Alix Aillaud balaie du regard son petit deux-pièces, à deux pas de la Poste Cadereau : des traces d'humidité remontant jusqu'au milieu des murs, des tapisseries se décollant ici et là, et, surtout, des fils électriques à nu serpentant près du plafond... Profondément découragée : à 80 ans, cette locataire a vécu la frayeur de sa vie, un matin de décembre 2013.
Alertée par des bruits, elle découvrait, dans les communs de ce petit immeuble aux quatre P2, un incendie, à deux pas de sa porte d'entrée. "Les compteurs électriques avaient pris feu", se souvient-elle. Aujourd'hui, ces fameux compteurs ont été remplacés et le hall repeint. Rien n'a bougé dans l'appartement que l'octogénaire loue depuis vingt ans : "J'ai peur qu'un jour, tout brûle."
La vieille dame a alerté le service hygiène de la ville, le conseil général. "Je ne sais plus quoi faire. On vient de me poser un pacemaker. Je vis seule, à mon âge, je n'ai pas le courage de déménager." L'agence immobilière nîmoise, qui ne souhaite pas donner son nom, confirme l'imminence des travaux : "Va être remis aux normes électriques tout l'immeuble pour un montant de 8 482 €, dont 5 000 € uniquement pour l'appartement de Mme Aillaud. Un acompte a été versé. L'intervention a été décalée à cause d'ennuis de santé de Mme Aillaud."
Reste désormais à trouver une autre date... treize mois après l'incendie
http://www.midilibre.fr//2015/01/07/nimes-depuis-un-an-elle-attend-la-visite-de-l-electricien,1107033.php
Alertée par des bruits, elle découvrait, dans les communs de ce petit immeuble aux quatre P2, un incendie, à deux pas de sa porte d'entrée. "Les compteurs électriques avaient pris feu", se souvient-elle. Aujourd'hui, ces fameux compteurs ont été remplacés et le hall repeint. Rien n'a bougé dans l'appartement que l'octogénaire loue depuis vingt ans : "J'ai peur qu'un jour, tout brûle."
Un incendie en décembre 2013
Si, juste après l'incendie, elle a quitté son logement durant une dizaine de jours, se réfugiant à Nice chez sa fille, Alix Aillaud a dû réintégrer le deux-pièces où, dans un premier temps, seul le néon de la salle-de-bains fonctionnait. "Je me suis éclairée à la bougie", soupire la retraitée des cantines et écoles de la ville de Nîmes qui s'acquitte tous les mois d'un loyer de 494,09 €. "L'agence qui gère l'appartement m'a promis le passage de l'électricien. Depuis plus d'un an, j'attends..."La vieille dame a alerté le service hygiène de la ville, le conseil général. "Je ne sais plus quoi faire. On vient de me poser un pacemaker. Je vis seule, à mon âge, je n'ai pas le courage de déménager." L'agence immobilière nîmoise, qui ne souhaite pas donner son nom, confirme l'imminence des travaux : "Va être remis aux normes électriques tout l'immeuble pour un montant de 8 482 €, dont 5 000 € uniquement pour l'appartement de Mme Aillaud. Un acompte a été versé. L'intervention a été décalée à cause d'ennuis de santé de Mme Aillaud."
Reste désormais à trouver une autre date... treize mois après l'incendie
http://www.midilibre.fr//2015/01/07/nimes-depuis-un-an-elle-attend-la-visite-de-l-electricien,1107033.php
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