jeudi 2 juin 2011

Machisme en politique: La parole des femmes se libère

Plusieurs élues ou ministres témoignent dans la presse après les affaires Tron et DSK...
Elles ne manquaient pas d’anecdotes. Désormais elles les racontent publiquement. Plusieurs femmes politiques ont témoigné dans la presse ces derniers jours du machisme plus ou moins ordinaire qu’elles subissaient dans le cadre de leurs fonctions. La parole semble s’être libérée depuis les deux récents scandales sexuels impliquant deux hommes politiques français – et les commentaires qu’ils ont suscités - : l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle et tentative de viol aux Etats-Unis et la démission de Georges Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, accusé par deux femmes de harcèlement sexuel.
«Sincèrement, il existe un machisme évident vis-à-vis des femmes politiques qui révèle l'état de la société», souligne l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage. Elle fait partie des neuf personnalités politiques interrogées par Libération ce mardi. «L'univers politique est fait de rapports de forces. Ce n'est pas un lieu où une femme ose se plaindre», raconte pour sa part la dirigeante écologiste Cécile Duflot.

«Habillée comme ça, faut pas s’étonner de se faire violer!»

Eviter de se mettre en jupe quand on doit parler devant une assemblée d’hommes, essuyer des remarques sexistes du genre «D’accord, parce que tu as de jolis yeux» ou «On ne va quand même pas mettre à la direction une mère de famille nombreuse»… Les témoignages de Dominique Voynet (élue EELV), Roselyne Bachelot (ministre des Solidarités), Aurélie Filipetti (députée PS) ou encore Clémentine Autain (militante antilibérale) se rejoignent.

La veille, dans Le Parisien,
ce sont les propos de plusieurs députées qui sont rapportés, faisant état du machisme et du paternalisme déplacé qui règne à l’Assemblée nationale. Une élue socialiste se serait ainsi entendue dire par un collègue UMP des Yvelines: «Habillée comme ça, faut pas s’étonner de se faire violer!» Selon le quotidien, la ministre des Sports Chantal Jouanno affirme elle-même ne pas pouvoir porter de jupe dans l’hémicycle sans entendre dans son dos des remarques salaces.
«L’affaire DSK va libérer la parole des femmes et va changer beaucoup de choses, souligne dans les colonnes du journal Chantal Brunel, rapporteur général de l’Observatoire de la parité. Cette affaire fera plus pour le féminisme que tous les textes de loi.»

http://www.20minutes.fr/article/733886/machisme-politique-parole-femmes-libere-

1 commentaire:

Raphaël Zacharie de IZARRA a dit…

LES HOMMES N'EXISTENT PLUS

Les hommes n'existent plus.

Les grands, les forts, les vrais.

A la place, des larves, des mauviettes, des frileux, des castrés.

Moi je dis que l'homme, le mâle, est un seigneur de naissance. Aux antipodes de la pitoyable vision contemporaine le réduisant à un clone de la femme. Pour les châtrés-dégénérés s'épilant les jambes et se couvrant la peau de crèmes protectrices, l'homme est une limace bien lisse qui bave en se trainant aux pieds de poulettes dégradées pour pleurer leurs faveurs.
Dans ce siècle aseptisé le mâle ne conquiert plus, il quémande.

Conscient de l'inaliénable supériorité que me confère ce glaive hérité de Mars, je me comporte sans complexe en astre dominateur, puissant et radieux, viril et impérial jusque dans mes pensées les plus élevées, indifférent à l'anti-machisme ambiant. Ce qui a pour effet de déplaire aux femmes dénaturées, aux bécasses hystériques, aux féministes invétérées et même à la masse des eunuques, je veux parler de ces caniches formant la majorité du genre masculin de notre société. Ces toutous habitués à subir la loi des femelles ont perdu toute dignité phallique.

La femme en rébellion contre l'homme déchoit de son demi-trône naturel consistant à laver les pieds de son maître. Devenue insignifiante, ridicule et sans valeur en voulant singer son dieu, elle caquète, glougloute, agite dans le vide ses ailes de volaille trop lourde, hurle stérilement à s'en égosiller pendant que le lion, nonchalant mais sûr de lui, couvre sa voix aiguë de petite créature pleureuse d'un paisible, rauque, souverain rugissement.

Lui n'a pas besoin de se déchirer les cordes vocales pour manifester sa divine autorité et faire sentir à la femme que sa crinière est une couronne, ses testicules des bijoux royaux, son membre un sceptre de pharaon.

La descendante de Vénus a un tempérament docile. Molle, tiède, inconstante, indécise, elle est faite pour obéir à son étoile et la suivre fidèlement. C'est dans sa nature.

Tandis que l'homme, ce reflet du soleil, est fait pour régner sur ses terres conquises.

Voilà pourquoi je dis que les hommes n'existent plus : parce que, éteints de l'intérieur par l'eau glaciale de l'hérésie féministe, ils ont fini par croire que le soleil était l'égal de la lune.

Raphaël Zacharie de IZARRA