samedi 24 août 2013

Libourne : il retrouve un sac plastique dans son andouillette Lidll

Mauvaise pioche une nouvelle fois. Après du revêtement élastique découvert par un jeune Girondin dans une canette de « Coca-Cola light » , voici désormais le plastique bleu retrouvé dans une andouillette achetée par un couple dans un supermarché discount de la bastide libournaise. C’est en donnant deux coups de fourchette sur la charcuterie cuisant sur sa plancha que Léonard Quintard, jeune père de famille habitant Saint-Denis-de-Pile, a découvert le déchet peu ragoûtant. Un long morceau bien caché dans la saucisse.
Le produit a été acheté au Lidl de Libourne jeudi après-midi. « On y va quelquefois. Ma femme souhaitait manger une andouillette. Et là, surprise du chef ! », livre le Girondin. Hier, il s’est donc mis en quête d’explications, sans vraiment obtenir de réponses. Un coup de fil à Lidl lui a tout de même permis de savoir qu’il pouvait, tout à fait, se faire rembourser. Un premier point.

« Mais si un de mes drôles en avait mangé et qu’il s’était étouffé, s’interroge le papa de jumeaux âgés de 15 mois. Le remboursement, on s’en fout. Nous, on souhaiterait seulement savoir comment du plastique, du même type qu’un sac-poubelle, peut se retrouver dans notre charcuterie. »
Cette « véritable andouillette de Troyes, cuisinée cinq heures au court-bouillon » est fabriquée par AT France, un grand nom de l’andouillette présent dans l’Aube, approvisionnant toute la France et qui commercialise pour Lidl ce produit estampillé « Saveurs de nos régions ». Là-bas, une employée précise que « des corps étrangers peuvent quelquefois se retrouver dans ce type de produit. Le consommateur doit alors adresser un courrier au service qualité qui lui répondra très prochainement et procédera à une enquête. »
Du coup, Léonard Quintard a écrit un courrier au responsable du service, dans lequel il s’estime « très en colère » et demande forcément des explications. Pour lui et les consommateurs victimes de telles découvertes, il est également conseillé de prendre contact avec la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) en conservant bien le numéro du lot, le produit incriminé avec son corps étranger.
La famille Quintard peut tout de même s’estimer vernie. L’année dernière, un Dijonnais avait également trouvé un corps étranger dans son andouillette. C’était un caillou. Qui lui avait cassé deux dents

http://www.sudouest.fr/2013/08/24/une-andouillette-farcie-au-plastique-bleu-1149159-2966.php

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