samedi 3 septembre 2016

Un couple de retraités profane la tombe d'un ami au cimetière de Vouël

Pendant près de trois mois, deux sexagénaires originaires de Fargniers ont profané, tous les deux-trois jours, la tombe d’une lointaine connaissance. Ce qui serait à l’origine de ces agissements ? Une rancœur vieille de vingt ans...
Ils ont 60 ans, sont en couple et sont originaires de Fargniers. Ils sont de surcroît inconnus des forces de l’ordre et aux policiers ternois, ils ont raconté ne pas savoir pourquoi ils ont profané, de juin à septembre, la tombe d’une lointaine connaissance.
L’enquête des forces de l’ordre débute en juin. Les policiers du commissariat ternois enregistrent presque quotidiennement des plaintes pour profanation d’une seule et même tombe. Cela se passe dans le cimetière de Vouël, commune associée de Tergnier.

Des caméras installées pour repérer les malfaiteurs

Les enquêteurs commencent alors par se planquer pendant cinq jours. Et font chou blanc. Visiblement, les auteurs n’agissent pas lorsque les policiers sont présents.
Des caméras espion sont alors cachées sur place. Et enregistrent bien les auteurs des faits, un couple composé d’un homme et d’une femme, âgés de 60 ans, originaires de Fargniers, qui soit volent des objets, soit en cassent d’autres ou déversent par exemple de l’huile végétale sur la tombe.
Les scènes ont lieu tous les deux à trois jours, presque méthodiquement. Et ce pendant près de trois mois.
Ce qui va clore ce mauvais scénario, c’est l’interpellation de ce couple à la retraite et sans histoire par les policiers ternois. Placés en garde à vue, ils ne mettent pas longtemps à avouer les faits. Mais n’apportent en revanche aucune explication.
La famille dont la tombe a été profanée a chiffré les dégâts à 900 euros de préjudice.
Que sait-on d’elle ? Que des membres de sa famille ont assisté il y a très longtemps à un enterrement en même temps que les auteurs de la profanation. Et que ces auteurs ont jugé que cette famille n’avait pas à se placer si près du cercueil.
Ce serait donc le différend opposant auteurs et victimes. Ni plus ni moins. Et c’est ce qu’ils devront expliquer devant des magistrats du tribunal correctionnel de Laon, le 20 octobre, devant lesquels ils comparaîtront pour profanation de tombe en réunion.

http://www.lunion.fr/795099/article/2016-09-02/un-couple-de-retraites-profane-la-tombe-d-un-ami-au-cimetiere-de-vouel

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