Yvette a vécu cette mésaventure il y a plus d'un mois déjà et ne s'en remet pas : «J'ai eu un choc. J'ai d'abord pensé que c'était une blague.» L'octogénaire n'a reçu aucune explication sur cette fâcheuse erreur administrative à la CPAM ni au commissariat de police. Ce raté n'est pourtant pas sans conséquence car elle ne perçoit plus sa pension.
La faute à un homonyme...
Yvette doit encore attendre car le «certificat de vie» remis le service d'état-civil de la mairie ne suffit pas. L'administration lui réclame en plus un extrait de naissance pour prouver qu'elle est toujours vivante.« Et comme je suis née au Maroc, ça dépend du service des étrangers, à Nantes, explique la vieille dame, dépitée, qui précise :« J'ai écrit en recommandé, mais j'attends toujours. »
Pour accélérer la procédure, le personnel du service d'état civil de la mairie de Toulon a contacté lui-même le service des étrangers à Nantes. C'est ainsi qu'un coin du voile a été levé : les fonctionnaires ont ainsi appris qu'un homonyme, né la même année qu'Yvette mais en Algérie, est décédé en février à Lyon. Et c'est sans doute ce décès qui aura créé la confusion dans les services de Loire-Atlantique.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/var-une-toulonnaise-declaree-morte-par-erreur-04-07-2014-3976809.php
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