vendredi 16 septembre 2016

Les urgences le renvoient chez lui alors qu’il fait une myocardite aiguë

«  Les médecins du centre hospitalier de Lens m’ont dit que si j’avais été me recoucher, je serais mort.  » Martin, Noyellois de 64 ans, est affaibli. Mais il a aujourd’hui assez de forces pour remettre en cause les méthodes de prise en charge de la polyclinique d’Hénin-Beaumont.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet, le sexagénaire est pris de douleurs à l’estomac et ressent «  une légère oppression à la poitrine  ».
Mais une fois arrivé là-bas, «  aucune auscultation. On ne m’a même pas demandé ma carte vitale. Il n’y avait pourtant personne dans la salle d’attente. On m’a donné un médicament et on m’a dit d’aller voir mon médecin traitant le lendemain.  »
« Je suis resté deux jours en soins intensifs puis une semaine en cardiologie (...) J’aurais pu y passer »Au cours de la nuit pourtant, son état s’aggrave. Sa femme, Corinne, décide d’appeler les pompiers qui le transportent en urgence au centre hospitalier de Lens. «  Je n’arrivais plus à respirer, j’avais 18 de tension. » Le sexagénaire fait une myocardite aiguë. « Je suis resté deux jours en soins intensifs puis une semaine en cardiologie, je suis encore en arrêt maladie. J’aurais pu y passer… »                
Près de deux mois après, le traumatisme est encore bien présent. Corinne se réveille parfois la nuit pour écouter le cœur de son mari et doit subir des examens suite au stress.
Mais en lisant notre article décrivant l’histoire de cette Dourgeoise mettant elle aussi en cause la prise en charge hospitalière de la polyclinique, la colère de Martin et Corinne s’amplifie. «  Nous ne voulons pas d’argent, on ne veut rien  », clame la Noyelloise. «  Juste que cela ne se reproduise pas.
                      Parce que ce n’est pas anodin  », renchérit Martin. «  À la clé, il y avait quand même la mort pour moi…  »
http://www.lavoixdunord.fr/45284/article/2016-09-15/les-urgences-le-renvoient-chez-lui-alors-qu-il-fait-une-myocardite-aigue

Aucun commentaire: