La cause de cette coupure est une dette au fournisseur d’lectricité Direct Énergie. « Ils m’ont dit que le prélèvement n’est pas assez gros et on m’a demandé de payer une régularisation de 2. 000 euros. » Catherine ne refuse en aucun cas de payer cette somme, mais avec un arrangement. « Je touche 513 euros par mois, indique-t-elle. Ils ne veulent pas me faire d’échéancier. Il faut que je donne 800 euros au minimum. Peu de monde peut sortir cet argent comme ça. » Quant à Direct Énergie, l’entreprise a prélevé 249 euros le 2 octobre sur le compte bancaire de Catherine après avoir tenté auparavant une opération de 1 100 euros qui a été rejetée par la banque, sans prévenir Catherine.
La CCAS peut intervenir
Ce qui chagrine le plus Catherine dans cette affaire, c’est de ne pas avoir reçu d’aide du CMS (centre médico-social) de Sedan. « On m’a dit bonne chance. C’est tout », s’agace-t-elle. De la part du CCAS (centre communal d’action sociale), la Sedanaise affirme avoir reçu 100 euros d’aides tandis que le FSL (fonds de solidarité pour le logement) lui a alloué la somme de 175 euros, insuffisante pour régler sa dette.« On peut essayer de faire rétablir le gaz rapidement, réplique Monique Hucorne, adjointe à la mairie de Sedan, déléguée aux affaires sociales. Si la situation est réglable, on peut négocier un plan d’achoppement. »
L’élue incite les gens qui se retrouvent dans une situation similaire à venir au CCAS pour étudier le cas. « On peut payer les mensualités si la personne fait preuve de bonne volonté. » En attendant, malgré celle de Catherine, le gaz est toujours coupé.
(*) Nom d’emprunt. Nous n’avons pas pu avoir de réponses de la part du CMS.
http://www.lunion.presse.fr/region/ils-vivent-sans-gaz-depuis-un-mois-ia3b25n419490
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