mardi 23 juin 2015

Sarthe : un enfant de cinq ans exclu de la cantine en plein service

Un petit garçon de 5 ans a été exclu de la cantine de Vibraye, dans la Sarthe, à cause de son comportement. Les employés municipaux qui encadrent la cantine l'ont mis dehors à 12h15. C'est sa maîtresse qui a dû le prendre en charge car ses parents n'ont pu venir le chercher.  
Entre Joshua, un enfant de 5 ans, et les employés municipaux qui encadrent la cantine de Vibraye, dans la Sarthe, rien ne va plus. Les agents, lassés par le comportement inadapté du petit garçon, ont tout simplement décidé, après de multiples avertissements, de l'exclure de la cantine. Joshua s'est ainsi retrouvé lundi à 12h15 devant les portes de l'école, selon le Maine Libre.

Il a été pris en charge par sa maîtresse qui a eu vent de l'affaire. Avertis, les parents, très en colère, ont fait remettre au maire, par huissier, une lettre expliquant qu'en l'attente d'un débat contradictoire, «il enverrait leur fils à la cantine et aux TAP toute la semaine». Ils ont également déposé un recours en référé de suspension de décision et une demande d'annulation de décision auprès du Tribunal administratif de Nantes.

«Nous avons été contactés par l'école aujourd'hui à 1h15», assurent les parents qui disent avoir été mis devant le fait accompli. «Heureusement, la maîtresse nous a appelés et s'est occupée de lui, explique le père du petit Joshua, Alexandre Christophe. L'équipe enseignante est vraiment bien. Elle va au-delà de ce qu'on attendait d'eux.»

L'enfant suivi par une psychologue

Les problèmes avec les agents de la cantine et les TAP (Temps d'activités périscolaires) remonteraient à février dernier. Les parents du petit Joshua en font part au mairie et s'arrangent pour que l'enfant n'aille plus à la garderie ni le matin, ni le soir. Mais comme l'un travaille à
Paris et l'autre au Mans, ils n'ont d'autre solution que de le laisser en demi-pension. Ils font alors suivre l'enfant par une psychologue scolaire pour l'aider à mieux se comporter. «Il est suivi au jour le jour de l'école à la maison et cela fonctionne», précise le père dans une lettre adressée le 17 juin au maire dans laquelle les parents demandent un rendez-vous au premier magistrat pour faire le point, comme ce dernier l'a proposé dans une lettre reçue le jour-même. Mais le père alors opéré des lombaires et en convalescence n'a pu se rendre à la convocation municipale.

Contacté, le maire, Jean-Marc Blot explique qu'il existe un règlement intérieur avec un permis à points : «L'enfant a épuisé son stock de points, indique le premier magistrat de la ville. C'est ce qui explique l'exclusion. Par ailleurs, j'ai proposé une réunion de conciliation aux parents, mais ils ne se sont pas présentés. J'ai donc donné raison à mes agents

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