guerre des Miss : Sylvie Tellier écarte Élodie Gossuin et n’excuse pas Laury Thilleman

La directrice générale de la société Miss France, Sylvie Tellier, semble rancunière. D’après le Parisien, elle aurait exigé qu’Élodie Gossuin ne soit pas présente sur le plateau de l’émission « Faut pas rater ça », sur France 4, où elle était invitée avec la nouvelle Miss France Marine Lorphelin.
Élodie Gossuin, Miss France 2001, est aujourd’hui chroniqueuse dans l’émission « Faut pas rater ça ». Mais mercredi soir, elle n’est pas apparue sur le plateau. La raison ? C’est l’invitée du jour, Sylvie Tellier, qui aurait souhaité ne pas se trouver en face d’Élodie Gossuin, soutien officiel de Geneviève de Fontenay, en conflit avec la société organisatrice de l’élection. Elle aurait demandé à la production de l’émission d’écarter la chroniqueuse le temps de l’enregistrement.

Laury Thilleman dans le collimateur

Lundi, sur NRJ 12, c'est Laury Thilleman, Miss France 2011, qui s’excusait pour ses photos sexy parues dans Paris Match : « Sylvie Tellier, je m’excuse et j’espère qu’on passera des bons moments comme on l’a fait pendant un an ». A cause de ces photos dénudées, Laury Thilleman était interdite de cérémonie samedi dernier, lors de l’élection de Miss France 2013.
Interrogée sur cette affaire, hier, dans l’émission « Faut pas rater ça », Sylvie Tellier s’est montrée bien plus dure que Geneviève de Fontenay. «Je n’ai pas demandé à ce qu’elle s’excuse, a-t-elle commencé. J’avais demandé à ce qu’elle reconnaisse que les photos qu’elle avait faites étaient contraires au règlement » a-t-elle commenté. Et d’ajouter : « Elle n’a pas dit qu’elle regrettait les photos ! Laury connaissait parfaitement le règlement. Miss France est un exemple pour toutes les petites filles. Nous, ce qu’on explique aux femmes, c’est qu’on n’a pas besoin de se déshabiller pour réussir dans la vie. »

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/13/1513627-guerre-des-miss-sylvie-tellier-ecarte-elodie-gossuin-et-n-excuse-pas-laury-thilleman.html

vendredi 21 décembre 2012

Depardieu comparaîtra le 8 janvier

Gérard Depardieu comparaîtra devant la justice pour conduite en état d'ivresse le 8 janvier, dans le cadre d'une procédure dite de "plaider-coupable" au Tribunal de grande instance de Paris. Il avait demandé un report de sa comparution initialement prévue le 13 décembre car il n'était pas en mesure de se présenter au tribunal.

Gérard Depardieu avait fait une chute de scooter le 29 novembre à Paris alors qu'il conduisait sous l'emprise de l'alcool. Il présentait un taux d'1,8 g d'alcool par litre de sang, alors que le taux autorisé en France est limité à 0,5 g par litre d'alcool.

La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) permet au procureur de proposer une peine à un prévenu qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Si cette proposition est acceptée, elle est soumise à un juge du siège pour homologation lors d'une audience publique. La conduite en état d'alcoolémie est passible de 4500 euros d'amende, d'une peine pouvant aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et d'un retrait de six points sur le permis de conduire.

Le comédien est par ailleurs au coeur d'une polémique au sujet de son installation en Belgique pour des raisons fiscales présumées.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/13/97001-20121213FILWWW00559-depardieu-comparaitra-le-8-janvier.php

jeudi 20 décembre 2012

Il trouve une pilule dans son fromage

«C'était lundi en fin de déjeuner. Je coupe un bout de fromage, et là, mon couteau coince. Le morceau de fromage s'ouvre, et une petite partie en tombe. C'était blanc, ovale, plat et dur. Comme un comprimé.» Mickaël, un habitant de Balma, n'en démord pas. Pour lui, il y avait bien un corps étranger dans son fromage, un bleu de Bresse. Lors de notre visite à son domicile, la substance s'était quelque peu décomposée, à l'intérieur d'une petite cavité dans la pâte du fromage. «C'est quand même assez impressionnant. ça ne donne pas du tout envie de continuer à manger.»
Tout de suite, Mickaël a composé le numéro du service consommateurs du fromage, inscrit sur l'emballage. Et là, déception. «On m'a répondu : envoyez-nous votre produit, et on vous remboursera les frais de port». Mais pas question d'en rester là pour Mickaël. «Vous vous rendez compte, ça pouvait être n'importe quoi comme substance. De l'aspirine, du cyanure, qui sait ? Il faut absolument le faire analyser», explique le père de famille. Mickaël essaie alors d'appeler l'antenne toulousaine d'une association de consommateurs. On le redirige vers la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), compétente sur le sujet.
«Mon interlocuteur m'a expliqué que faire analyser une substance dans un fromage coûterait plusieurs centaines d'euros. Mais que je pouvais tout à fait envoyer un courrier recommandé à la DDPP du lieu de fabrication du fromage, avec des photos du fromage, ainsi qu'au distributeur du fromage (un supermarché de Balma), et au fabricant.» Un peu déçu, Mickaël ne sait pas trop ce qu'il va faire. «Pour l'instant, je garde le fromage au frais. Je ne vais pas en rester là».

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/12/1512462-il-trouve-une-pilule-dans-son-fromage.html

mercredi 19 décembre 2012

Italie: 11 arrestations pour corruption

Onze personnes ont été arrêtées, dont plusieurs responsables du ministère italien de l'Agriculture, dans une affaire de corruption, a indiqué aujourd'hui la police italienne qui a mis sous séquestre des biens d'une valeur de 22 millions d'euros. La justice accuse ces personnes d'avoir faussé une quarantaine d'appels d'offres d'un montant d'environ 32 millions d'euros entre 2007 et 2011. En échange de divers cadeaux, des espèces, des voyages en France ou aux Etats-Unis ou des séjours dans des hôtels de luxe, les responsables du ministère attribuaient les marchés aux entrepreneurs choisis.

Parmi les personnes arrêtées figurent l'ancien chef de cabinet des deux derniers ministres de droite de l'Agriculture, son épouse, dirigeante au ministère, plusieurs autres responsables ainsi que des entrepreneurs.

Parmi les appels d'offres truqués figurent deux concernant l'alimentation saine dans les écoles italiennes d'un montant total de près de 17 millions d'euros.
"C'est un petit traité de la sociologie de la corruption", a commenté le procureur Nello Rossi, en charge de l'affaire.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/11/97001-20121211FILWWW00509-italie-11-arrestations-pour-corruption.php

mardi 18 décembre 2012

Meuse: 300 chiots maltraités saisis

Plus de 300 chiots, des jacks russell, chihuahuas, carlins, cavaliers kings charles, cockers et caniches, ont été saisis "pour mauvais traitements" chez un éleveur à Cornieville (Meuse), a indiqué aujourd'hui la Fondation assistance aux animaux.

L'intervention, en présence de Mme Zaida Moulay, substitut du procureur du tribunal de Grande instance de Bar-Le-Duc, fait suite à une plainte déposée le 6 avril 2011 par l'association Stéphane Lamart et la Fondation assistance aux animaux. "Il y a un manque d'hygiène. Les chiots, maigres et craintifs, sont à même le sol sur du carrelage dans des boxes non réglementaires. Ils marchent dans leurs excréments, les gamelles d'eau et de nourriture sont vides", a constaté Stéphane Lamart assisté de deux vétérinaires.

Les défenseurs des animaux reprochent à l'éleveur de la ferme de Rangeval, Patrick Klein, des mauvaises conditions de vie pour l'ensemble des bêtes, mais dénoncent également un trafic d'animaux avec les pays de l'Est et l'exercice illégal de la médecine vétérinaire.


La totalité des animaux a été prise en charge par la Fondation assistance aux animaux qui lancé un appel à la générosité afin de venir en aide à ces animaux, notamment pour l'achat de couvertures.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/11/97001-20121211FILWWW00444-meuse-300-chiots-maltraites-saisis.php

lundi 17 décembre 2012

Une SDF enfermée 72h dans une galerie

Une SDF a passé trois nuits enfermée dans le sas de secours d'une galerie commerciale à Valence avant qu'un passant, ayant entendu ses appels, ne prévienne les pompiers, qui l'ont libérée lundi matin, a-t-on appris auprès de la police, confirmant une information du Dauphiné Libéré. La femme, âgée de 49 ans, avait emprunté vendredi soir, alors que les boutiques de la galerie marchande avaient déjà fermé, une sortie de secours lui permettant, croyait-elle, de gagner la rue, selon le récit des policiers.

Mais "l'accès à la rue était bloqué par une autre porte fermée et comme celles de la galerie commerciale ne s'ouvrent pas de l'extérieur, la femme s'est retrouvée coincée", a expliqué Eric Landa, le gérant d'une boutique Biocoop attenante. Malgré la fréquentation importante de la galerie marchande samedi, personne n'a remarqué la présence de la quadragénaire. Quand les pompiers l'ont libérée, la SDF, malgré ses trois jours de diète forcée, a refusé d'être conduite à l'hôpital ou dans une structure d'hébergement, ont précisé les policiers.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/11/97001-20121211FILWWW00381-une-sdf-enfermee-3-jours-dans-une-galerie.php

dimanche 16 décembre 2012

Une rédaction sur le suicide en 3e

Un professeur de français de Montmoreau, en Charente, a demandé en octobre à ses élèves de troisième d'écrire une rédaction sur leur propre suicide, a révélé ce week-end La Charente Libre.

"Vous venez d'avoir 18 ans. Vous avez décidé d'en finir avec la vie. Votre décision semble irrévocable. Vous décidez dans un dernier élan de livrer les raisons de votre geste. En dressant votre autoportrait, vous décrivez tout le dégoût que vous avez de vous-même. Votre texte retracera quelques événements de votre vie à l'origine de ce sentiment".

"C'est inacceptable, c'est effrayant. A un moment où l'on parle de harcèlement sur les réseaux sociaux, je ne comprend quelle a été la démarche pédagogique du professeur", s'alarme George Tritz, vice-président de la FCPE dans le département, interrogé par
Europe 1. Une enquête interne a été ouverte par le ministère de l'Education nationale.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/12/10/97001-20121210FILWWW00339-une-redaction-sur-le-suicide-en-3e.php

samedi 15 décembre 2012

Polémique. Cahors. Ste-Barbe : boycottée par la moitié des chefs de centres

Y a -t-il le feu chez les pompiers ? En tous cas, le lieutenant-colonel Bernard Tachet des Combes, chef du corps des sapeurs-pompiers du Lot, ne veut pas attiser la flamme de la polémique qui secoue actuellement le SDIS (Service départementald'incendie et de secours).
La traditionnelle cérémonie départementale de la Sainte-Barbe (sainte patronne des pompiers) s'est tenue vendredi soir au conseil général du Lot, à Cahors, en présence des élus lotois Gérard Miquel et Dominique Orliac, de Bernard Gonzalez, préfet du Lot, mais en l'absence remarquée de la moitié des chefs des centres de secours du Lot.
«Il en manque 15» (soit la moitié), nous a confirmé Jean-François Vargues, président de l'Union départementale des sapeurs-pompiers du Lot et adjoint au chef du centre de secours de Gourdon.
C'est Didier Laval, chef du centre d'incendie et de secours de Vayrac-Bétaille, qui avait allumé le feu de la contestation, lors de la célébration de la Sainte-Barbe sur ses terres, en faisant lecture du courrier du SDIS annonçant l'absence de la hiérarchie départementale des pompiers aux cérémonies locales (lire notre édition de vendredi). Son sentiment de mécontentement avait été conforté par Hugues du Pradel, maire de Vayrac,
qui a ouvertement considéré que le SDIS manifestait, par cette attitude, un certain «mépris» pour les bénévoles des centres de secours et la population.

«Sentiment général»

Les pompiers ont également vivement réagi : «Nous sommes choqués par l'attitude de notre direction. Elle n'est pas en adéquation avec la réalité du terrain. Se déconnecter ainsi de la base, c'est ne pas reconnaître nos actions, les attentes de la population et le rôle des élus qui définissent les budgets aloués pour nos missions. Ce sentiment de mépris est général, même chez les chefs de centres qui se sont sentis obligés d'être présents à Cahors», a déclaré hier l'un absents à la cérémonie cadurcienne. L'un de ces confrères a ajouté sans détour : «La hiérarcfhie doit savoir accepter la critique. Chez-nous, on fonctionne hélas avec un système de représailles. Les pompiers sacrifient leur vie familiale au service des populations et sont tès attachés à la tradition. Nous déplorons l'absence de reconnaissance et de concertation», conclut-il, dépité. La saison est bouillante chez les pompiers !

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/09/1509899-polemique-cahors-ste-barbe-boycottee-par-la-moitie-des-chefs-de-centres.html

vendredi 14 décembre 2012

Narbonne : pas de signe de croix à l'entrée de l'église ou 3 h de colle pour ses élèves

L’affaire s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde religieux. Surtout sur la toile, où cette histoire d’un enseignant interdisant à ses élèves de faire le signe de croix à l’entrée d’une cathédrale provoque une vague d’indignation, depuis jeudi.
Les faits dénoncés ne sont pourtant pas à ce stade formellement établis. Une chose est sûre : un professeur d’histoire-géographie du collège public Cité a planifié cette semaine une sortie scolaire à la cathédrale Saint-Just. Il a, dans ce cadre, fixé des règles aux élèves. Ce sont ces instructions qui font débat.

Selon le témoignage attribué à un parent d’élève, largement relayé sur la toile, l’enseignant qui accompagnait, jeudi, les jeunes lors de cette sortie "leur a précisé que si l’un d’entre eux faisait le signe de croix en rentrant dans la cathédrale, il récolterait trois heures de colle".
Le professeur "a confondu laïcité et négation du fait religieux"
Le responsable des Jeunes populaires de l’Aude

Des propos qui ont interpellé Franck Miro. S’il reste prudent et modéré, le responsable des Jeunes populaires de l’Aude estime que les faits, s’ils sont avérés, montrent que le professeur "a confondu laïcité et négation du fait religieux". Le leader des Jeunes UMP souligne, dans un communiqué, que "la laïcité impose la neutralité du service public, mais elle n’est certainement pas la négation du fait religieux dans l’espace public. Si les élèves ne peuvent, en vertu de la loi de 2003, afficher des signes ostentatoires, rien ne leur interdit des signes discrets."
"Des règles de bonne conduite"
L’inspecteur d’académie

L’enseignant est-il resté dans ce cadre ? Au collège de Cité, la communication est réduite au strict minimum. Le principal, M. Bagdadi, renvoie vers le rectorat : "Il faut appeler le cabinet du recteur, c’est lui qui gère cette affaire." Rectorat qui s’est, lui, révélé particulièrement compliqué à joindre hier après-midi. Olivier Millangue, le directeur des services départementaux de l’Éducation nationale, a demandé au chef d’établissement des précisions sur cette affaire. Il faut dire que l’inspecteur d’académie a lui aussi été saisi, via un courrier, par un parent d’élève en colère. "Le principal répond de son enseignant, connu pour être fiable et neutre, souligne Olivier Millangue. D’après les éléments qui m’ont été communiqués, celui-ci avait fixé des règles de bonne conduite à ses élèves avant la visite de la cathédrale. Il leur a dit “on ne grignote pas, on ne se chamaille pas et si on veut faire un signe de croix, on ne le fait pas de façon ostentatoire”."
Derrière le buzz
Selon l’Éducation nationale, il n’y aurait donc pas eu d’interdiction formelle, mais une simple consigne de discrétion adressée à des collégiens sur le point de découvrir un édifice religieux du patrimoine historique de la ville.
Des nuances qui n’ont pas ému, outre mesure, sur la toile où de nombreux sites et internautes pointent déjà un dérapage, voire même un acte antichrétien.
Alors, qui alimente ainsi le buzz depuis deux jours, au point d’alerter les services de l’Éducation nationale ? Au centre de la polémique, on retrouve Novopress. Ce site internet, présenté comme "une agence de presse indépendante", a en réalité été créé par des membres du Bloc identitaire, classés proches de l’extrême droite. C’est ce groupe qui est à l’origine de la diffusion du témoignage d’un parent d’élèves repris par des dizaines de sites internet. Le site web propose même à ses lecteurs mécontents de contacter le collège Cité, en mettant en ligne les coordonnées de l’établissement. Une pression supplémentaire, utilisée par un site puissant.
Novopress fait régulièrement parler de lui
Le 21 septembre dernier, Le Nouvel Observateur avait consacré un article à Novopress. Selon les éléments recueillis à l’époque pas nos confrères, le site est devenu, avec plus d’un million et demi de pages vues par mois, un poids lourd de la “réacosphère”.
Une arme redoutable de diffusion des idéaux nationalistes, très bien référencée par Google, Novopress fait régulièrement parler de lui. Et ce n’est pas la première fois que son équipe s’intéresse à Narbonne, où certains mouvements identitaires comptent des relais. Depuis quelques mois, Novopress a dénoncé la construction d’une stèle dédiée aux rapatriés d’Algérie, ou encore le projet d’option consacré aux “Sorcières et magiciens” dans un établissement catholique de la ville...
En cette époque tourmentée, créer le buzz avec quelques arrière-pensées n’a plus rien de sorcier.

http://www.midilibre.fr/2012/12/07/une-polemique-pas-tres-catholique-au-college-cite,607777.php

jeudi 13 décembre 2012

Rats, violence, insalubrité : cri d'alarme sur des Baumettes "inhumaines"

Le constat que fait le contrôleur des prisons est alarmant. Par manque de moyens, l'état des Baumettes à Marseille, prison insalubre et sans hygiène, se dégrade.

L'hébergement "très dégradé", la pénurie d'activités et la violence au centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille provoquent des conditions de détention "inhumaines", s'alarme le contrôleur des prisons dans des recommandations urgentes rendues publiques jeudi.

Le constat dressé par la vingtaine de contrôleurs qui ont visité du 8 au 19 octobre la prison fait apparaître "une violation grave des droits fondamentaux", écrit le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Jean-Marie Delarue. Il en est ainsi dans deux cellules : la lumière ne marche pas faute d'ampoule, la chasse d'eau est "quasi inexistante", le réfrigérateur infesté de cafards, araignées et cloportes pullulent, le sol et le mur sont sales, il n'y a "pas de quoi s'asseoir, pas de table".

"Depuis deux ans, les rats pullulent"

"Sur un échantillon soigneusement examiné par le contrôle de 98 cellules, les contrôleurs en ont trouvé seulement neuf n'appelant aucune observation sérieuse", malgré des différences sensibles entre elles, dit M. Delarue. Dans le reste du bâtiment, l'électricité est défaillante, "trois ou cinq douches sur dix fonctionnent dans des salles de douche crasseuses", "depuis deux ans, les rats pullulent", y compris en journée obligeant les surveillants à faire leurs rondes "en tapant des pieds", les déchets sont déplacés à bras d'homme.

"L'insalubrité et l'absence d'hygiène sont consubstantielles à la plus grande partie de l'établissement" et notamment la maison d'arrêt des hommes (quatre bâtiments) qui compose les Baumettes avec un centre pénitentiaire pour femmes, un centre pour peines aménagées et un centre de semi-liberté. Avec 1.769 détenus pour 1.190 places au 1er octobre le taux de surpopulation est de 145,80 %.

Un budget en baisse

Constat notable : la prison de Marseille étant l'une des rares de la région en gestion publique, elle "subit le contrecoup" de ce que beaucoup d'autres, en gestion privée, aspirent les dépenses de l'administration pénitentiaire qui doit respecter les contrats passés avec les opérateurs privés.

Résultat : - 26% en deux ans pour les crédits de maintenance courante aux Baumettes, - 58 % pour le budget "hygiène et propreté des détenus" entre 2011 et 2012, passage de 204 à 169 du nombre d'emplois offerts et baisse des rémunérations : "La pénurie d'activités est caractéristique de l'établissement".

La seule "activité" est la promenade qui n'est pas de tout repos en raison de la violence qui règle dans l'établissement, selon le contrôleur Le texte rappelle que les travaux de reconstruction du centre pénitentiaire pour femmes et de la maison d'arrêt pour hommes vont commencer en 2013, mais "ce projet laisse intacte la maison d'arrêt des hommes", note le contrôleur qui utilise pour la seconde fois cette procédure d'urgence.
 

mercredi 12 décembre 2012

Il reçoit sa médaille 52 ans après

En cette année du 52e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, Pierre Rumério est tout heureux de recevoir la reconnaissance de la Nation, pour ses services rendus pendant le conflit algérien. La semaine dernière, deux lettres au drapeau «bleu, blanc, rouge» de la République Française, l'attendaient dans sa boîte aux lettres. «On est toujours un peu surpris de recevoir ce genre de courrier», explique-t-il. Et pour cause, c'était un courrier du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian et du ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, lui annonçant que : «par décret du Président de la République, du 11 novembre 2012, la médaille militaire venait de lui être concédée». Lui reste modeste. «On doit la demander et je ne l'ai pas fait tout de suite, bien qu'ayant droit, mais mes camarades l'ont eu et ce sont eux qui m'ont dit de la demander».
Pourtant, cette reconnaissance de la Nation, qui lui sera officiellement remise lors des cérémonies du 8-Mai, l'an prochain, à Castres, il la mérite amplement. Ce fils de réfugiés italiens qui avaient fui l'Italie Musolinienne est né en Algérie en 1937 et comme bon nombre de jeunes français, il fut appelé sous les drapeaux, pour effectuer un long service militaire de 28 mois, plus 6 mois dans les Unités Territoriales. «J'avais 20 ans et en 1957, j'ai dû abandonner mon travail de plombier chauffagiste, à Sétif, pour rejoindre le 13e régiment de dragons parachutiste». Il se retrouve alors du jour au lendemain impliqué dans de nombreuses opérations sur le terrain, avec son régiment stationné en Grande Kabylie, dans la région d'Azzagha. «C'est au cours d'une de ces opérations que j'ai été blessé au bras». Une blessure qui lui a déjà valu d'autres décorations mais Pierre Rumério veut rester humble, même s'il a côtoyé de près les horreurs de la guerre et celles survenus après le Cessez-le-feu du 19 mars 1962. Il quittera définitivement l'Algérie, le 25 juin 1962 et s'installera à Nice pour reprendre son métier de plombier chauffagiste. Puis à la retraite, il viendra s'installer près de sa grande famille qui habite Revel, Villefranche et Vallègue.
Un dépôt de gerbe aura lieu, au monument aux morts, place de la mairie, ce mercredi 5 décembre, à 17 h 30.
http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/02/1503551-revel-il-recoit-sa-medaille-52-ans-apres.html

mardi 11 décembre 2012

Sauvian : la mère d'élève assène un coup de poing à l’institutrice

Jeudi, une institutrice de l’école primaire de Sauvian a été victime d’une agression : un coup de poing donné par une mère d’élève.
Tout commence par une réprimande. Une institutrice de Sauvian gronde une écolière dans la journée. Jusque là, rien d'anormal. Mais après les cours, la fillette va se plaindre à sa mère qui part demander des explications à la professeur.
La discussion tourne mal, les esprits s’échauffent et la mère de famille perd son sang-froid. Elle assène alors un violent coup de poing sur l’épaule de l’enseignante. Les faits se déroulent à l’extérieur de l’établissement, sur le parking réservé aux enseignants devant témoins. La maîtresse sous le choc, n’a cependant pas été violemment touchée. Aucune interruption de travail n'est prévue.
Un précédent à Capestang
La mère d’élève doit être entendue ce mardi ou mercredi pour expliquer son geste. Avant cet événement, elle n’avait, semble-t-il, jamais eu affaire à la justice. Jointe par téléphone lundi, la directrice de l’établissement s’est refusée à tout commentaire.
Quarante-huit heures plus tôt, une assistante d’éducation du collège Paul-Bert de Capestang, avait déjà reçu un coup de poing en voulant séparer une bagarre d’élèves.

http://www.midilibre.fr/2012/12/04/la-mere-d-eleve-assene-un-coup-de-poing-a-l-institutrice,605491.php

lundi 10 décembre 2012

Marne : des fenêtres retirées à une famille pour défaut de paiement

Une société de la Marne spécialisée dans la pose de fenêtres a trouvé une solution radicale aux impayés : alors qu'elle avait installé des baies vitrées coulissantes dans un appartement à Châlons-en-Champagne que la propriétaire n'a jamais daigné payer, l'entreprise est passée les enlever, laissant ainsi la famille de locataires sans fenêtre, avec des températures en dessous de zéro degré la nuit.

Alors que les premières neiges étaient prévues pour ce week-end, le couple de locataires et leurs six enfants, âgés de 4 à 13 ans, ont dû être relogés en urgence. «Nous leur avons demandé par téléphone de les rapporter, ils nous ont dit non», rapportent les parents désespérés
au journal L'Union. Tant bien que mal, le jeune couple a tenté de boucher les trous avec du d'emballage scotché mais le froid glaçait toujours l'appartement situé au rez-de-chaussée.
Selon le quotidien de Reims, le litige entre la propriétaire des lieux et le fournisseur des baies coulissantes n'est pas récent. Jeudi dernier, prétextant une intervention sur les baies-coulissantes, un commercial de la société et deux autres hommes ont démonté une bonne partie des installations. Les locataires pensaient à une simple vérification et ne se sont doutés de rien. La propriétaire, elle, tardait à payer les 1 660 euros qu'elle devait à cette société.

Victimes collatérales du conflit, les locataires ont tenté de porter plainte immédiatement. Mais samedi, le gérant de l'entreprise est venu les rencontrer et récupérer auprès de la propriétaire une partie de la somme due. Une première en dix-sept ans d'exercice confiait-il à L'Union. Mais une première qu'il assume, tant le paiement était contesté. Ce week-end, les baies vitrées ont par ailleurs été réinstallées.


http://www.leparisien.fr/societe/marne-des-fenetres-retirees-a-une-famille-pour-defaut-de-paiement-03-12-2012-2376765.php

dimanche 9 décembre 2012

Indignation. La façade de l'Hôtel-Dieu taguée

Pas besoin de regarder dans les jumelles panoramiques installées quai Saint-Pierre pour voir, juste en face, le graffiti bombé sur les briques roses de L'Hôtel-Dieu. «Non à l'Ayrault porc», le mauvais jeu de mots inscrit en rouge, vert et noir saute aux yeux des passants depuis l'un des plus beaux points de vue de la ville. Stupéfaits, indignés ou dégoûtés, les Toulousains ont fait la découverte hier matin… et leurs commentaires tout au long de la journée, dans les conversations ou sur internet. L'allusion au projet très controversé de l'aéroport de Notre-Dame des Landes porté par le Premier ministre est nette - sans doute trop - mais ne convainc personne. Le Réseau Fluvial Toulousain «condamne ce geste dégradant le patrimoine toulousain. Nous respectons le combat de nos amis Nantais
[…] mais là franchement c'est idiot». Il demande «une condamnation claire de la part des élus de gauche, de droite, écologistes, du centre, etc.» et prône le «dialogue citoyen, dans le respect des autres».Même condamnation pour Toulouse Avenir. Mais l'association de Jean-Luc Moudenc, député UMP, attribue «cette dérive» à la politisation constante de la municipalité actuelle» et «appelle Pierre Cohen à condamner fermement ces agissements et à dépolitiser son action.»

http://www.ladepeche.fr/article/2012/12/03/1504433-l-hotel-dieu-victime-de-notre-dame-des-landes.html

samedi 8 décembre 2012

Insécurité : les riverains des gares parisiennes manifestent

Quelque 80 riverains des gares du Nord et de l'Est, dans le nord-est parisien, ont manifesté samedi pour exprimer leur «ras-le-bol» des violences et incivilités. «Nuisances, ivresse et drogue, avec pour conséquences des agressions, des vols à l'arraché», dénonce Pierre Coulogner, de l'Association Vivre Gares du Nord & Est, à l'origine de la
«Vols et agressions, c'est chaque jour notre obsession», ont scandé les manifestants, ou «Sécurité des habitants, allez police! En avant!». Des pancartes dénoncent aussi la mendicité ou le tapage diurne et nocturne.
«Tous les jours c'est des insultes, des violences. De la drogue on vous en propose devant votre porte, on trouve des seringues partout, ça fait peur», fustige Linette Meynadier, qui vit en face de la Gare du Nord depuis 40 ans. «C'est principalement de la mendicité agressive, des marginaux et parfois de la prostitution», résume une source policière.

Présence policière renforcée

Sollicité par le maire du Xe arrondissement Rémi Féraud, le préfet de police de
a mis en place le 8 novembre un dispositif spécial pour lutter contre la délinquance dans cette zone. La présence policière a été renforcée avec des patrouilles régulières de la brigade anticriminalité (BAC), des équipes VTT, et renfort de CRS et gendarmes mobiles six heures par jour.

Entre le 8 et le 16 novembre, 22 opérations contre la mendicité agressive et la vente à la sauvette ont donné lieu à 15 interpellations. Près de 900 contraventions ont été dressées pour stationnements anarchiques et 40 PV pour consommation d'alcool sur la voie publique.

«Ce plan perdurera jusqu'à ce que le quartier n'ait plus à souffrir de toutes ces nuisances», a assuré le porte-parole de la police d'agglomération parisienne Franck Carabin


http://www.leparisien.fr/paris-75/insecurite-les-riverains-des-gares-parisiennes-manifestent-01-12-2012-2371635.php

vendredi 7 décembre 2012

Un prêtre contre le Téléthon à l'Eglise

Selon une information du site internet de la Nouvelle République, un prêtre s'est opposé aux concerts au profit du Téléthon dans les églises de Chatillon-sur-Thouet et du Tallud.

Deux concerts étaient prévus en des lieux consacrés de la paroisse de Parthenay : Le premier ce soir à 20 h à Châtillon-sur-Thouet et le second samedi 8 décembre à 20 h 30 à l'église du Tallud.

Mais le père Philippe Airaud, responsable du secteur pastoral de Parthenay, s'est opposé à la présence du Téléthon dans ces lieux de culte. Il défend une position éthique.

« Je ne suis pas le premier prêtre à faire cela, l'église a déjà pris position et l'archevêque de Poitiers, Mgr Wintzer, me soutient à fond 5 (...) Je ne veux nuire à personne même pas au Téléthon, je suis un homme de paix, un citoyen et un pasteur. Je prends les décisions qui sont conformes à ma conscience. Si je comprends et apprécie la générosité des gens, notamment envers le Téléthon, j'estime que cela ne nous empêche pas de nous poser les bonnes questions », déclare le père Airaud.

Ce qui le gêne, c'est « une certaine dérive éthique, à savoir le tri embryonnaire et l'utilisation des cellules souches embryonnaires. » « Les enfants ne sont pas guéris car ils n'ont jamais été malades », appuie-t-il. « Je préférerais qu'on mette la même énergie à travailler sur les cellules reprogrammées qui sont très prometteuses et ne posent pas de problèmes éthiques. D'un strict point de vue scientifique, j'estime qu'il n'y a plus de raison d'utiliser les cellules embryonnaires. »

La position personnelle du prêtre a recueilli une large appribation de la part de la communauté chrétienne de Parthenay.

La coordinatrice du Téléthon de Parthenay, Marie-Jo Bourreau, quant à elle, relativise : « Je ne sais que penser de cette position, c'est juste désolant car cela fait des années que nous faisons des concerts dans les églises, un jeune curé arrive et voilà, les choses changent. », déclare-t-elle.

Le concert de ce soir aura donc lieu au club des Genêts.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/27/97001-20121127FILWWW00356-un-pretre-contre-le-telethon-a-l-eglise.php

jeudi 6 décembre 2012

La visite du père Noël déprogrammée pour cause de laïcité ?

La décision d'une maternelle de Montargis (Loiret) d'annuler la venue d'un Père Noël crée la polémique. Plusieurs parents d'élèves dénoncent une concession faite à certaines familles de confession musulmane.
Rien ne va plus à l'école maternelle du Grand-Clos, à Montargis (Loiret). Cette année, le père Noël ne se rendra pas dans l'établissement. Officiellement, la visite est annulée pour des problèmes financiers. Mais plusieurs médias, dont le quotidien local La République du Centre et Le Parisien, indiquent ce mercredi des témoignages qui accusent l'école d'avoir cédé à la pression de familles de confession musulmane.
La directrice aurait subi des pressions par un mail anonyme de la part "d'une poignée de mère de famille de confession musulmane." "Je suis allée voir la directrice pour comprendre cette annulation, raconte une mère au Parisien. Elle m'a expliqué qu'elle ne voulait pas se faire taper sur les doigts par certaines familles de musulmans".
Son de cloche différent pour la directrice. Elle aurait écrit dans un carnet de liaison que Noël sera différent cette année "pour respecter les croyances de tous". "Certains enfants croient au Père Noël, d'autres non", justifie-t-elle. "Si j'avais voulu parler de religion, j'aurais écrit 'religion'."
Le maire pas d'accord
Il n'en a pas fallu plus. La directrice dit avoir reçu des appels anonymes menaçants et compte porter plainte. "Tous ceux qui nous ont contacté n'appartiennent pas à l'établissement", assure-t-elle. "Le père Noël sera dans cette école comme chaque année car il en convient normalement", a répliqué sur LCI Jean-Pierre Door, le maire (UMP) de Montargis. Il a également envoyé une lettre à l'inspection académique pour rappeler que le Père Noël est une tradition païenne.
"C'est choquant", confie un père dans Le Parisien, qui souligne que les musulmans de son entourage "n'ont aucun problème avec le Père Noël"... Depuis le déclenchement de la polémique, La République du Centre raconte que les coups de fils affluent de toute la France. "On vit un enfer, témoigne la directrice. Un mal incroyable est fait à l'école et aux enfants."
 

mercredi 5 décembre 2012

Une mosquée ouverte aux gays

Dans la maison d'un moine bouddhiste d'un quartier cossu d'une banlieue de l'Est de Paris, Ludovic-Mohamed Zahed s'agenouille et prie face à la Mecque. La salle de dix mètres carrés dans laquelle il s'installe deviendra vendredi la première mosquée ultra progressiste d'Europe, un espace à la fois "gay-friendly" et féministe où seront accueillis homosexuels, transgenres et transsexuels, et où les femmes seront encouragées a mener la prière.

"C'est une mosquée radicalement inclusive, une mosquée où les gens peuvent venir comme ils sont", explique Ludovic-Mohamed Zahed, porteur de ce projet. Pour la première prière, aujourd'hui, ce franco-algérien de 35 ans attend 20 musulmans. Mais le nombre de fidèles de cette mosquée atypique pourrait vite grimper, estime ce doctorant en anthropologie et psychologie.

Son association "Homosexuels musulmans de France", aujourd'hui forte de 325 membres, a créée en 2010 avec un petit groupe de 6 personnes, se souvient-il.
Le moine bouddhiste zen Federico Joko Procopio, homosexuel et militant des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres, lui prête une pièce de son dojo par solidarité. "Au-delà de cette cause commune, il y a aussi ce symbole important d'une religion qui tend la main à une autre religion sur un sujet qui est plus que délicat", a-t-il expliqué.

Jusque-là, Ludovic-Mohamed Zahed priait chaque vendredi avec plusieurs milliers de fidèles dans la Grande Mosquée de Paris. Cet homosexuel musulman appréciait l'anonymat du lieu et le contenu, jamais politique, des prêches qui y étaient dispensés. Mais une telle combinaison est rare et, même dans la foule, certains individus, transsexuels en transition ou hommes efféminés notamment, sont "repérés tout de suite", dit-il. Il entend donc offrir un lieu à tous ceux qui pourraient ne pas se sentir à l'aise dans des lieux de culte traditionnels.

Cette initiative n'a reçu le soutien d'aucune institution musulmane, de nombreux imams et personnalités de l'islam de France y voyant un projet contraire à la religion. "Il y a des musulmans homosexuels, ça existe, mais ouvrir une mosquée c'est une aberration, parce que la religion c'est pas ça", estime Abdallah Zekri, président de l'Observatoire des actes islamophobes, sous l'autorité du Conseil français du culte musulman (CFCM). "Nous ne culpabilisons pas les homosexuels, mais nous ne pouvons pas donner une place à cette pratique au point qu'elle devienne un aspect de la société", renchérit Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris. Pour lui, cette mosquée ne saurait être reconnue. "C'est quelque chose d'extracommunautaire", dit-il.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/30/97001-20121130FILWWW00320-une-mosquee-ouverte-aux-gays.php

mardi 4 décembre 2012

Logements anciens : prix record à Paris

Les prix des logements anciens ont baissé de 1,1% en moyenne en France au troisième trimestre mais ils ont battu un nouveau record à 8.440 euros par mètre carré en moyenne à Paris, a annoncé jeudi la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.

Le précédent record trimestriel dans la capitale, à 8.370 euros/m2, datait du troisième trimestre 2011.


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/11/29/97002-20121129FILWWW00428-logements-anciens-prix-record-a-paris.php

lundi 3 décembre 2012

Actifed, Nurofen, Humex… : les médicaments contre le rhume dangereux pour la santé

Le service de pharmacologie du CHU de Toulouse vient de publier dans son bulletin d’information Bip31.fr une mise en garde contre les médicaments anti-rhume. Ces derniers seraient dangereux pour le système cardio-vasculaire.
Actifed Rhume, Nurofen Rhume, Dolirhume, Humex Rhume… Chaque hiver, les pharmacies proposent une large gamme de médicaments anti-rhume en vente libre. Contenant des vasoconstricteurs, ces médicaments présenteraient de vrais dangers pour la santé, rares mais pouvant être très graves.

Augmentation du risque d’infarctus et d’AVC

Vendus sans ordonnance et le plus souvent utilisés par voie orale, ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, à effet vasoconstricteur. C’est cette molécule qui augmenterait le risque de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). La vasoconstriction resserre les vaisseaux sanguins, ce qui a pour conséquence d’augmenter les efforts fournis par le cœur ainsi que ses besoins en oxygène. Autre effet : la pseudoéphédrine accentue la tension artérielle.

L’usage du sérum physiologique préconisé

Le docteur Emmanuelle Bondon-Guitton (Toulouse), auteur du bulletin, regrette que la publicité grand public soit autorisée pour la plupart de ces produits utilisés par voie orale. « En réalité, il faut éviter ces médicaments dont le risque est inacceptable au vu de la pathologie et préconiser plutôt l'utilisation du sérum physiologique » a-t-elle commenté.
« Les effets indésirables sont bien décrits avec ces médicaments, le plus souvent avec les formes orales : angine de poitrine, infarctus, poussées hypertensives, convulsions, accident vasculaire cérébral. Ils sont rares, voire très rares (un cas pour un million), mais graves le plus souvent » a précisé le Dr Bondon-Guitton. Tous ces médicaments sont donc contre-indiqués chez les personnes hypertendues ou ayant des antécédents cardio-vasculaires.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/28/1500632-actifed-nurofen-humex-les-medicaments-contre-le-rhume-dangereux-pour-la-sante.html

dimanche 2 décembre 2012

Ile de Ré : le Conseil général va payer près d'un million d'euros une maison pour la... détruire

C'est une maison blanche adossée à la dune des Grenettes. On y vient à pied ou en 4 × 4, on ne frappe pas, puisque ceux qui vivaient là ont tout fermé à clé. Étalonnée sur l'échelle immobilière de l'opulente île de Ré, cette petite bicoque de 1967 n'aurait guère ici plus d'allure qu'un appentis si elle n'offrait un accès direct à l'Océan. Ainsi se l'arrache-t-on depuis quelques jours à prix d'or comme à coups de recours devant les tribunaux.
Faisant jouer son droit de préemption sitôt prévenu de l'affaire, le Conseil général de Charente-Maritime n'aura en effet pas manqué de surprendre son monde en alignant rubis sur l'ongle acéré quelque 810 000 euros à la seule fin d'y envoyer ses bulldozers.

« Vous pouvez bien organiser la bronca, ça fait un demi-siècle que je me bats pour rendre à la nature ce que d'autres lui ont arraché de façon illicite ou dérogatoire », tonnait hier encore le conseiller général UMP du petit port de La Flotte-en-Ré. Chantre du rachat à tout prix, l'opiniâtre Léon Gendre ne s'est pourtant pas fait que des amis en s'affichant plus royaliste que le roi des écolos. Car si son Dominique Bussereau de président lui témoigne encore sa solidarité politique, trois collègues de la majorité départementale ont en revanche refusé de signer un chèque en blanc. À 350 fois le prix moyen du mètre carré non constructible, c'est peu dire que le petit peuple des contribuables maritimes s'est par ailleurs ému de l'onéreuse entreprise de démolition publique.
« Ce n'est pas une question d'argent, mais de reconquête et de mise en valeur des espaces naturels, bâtis ou non. Voilà trente-cinq ans que le Département mène la même politique, des rives de la Gironde à celles de la Sèvre, en passant par les îles de Ré et d'Oléron », s'est défendu voici quelques jours l'ancien ministre.
Se rêvant grand architecte d'un cordon dunaire vierge de tout logis hors la loi, Léon Gendre ne cesse pourtant de souffler sur le sable et les braises de son île. « La dune a trop longtemps été violée, ce n'est que le début de la reconquête. J'ai trois autres maisons dans le collimateur, alors dès qu'elles seront à vendre, on les rachète avec les 30 hectares qui vont avec ! »
Mais sauf à dépenser l'équivalent du PIB de toutes les mers du globe réunies, il est fort à parier que notre Don Quichotte insulaire aura bien du mal à fissurer le nouveau mur immobilier de l'Atlantique.
Foin de la démagogie fiscale de comptoir, écoutons-le pourtant jurer qu'il n'a d'autre choix que de dépenser le denier public : « Arrêtons de faire croire aux gens que nous gaspillons leurs impôts. Notre politique ne coûte pas l'ombre d'un centime au contribuable, puisque cet argent provient exclusivement de l'écotaxe que le Conseil général perçoit à chaque passage d'un automobiliste sur le pont de Ré. Et quand bien même nous voudrions le dépenser pour rénover une église ou équiper nos enfants d'ordinateurs, l'État nous l'interdirait aussitôt. »
S'il en est deux auxquels jamais un tel argument ne tirera la moindre larme, c'est bien ce couple de notaires parisiens rattrapé par la patrouille départementale alors qu'il signait, plein d'allégresse, le compromis d'achat de son « chez-lui » secondaire. Drapé dans son costume d'incorruptible, Dominique Bussereau n'a d'ailleurs pas manqué de raconter à l'envi comment il fut soudain assailli d'insistants coups de fil d'anciens ministres « de droite comme de gauche. » En vain. Les deux intrigants éconduits viennent en retour de saisir le tribunal administratif.
Moralité, tandis qu'ailleurs, en banlieue, l'État dynamite au compte-gouttes d'insalubres cages à lapins, il sait aussi détruire ici à grands frais les maisons des riches.

http://www.sudouest.fr/2012/12/01/sur-l-ile-de-re-les-elus-cassent-la-baraque-895419-710.php

samedi 1 décembre 2012

L'aluminium dans les vaccins dénoncé

Des membres de l'association E3M (malades de la myofasciite à macrophages et leurs proches) ont entamé lundi à Paris, place de la Bourse, une "grève de la faim illimitée" symbolique pour réclamer une recherche renforcée sur l'aluminium utilisé dans les vaccins. Sur la place de la Bourse, un grand camion et une tente abritaient l'action de "malades et de leurs proches", qui feront une grève de la faim "tournante".
"Nous avons tout essayé mais rien ne se passe ", assure Didier Lambert de l'association E3M. D'où "cette grève de la faim collective illimitée, dont nous avons averti le ministère de la santé", dit-il. "Maintenant, la balle est dans le camp du ministère".