Trois familles, avec chacune deux enfants de 3 mois à huit ans sont à la rue depuis une semaine et dorment dans le hall de la gare, secourues par des associations qui essayent de leur apporter le minimum, comme le lait en poudre pour le nourrisson, notamment. Selon l'Asti (Association de soutien aux travailleurs immigrés), les familles, originaires de Géorgie, Russie et Daghestan, et enregistrées comme demandeurs d'asile par la préfecture, sont systématiquement abandonnées par le 115, "qui a des instructions pour ne pas les héberger".
Saisi en référé, samedi, le tribunal administratif a considéré que le refus d'accorder à ces familles un hébergement décent portait une atteinte grave et manifestement illégale au droit d'asile. Le préfet a donc été enjoint de leur indiquer un lieu où ils pourraient être hébergés, et ce sous astreinte de 100 euros par jour de retard. La situation s'est alors débloquée de manière accélérée, et une solution temporaire a finalement pu être mise en place.
http://www.libebordeaux.fr/libe/2010/07/la-préfecture-condamnée-pour-nonrespect-du-droit-dasile.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire