jeudi 1 août 2013

"Emprisonnés" trois heures dans un parking de l'aéroport de Nice

Dans la nuit de dimanche, un couple de touristes britanniques et ses trois enfants sont restés coincés entre deux barrières d’un parking à Nice-Côte d’Azur où ils venaient de récupérer une voiture de location
Ils rêvaient de farniente au soleil, ils ont commencé leurs vacances sur la Côte d'Azur par un séjour forcé… entre deux barrières d'un parking de l'aéroport !
Dans la nuit de dimanche à lundi, un couple d'Anglais et leurs trois enfants ont vécu une mésaventure ubuesque, résolue grâce à un flegme tout britannique et un gros coup de chance…
Le vol de British Airwaysavait une heure de retard, aussi Marc et Iona Hambley et leurs trois pitchouns âgés de 8 mois, 2 ans et 5 ans, étaient-ils épuisés quand ils ont posé le pied en France, vers minuit. Épuisés mais ravis de rejoindre bientôt Le Lavandou et Jo, le grand-père des enfants. Sitôt descendue de l'avion, la petite tribu file joyeusement récupérer la voiture de location réservée et payée auprès de la société « Enterprise ».
Pas de ticket
C'est là que la galère commence. Selon le couple, le loueur leur fournit alors le contrat, les clefs de la voiture, mais pas le ticket sans lequel il est impossible de sortir du parking de location du terminal 2. Mais ça, ils n'allaient s'en rendre compte qu'un peu plus tard, à leurs dépens, quand bambins et bagages enfin casés dans la voiture, ils se sont retrouvés coincés entre les deux barrières du parking « ne pouvant plus ni avancer ni reculer d'un millimètre ».
Ni une ni deux, Marc court chez le loueur chercher le précieux sésame. Trop tard ! Arrivé à bout de souffle au guichet d' « Enterprise » vers 1 h 30, le père de famille ne peut que constater que les derniers employés sont partis. De retour dans le parking, aidé par des agents de nettoyage plein d'empathie mais sans grand pouvoir sur les barrières récalcitrantes, il entreprend une fouille méticuleuse de toutes les poubelles à la ronde à la recherche d'un ticket qui pourrait ouvrir… En vain.
1 h 45. Le couple coincé appelle Jo, qui, depuis le Var, appelle la police, l'aéroport, « tout le monde ! ».
De boîte vocale en numéro d'urgence, le grand-père finit par« avoir le PC de sécurité de l'aéroport qui (lui) passe le service d'astreinte ».On lui assure que «quelqu'un va venir ouvrir ».
Le temps passe. «40 minutes », affirment les « prisonniers » du parking. « Enfin, un employé arrive, il regarde les contrats, dit " OK " puis s'en va et… ne revient pas ».10 minutes plus tard, toujours rien. Jo commence à sentir le coup de Trafalgar, rappelle le PC qui lui explique que « personne n'est autorisé à ouvrir la barrière dans la mesure où il y a eu trop de vols de voitures ces derniers temps ».
Sans nom d'oiseaux
C'est à ce moment de l'histoire que l'on comprend que le fameux flegme britannique n'est pas une légende. Là où nombre de Latins auraient pulvérisé la barrière ou tout agent de l'aéroport passant par là, Marc, en digne sujet de sa Gracieuse Majesté, n'a utilisé aucun nom d'oiseaux… Sa bonne éducation a payé puisqu'incroyablement le père de famille a fini par trouver «par terre et par hasard » le ticket gagnant, celui qui, par un miracle que personne n'attendait plus, a ouvert la barrière…
Happy end donc vers quatre du matin : la famille, enfin libre, rejoint Le Lavandou et ses vacances, ne souhaitant plus qu'une chose « se reposer et que ce type d'incident ne puisse plus se reproduire ! »

http://www.nicematin.com/nice/emprisonnes-trois-heures-dans-un-parking-de-laeroport-de-nice.1375002.html

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