mardi 20 mars 2012

Marseille: Fralib, "un scandale politique"

En amenant leurs revendications sur le terrain politique, les salariés de Fralib font prendre une nouvelle tournure à leur combat. Les employés de l’usine de fabrication des thés Eléphant située à Gémenos accusent désormais le ministre du Travail, Xavier Bertrand, d’avoir demandé à la Direccte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) de ne pas envoyer de lettre d’observations au comité d’entreprise et à la direction du groupe Unilever.
"C’est un scandale politique !, s’insurge Gérard Cazorla, secrétaire du comité d’entreprise. « Cette lettre pointait clairement les irrégularités du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’Unilever. C’était une preuve que le troisième PSE, visant la fermeture de l’usine, est illégal."
Un sentiment partagé par une trentaine de salariés, bien décidés à demander des explications au siège marseillais de la Direccte. Mais, après une heure d’entretien parfois houleux avec deux responsables, hier, les questions sont restés sans réponses. Olivier Leberquier est délégué CGT de Fralib. "Rien. Aucune explication. Cela montre qu’ils veulent nous tuer avant la présidentielle", affirme le syndicaliste.
Visiblement surprise par cette action coup de poing, la directrice adjointe de la Direccte n’a pas souhaité s’exprimer. "Elle fait semblant de ne pas savoir", estime Gérard Cazorla, affirmant détenir la preuve qu’elle a reçu une consigne du ministère. Un argument de poids, selon lui, pour faire annuler une troisième fois le PSE d’Unilever.
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