lundi 14 mars 2011

Etrange scandale d'enfants volés à Figueres et Girona

Le parquet de Girona a ouvert deux instructions, ce jeudi, au sujet de deux étranges affaires d'enfants volés il y a plusieurs décennies, lors des années les plus dures du régime du général Franco. L'enquête, qui concerne les hôpitaux de Figueres et de Girona, devrait présenter une somme de complications, car elle concerne deux nouveaux-nés, subitement disparus dans les années 1960. Selon deux plaintes, un premier cas aurait été observé à la "Résidence de Girona", ancêtre de l'Hôpital Josep Trueta, situé à l'entrée Nord de la ville, tandis que la seconde concernerait l'Hôpital de Figueres. Selon la justice de la région, d'autres affaires du genre devraient être révélées dans les prochaines semaines. En effet, l'Association Nationale espagnole de Victimes d'Adoptions Irrégulières (ANADIR), fortement mobilisée sur la question, comptabilise actuellement 300.000 graves litiges sur l'ensemble des territoires espagnols. Il s'agit ainsi d'un gigantesque scandale, qui dépasse les limites de l'entendement, et se nourrit d'affaires localisées dans de nombreuses villes.


L'essentiel de ces vols d'enfants, placés à la hâte dans des familles, s'est déroulé il y 50 ans et plus. De la sorte, le travail mené par le parquet général de l'Etat espagnol, saisi le 27 janvier par l'ANADIR, comporte de nombreuses embûches, spécifiquement en matière de recherche d'extraits de naissances et autres documents, authentiques ou maquillés. La justice madrilène s'emploie à étudier concrètement une plainte collective, qui porte 300 situations, mais les enlèvements davantage avoir obéi à une pratique couverte par le régime franquiste qu'à un trafic organisé. La volonté courageuse de l'ANADIR, qui consiste à rapprocher les enfants volés de leur famille, malgré de très longues périodes de séparation, éclaire une nouvelle fois sur la volonté espagnole de se heurter aux pires atrocités d'autrefois, au nom du devoir de mémoire. A Figueres, une enfant volée il a 47 ans, c'est à dire en 1964, aurait été déclarée morte auprès de sa mère, et supposément enterrée dans une fosse attenante à l'hôpital. Une plainte, déposée par son frère, pourrait déboucher sur la responsabilité des religieuses de l'établissement, peut-être habituées à placer des enfants à l'insu de leurs parents biologiques


http://www.la-clau.net/info/6149/etrange-scandale-denfants-voles-a-figueres-et-girona-6149

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