Après avoir été alertée, la direction de l’hôpital a conduit une investigation pour vérifier la véracité des allégations, notamment auprès de la pharmacie de l’établissement, selon «Sud Ouest». D’après «Midi Libre», l’hôpital a indiqué que «le 9 août dernier, des soignants du centre hospitalier ont adressé un signalement à leur direction sur les conditions du décès de personnes hospitalisées en fin de vie. Le directeur de l’hôpital a immédiatement saisi le procureur de la République».
Une seringue à la main
Six jours auparavant, une patiente âgée de 92 ans avait trouvé la mort dans des conditions suspectes. «Sud Ouest» indique que le médecin a été aperçu entrant dans la chambre de la patiente, une seringue à la main. Il en serait ressorti pour annoncer le décès de la patiente. Le quotidien ajoute que le produit inoculé pourrait être du Norcuron, un médicament contenant du curare et pouvant conduire à la paralysie du système respiratoire.Les victimes présumées du docteur Bonnemaison avaient été admises dans le service des urgences, mais étaient classées en fin de vie, précise «Midi Libre». Elles devaient ensuite être placées dans une unité de soins palliatifs. Le médecin a d’abord été mis en garde à vue pour «empoisonnement sur personne vulnérable». Il a été déféré vendredi au parquet de Bayonne et devrait être mis en examen prochainement. Il encourrait alors la prison à perpétuité
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Un-medecin-bayonnais-soupconne-d-etre-a-l-origine-de-4-deces-322235
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire