"Contrairement aux fantasmes, les commissaires ne sont pas intéressés financièrement aux résultats de l'insécurité, précise Emmanuel Roux, le secrétaire général adjoint du Syndicat des commissaires. Notre traitement obéit aux règles indiciaires de la fonction publique. Les primes également, dont la plus grande partie rémunère notre disponibilité sept jours sur sept, 24 heures sur 24."
Plainte des usagers
Les enquêteurs poursuivent néanmoins leurs investigations : une confrontation s'est d'ailleurs déroulée vendredi dernier entre différents protagonistes de l'affaire. Les policiers tentent de démêler l'écheveau des responsabilités entre le commissaire, les officiers et les gardiens de la paix qui sont censés recueillir les plaintes, puis les traiter en relation avec les services judiciaires. Selon nos informations, des Grassois mécontents devraient également demander à être auditionnés "afin que cette affaire ne se règle pas qu'entre policiers et surtout qu'elle ne soit pas étouffée".Le commissaire de Grasse ainsi qu'un commandant ont, de leur côté, porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Le parquet de la ville a fait savoir au Point.fr que le patron du commissariat n'était pas visé par les suspicions d'arrangement avec les statistiques
http://www.lepoint.fr/societe/au-commissariat-de-grasse-les-plaintes-etaient-mises-au-placard-26-12-2012-1606018_23.php
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