Dans la nuit du 25 au 26 juillet, le sexagénaire est pris de douleurs à l’estomac et ressent « une légère oppression à la poitrine ».
Mais une fois arrivé là-bas, « aucune auscultation. On ne m’a même pas demandé ma carte vitale. Il n’y avait pourtant personne dans la salle d’attente. On m’a donné un médicament et on m’a dit d’aller voir mon médecin traitant le lendemain. »
« Je suis resté deux jours en soins intensifs puis une semaine en cardiologie (...) J’aurais pu y passer »
Près de deux mois après, le traumatisme est encore bien présent. Corinne se réveille parfois la nuit pour écouter le cœur de son mari et doit subir des examens suite au stress.
Mais en lisant notre article décrivant l’histoire de cette Dourgeoise mettant elle aussi en cause la prise en charge hospitalière de la polyclinique, la colère de Martin et Corinne s’amplifie. « Nous ne voulons pas d’argent, on ne veut rien », clame la Noyelloise. « Juste que cela ne se reproduise pas.
Parce que ce n’est pas anodin », renchérit Martin. « À la clé, il y avait quand même la mort pour moi… »
http://www.lavoixdunord.fr/45284/article/2016-09-15/les-urgences-le-renvoient-chez-lui-alors-qu-il-fait-une-myocardite-aigue
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