mardi 23 août 2016

Une employée du Sivom victime d'une erreur de tri

C'est un incident sans grande gravité, mais qui aurait pu avoir de plus sérieuses conséquences, qui a poussé le responsable du centre de tri du Sivom, Gilles Favarel, à communiquer pour appeler les usagers à la plus grande vigilance lors du tri de leurs déchets.
Courant juillet, une agent a été prise de maux de tête sur son lieu de travail, causée par de l'acide chlorhydrique, ce qui a poussé ses collègues à appeler les pompiers, par mesure de précaution. «Il y en avait plusieurs bouteilles qui avaient l'air vieilles, mais encore pleines. Quelqu'un avait dû les jeter en nettoyant un vieux garage ou une vieille maison. Heureusement, la plupart des bouteilles étaient fermées, une seule était un peu éventrée et a laissé s'échapper le produit qui a indisposé l'agent», précise Gilles Favarel.

Des déchets dangereux qui n'auraient jamais dû se trouver là

Sauf que ces bouteilles, surtout pleines, n'auraient jamais dû se retrouver avec les emballages à recycler. Peintures, acides, solvants, produits phytosanitaires, sont autant de substances que leurs utilisateurs manipulent avec précautions en conscience de leur dangerosité. Cependant, au moment de les jeter, ils ne sont plus toujours aussi prudents.
Ces déchets, appelés déchets dangereux des ménages, ne doivent ni être déposés dans les poubelles de tri, comme cela a été le cas ici, ni dans celles des ordures ménagères : compactés lors de la collecte dans les camions, leurs contenants pourraient alors exploser et projeter les produits toxiques sur les agents de collecte, voire même produire des incendies. La déchetterie est donc le seul endroit où déposer ces déchets dangereux, signalés comme tels par un logo sur leur emballage.
«Bien sûr l'incident n'a sans doute pas été provoqué de manière consciente, mais à cause d'un défaut de l'information de l'usager. C'est là qu'on s'aperçoit à quel point il est important de communiquer sur les consignes de tri, et de rappeler que derrière, ce ne sont pas des machines, mais des êtres humains qui trient les emballages à la main», explique le responsable du centre, qui dit toujours observer un peu plus d'incivilités pendant cette période estivale. «Cela peut venir d'estivants qui n'ont pas toujours les mêmes consignes de tri dans les villes ou ils viennent, ou tout simplement du relâchement de la vigilance des usagers», développe Gilles Favarel qui recommande de ne surtout pas hésiter à consulter le site internet du Sivom www.sivom-sgma.org ou à téléphoner aux ambassadrices du tri au 0800 573 486 (n° gratuit) afin de vérifier les consignes en cas de doute.
http://www.ladepeche.fr/communes/saint-gaudens,31483.html

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