samedi 30 octobre 2010

Berlusconi empêtré dans un nouveau scandale sexuel

Il y avait eu l'ambiguïté des relations entre le chef du gouvernement italien et la jeune Noémi. Les révélations d'une call-girl, Patrizia D'Addaria. Autant de scandales sexuels qui ont poussé son épouse, Veronica Lario, à demander le divorce. L'affaire de moeurs dans laquelle est cité aujourd'hui Silvio Berlusconi est donc loin d'être la première, et il y réagit, comme à chaque fois, par des démentis indignés. Mais comme, jusqu'à présent, les révélations sur le Cavaliere n'ont guère entamé son crédit auprès des Italiens, il apparaît peu probable que les demandes insistantes d'explication de la gauche lui posent, cette fois-ci, davantage de soucis sur le plan politique. Tout part d'une certaine Ruby. Il s'agit d'une jeune Marocaine, mineure - elle a 17 ans - qui aurait, tout comme Patrizia D'Addaria, participé à des fêtes osées au domicile du Cavaliere. La presse italienne évoque au conditionnel et avec beaucoup de prudence cette affaire : arrêtée par la police à la suite d'une accusation de vol, elle aurait parlé aux policiers de fêtes à Villa Arcore, la résidence privée de Silvio Berlusconi près de Milan. La presse italienne semble exclure qu'elle ait dit avoir eu des relations sexuelles avec Silvio Berlusconi et les avocats de ce dernier ont formellement démenti cette éventualité. "Je suis ici pour parler des vraies saletés" Mais l'opposition de gauche s'est emparée de cette affaire, alors que le chef du gouvernement se trouve fragilisé... non du fait des précédentes "affaires" du même ordre, mais plutôt à cause de la crise économique et des déchets de Naples. "Nous voulons savoir ce qui s'est réellement passé à Milan. Le gouvernement doit venir au Parlement et expliquer si, comme l'écrit la presse, il y a eu pression sur la police afin qu'elle libère Ruby", a déclaré Michele Ventura, vice-président des députés du Parti démocrate, le principal parti d'opposition. "Nous avons le droit de demander que le chef du gouvernement soit en mesure de garantir sobriété et dignité", a renchéri le chef du parti, Pier Luigi Bersani. Interrogé lors d'une conférence de presse sur la crise des ordures à Naples, Berlusconi a répondu, dans son style habituel : "Je suis ici pour parler des vraies saletés. Les saletés de la presse, je vous les laisse." La plus gênée par l'affaire est donc finalement... la jeune Ruby elle-même, qui se confond en excuses : "Je suis désolée pour tout ce qui passe. Je suis désolée surtout parce que je vois impliquées des personnes qui m'ont aidée sans rien demander en retour", a-t-elle déclaré.
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