mercredi 14 août 2013

Un HLM de Grasse envahi par les rats et les cafards

Au 144 avenue Pierre Sémard à Grasse, près de la gare, des habitants bien étranges cohabitent avec les locataires de cet immeuble géré par Nouveau Logis Azur.
Des rats, des cafards et même parfois des serpents, ont été aperçus dans la résidence Val de Provence I. La dégradations des locaux est aussi un soucis pour les locataires. Pourtant, le bailleur assure " mener des travaux pour régler ce qui ne va pas ".
Au 144 avenue Pierre Sémard à Grasse, près de la gare, des habitants bien étranges cohabitent avec les locataires de cet immeuble géré par Nouveau Logis Azur.
La nuit, c’est le royaume des rats et des cafards.J’ai même croisé un serpent dans un couloir. » Ce témoignage de Fatima, locataire depuis 18 ans d’un logement de la résidence Val de Provence I, au 144 avenue Pierre-Sémard, décrit une situation devenue intenable. En compagnie de Fati et Zohra, deux autres locataires, elles témoignent de leur quotidien.
À l’entrée de la résidence, rien ne laisse pourtant présager d’un chaos. Derrière les façades refaites et les fleurs qui ornent le hall d’accueil, les trois locataires décrivent un lieu de vie qui n’a rien d’idyllique. « Mon fils ne vient même plus me rendre visite », regrette Fati. « La situation est ingérable. On a honte d’inviter des amis », lance même Fatima, résidente du bâtiment B1. Et ce n’est pas le seul problème.
Insalubrité,dégradations et animaux sauvages
Tout commence dans la cage d’escalier. « Les grilles sont cassées et les animaux entrent comme ils veulent », montre Fatima. « On est dans une zone verte et ils sont attirés par les odeurs », lance la mère de famille. Des faits corroborés par Zohra, qui a élu domicile dans le bâtiment B2 il y a moins de deux ans. « Les locaux souffrent d’un manque d’entretien. L’état général est déplorable », lance la jeune femme.
Le local poubelle, situé au pied de la résidence, est aussi en cause. « Elles sont vidées rarement et elles s’accumulent jusqu’à nous bloquer parfois dans notre passage », râle Fati, présente depuis 22 ans.
À cela s’ajoutent toutes sortes de dégradations. Dans les bâtiments, les circuits électriques sont visibles. Le parking est aussi touché. La porte automatique reste ouverte tous les jours. « On paye 48,50 € de charges par mois pour une place privée et cela ne fonctionne pas, c’est inadmissible », s’énerve Fatima. Une situation provoquée, selon leurs dires, par un manque d’attention du bailleur social.

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