Le journal satirique précise que ce chiffre figure dans une étude "alarmante" menée conjointement par l'agence du médicament ANSM et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAMTS). Présent dans plusieurs spécialités pharmaceutiques dont la Dépakine, le valproate de sodium est sur la sellette depuis plusieurs années à cause de son risque élevé de malformations - de l'ordre de 10% - mais également d'un risque plus élevé de retards intellectuels et/ou de la marche, ainsi que de cas d'autisme, qui peuvent atteindre jusqu'à 40% des enfants exposés.
Utilisée pour traiter l'épilepsie, la Dépakine est commercialisée en France par Sanofi depuis 1967, puis sous forme générique par d'autres laboratoires. Mais le valproate est également prescrit dans les troubles bipolaires, sous d'autres appellations (Dépakote, Dépamide). Selon le Canard Enchaîné, la première partie de l'étude aurait été communiquée au ministère de la Santé dès la mi-juillet mais "soigneusement cachée aux familles".
http://www.midilibre.fr/2016/08/10/scandale-sanitaire-10-000-femmes-enceintes-auraient-pris-de-la-depakine,1378081.php
30 000 victimes selon l'Apesac
Cette dernière affirmation est démentie par le ministère de la Santé qui précise que "le premier volet" de l'étude sera présenté à l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anticonvulsivant (Apesac) le 24 août prochain. Il n'a pas commenté les chiffres publiés par le Canard. "Cette réunion a été fixée dès la fin du mois de juillet. Le ministère étudiera, en lien avec cette association représentative des familles avec laquelle il travaille étroitement, les mesures qu'il apparaîtra nécessaire de mettre en oeuvre", précise le ministère qui ajoute que l'étude et "le plan d'action qui sera établi sur cette base" seront pour leur part rendus publics début septembre.http://www.midilibre.fr/2016/08/10/scandale-sanitaire-10-000-femmes-enceintes-auraient-pris-de-la-depakine,1378081.php
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