jeudi 13 mars 2014

Les étonnants avantages des employés du Conseil économique, social et environnemental

Travailler pour le Conseil économique, social et européen possède de très nombreux avantages, comme le révèle mercredi le Parisien.

Salaires, primes, congés... Une enquête publiée mercredi par le Parisien sur les avantages des employés du Conseil économique, social et européen (Cese) risque de ne pas plaire dans l'institution.  Un rapport met en effet en avant l'utilisation surprenante des 40 millions d'euros alloués à son fonctionnement.
Le Conseil économique et social, assemblée consultative, a pour objectif d'éclairer les choix du gouvernement. Un organe composé de 233 conseillers nommés pour cinq ans. Parmi eux se trouvent notamment l'ancienne patronne du Medef, Laurence Parisot, ou encore la navigatrice Maud Fontenoy. Des conseillers qui siègent deux jours par semaine dans ces commissions et se réunissent quatre fois par mois en séances plénières. Pour 12 jours travaillés par mois, ces conseillers touchent, selon Le Parisien, 3786 euros d'aide mensuelle.
"Nous avons mis toute une série de mesures sur le présentéisme, nous avons également mis en place des mesures sur la diminution des voyages, notamment à l'étranger. Et nous avons mis en place un système de comptabilité analytique qui justifie  l'utilisation de l'argent public", explique à TF1 Jean-Paul Delevoye, président du Cese.
62 jours de congés payés par an
Mais les privilèges ne s'arrêtent pas là. Les employés présents pour s'occuper du Conseil bénéficient eux aussi d'avantages significatifs. Le salaire moyen d'un agent d'accueil ou d'un huissier atteint ainsi 3125 euros nets par mois. Un chef de service touche quant à lui 3604 euros tandis qu'un administrateur voit son salaire s'envoler jusqu'à 8500 euros. Parmi les autres privilèges dénoncés par le Parisien : les nombreuses absences accordées pour démarches administratives, la douzaine de jours proposée pour la garde d'un enfant ou encore les 62 jours de congés payés par an.
Une grande réforme a été engagée en 2010 pour réévaluer l'intérêt de ces privilèges. Un projet qui n'a vraisemblablement pas encore été appliqué.
 

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