Pas touche aux enseignants. Plus de huit Français sur dix considèrent le non remplacement d'un professeur sur deux partant à la retraite comme une "mauvaise chose" (82%). C'est même une "très mauvaise chose" pour 54% des personnes interrogées, tandis que 15% jugent que c'est "une bonne chose", révèle un sondage CSA* commandé par le SNUipp-FSU, principal syndicat des professeurs des écoles, et rendu public jeudi lors de leur conférence de presse de rentrée.
Six Français sur dix (61%) estiment, par ailleurs, que le gouvernement va plutôt "dans le mauvais sens" en ce qui concerne "la réduction de l'échec scolaire", 59% partagent cette opinion pour "la formation des enseignants" et 63% pour "la valorisation du métier d'enseignant", selon la synthèse du sondage par CSA. Le SNUipp-FSU fait réaliser ce sondage depuis plusieurs années.
"En 2008, au début du quinquennat, l'opinion était plus partagée. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, la défiance envers le gouvernement est sans appel", a commenté à l'AFP le secrétaire général du syndicat, Sébastien Sihr. "Alors que Nicolas Sarkozy promettait de diviser par trois en cinq ans le nombre d'élèves en difficultés à l'entrée en 6e, la politique menée présente un lourd passif", a-t-il accusé.
Le sondage dit aussi que l'école et l'éducation restent un sujet de forte préoccupation des Français : 35% les citent comme un enjeu important aujourd'hui en France, juste derrière l'emploi (42%). Une personne sur deux (50%) estime aussi "tout à fait prioritaire" que les pouvoirs publics "donnent plus de moyens" aux écoles primaires, tout en jugeant à 73% que l'école maternelle fonctionne bien et à 62% pour l'école élémentaire
http://lci.tf1.fr/france/societe/postes-d-enseignant-supprimes-mauvaise-chose-pour-8-francais-6660073.html
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