mardi 18 mars 2014

Une maison de retraite sur deux en infraction

Le constat. Des maisons de retraite qui mettent en évidence "la proximité de l'océan, des parcs et des lacs", alors que "l'océan est inaccessible à pied aux personnes âgées", voilà un exemple d’infraction relevée par la Direction générale de la concurrence (DGCCRF). Selon une enquête réalisée sur 278 établissements hébergeant des personnes âgées contrôlés en 2013, près d'une maison de retraite sur deux (48%) trompe ses clients en leur fournissant une mauvaise information sur les prix ou en usant de pratiques commerciales trompeuses. Un chiffre inquiétant qui cache pourtant une “amélioration des pratiques du secteur”, puisque “le taux d’anomalie” était de 59% en 2011.
Manque d’information. Selon l'enquête de la DGCCRF, 58% des cas d'infraction concernent l'information sur les prix, 25% des pratiques commerciales trompeuses et 17% le non-respect du taux d'évolution des prix. Ils soulignent par ailleurs que, comme en 2011, l'affichage des prestations effectuées par des professionnels extérieurs (pédicure, coiffeur, esthéticienne...) est "souvent incomplet, voire inexistant".
Les professionnels s’offusquent. Dans un communiqué l'AD-PA (Association des directeurs au services des personnes âgées), s'est offusqué que la DGCCRF jette ainsi "le discrédit sur toute une profession". Elle a réclamé "la transparence totale sur le nombre de cas de fraudes graves" et "la transparence totale sur le nombre d'infractions mineures dont l'AD-PA est certaine qu'elles constituent l'immense majorité des cas".
 

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