jeudi 18 août 2011

Une chatte brûlée vive

Lundi soir, une vétérinaire a recueilli une chatte, qui venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin. « Elle devrait s'en sortir », pronostique la praticienne.

EN accueillant malheureusement très souvent des bêtes martyrisées, cette vétérinaire soissonnaise imaginait avoir « tout vu » en matière de cruauté envers les animaux. Mais la jeune chatte que les sapeurs-pompiers lui ont amenée, lundi soir, l'a encore plus horrifiée.
C'est un badaud qui, avant-hier, a alerté les secours. Une jeune chatte venait d'être brûlée vive au parc Saint-Crépin.
Il semble que le femelle, âgée de moins d'un an et qui aurait prochainement mis au monde six chatons, ait subi un traitement qui dépasse l'entendement.
« Apparemment, les jeunes, qui ont fait ça, ont répandu, sur le sol, un produit inflammable et attiré la chatte avec de la nourriture, puis ont mis le feu », raconte la vétérinaire.

Sous perfusion

« Tout le poil a brûlé. Les ongles ont fondu, je n'ai jamais vu ça ! C'est prémédité et vicieux, témoigne la praticienne. Malgré son état, les sapeurs-pompiers ont réussi à l'attraper avec l'aide de la personne qui les avait appelés. »
La pauvre minette a été mise sous perfusion et enduite de Biafine pour calmer la douleur générée par les brûlures.
« Un animal, ça ne se plaint pas quand ça a mal », explique la vétérinaire, dont l'un des objectifs a, prioritairement, été de faire en sorte que « ça cicatrise rapidement au niveau des paupières. En théorie, elle devrait s'en sortir. »


Une plainte déposée ?

En l'absence de propriétaire identifié, c'est la mairie qui devrait prendre en charge les soins qui ont été prodigués à la chatte. De la même façon, c'est la Ville qui serait habilitée à porter plainte, s'agissant d'un animal errant.
Le calvaire vécu par la jeune chatte au parc Saint-Crépin - qui va sans doute la rendre très méfiante vis-à-vis des êtres humains - intervient quelques jours seulement après le martyr subi par
un chaton à Château-Thierry. Des gosses avaient fait ingurgiter au petit animal des vis et des clous, en plus des nombreux coups portés.
Les mauvais traitements à animaux sont passibles de 30 000 euros d'amende et de 2 ans d'emprisonnement


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