mercredi 5 octobre 2011

Une enquête policière sur la compagne de François Hollande?

La journaliste Valerie Trierweiler aurait fait l'objet d'une investigation de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris début 2011. Il s'agissait d'en savoir plus sur son passé et son entourage. Les services de renseignements se sont-ils penchés sur la vie privée de François Hollande? Des sources policières concordantes, à plusieurs niveaux hiérarchiques, affirment à L'Express qu'au début de 2011, des fonctionnaires triés sur le volet, appartenant à une section de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, ont reçu l'ordre d'enquêter sur Valérie Trierweiler, journaliste à Paris Match et compagne du leader socialiste.
A l'époque, François Hollande était clairement engagé dans la campagne pour la primaire du PS en vue de 2012. "Il s'agissait d'établir une notice biographique fouillée sur Mme Trierweiler, y compris sur son réseau relationnel", assure une source proche du dossier. Certains policiers s'émeuvent aujourd'hui d'une telle démarche. Surtout dans le contexte actuel, marqué par les affaires d'investigations policières sur les sources de trois journalistes du Monde.
Contactée par L'Express, la préfecture de police de Paris dément l'existence d'une note sur Valérie Trierweiler et toute demande d'enquête sur son compte.
Nicolas Sarkozy avait pourtant supprimé les "notes blanches"
Officiellement, les services de renseignements ne sont plus censés intervenir dans le domaine politique. Le scandale provoqué par l'espionnage d'un conseil national du PS avait mis un terme au suivi des activités des partis par les Renseignements généraux (RG) en 1995. En 2002, à son arrivée au ministère de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy lui-même avait supprimé les "notes blanches", ces fiches sans en-tête, ni signature, rédigées notamment sur des personnalités du monde politique, des médias ou du spectacle.
Depuis la fusion de la DST et des RG, le travail au service de renseignement intérieur est recentré sur des (...) Lire la suite sur lexpress.fr

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