mardi 15 septembre 2015

Une malfaçon qui vire au cauchemar

Un couple de Cambonnais est passé du rêve au cauchemar en une fissure. Après avoir été relogés à cause d'une menace d'effondrement de leur maison, les Lafuente réclament du soutien.
Christine et Olivier ont vu leur «projet d'une vie» fortement fragilisé au mois de mai dernier. À première vue, leur maison située dans un lotissement de Cambon se fond parfaitement dans le paysage. C'est en se rapprochant de la toiture et en entrant dans le séjour que le bât blesse. Le plafond est concave. S'il est aujourd'hui soutenu par une structure métallique, le pire a failli se produire. Un expert leur a ordonné de quitter leur maison sur-le-champ.

Une maison à louer

En cause, la menace réelle d'effondrement de la charpente. Les connecteurs censés la maintenir ont cédé. Les Lafuente ont pourtant fait constater l'apparition de fissures au plafond durant l'hiver, mais cela n'a pas interpellé le premier expert. Le couperet est bien tombé le 7 mai. Après plusieurs réunions avec des professionnels du bâtiment personne n'est capable d'expliquer cette malfaçon. «Pourquoi nous, comment est-ce possible qu'il n'y ait pas d'explications ?» déplore le couple. Si Olivier et Christine entendent bien cette décision, ils se «sentent totalement laissés à l'abandon». Ils doivent donc s'organiser avec les moyens du bord. «On a vidé la maison et entrepris les démarches nous-mêmes pour trouver une maison à louer, tout en continuant à payer le crédit» déclare Christine. Si dans leur malheur, l'assurance construction dommages-ouvrage les couvre pour les travaux de réhabilitation, ils ont beaucoup de frais annexes. «Nous devons revenir entretenir le jardin, nous avons dû faire changer les lignes de bus de nos enfants, beaucoup de détails de la sorte qui s'accumulent» ajoute Olivier, et de conclure «ce que nous dénonçons, c'est le préjudice moral que l'on subit».

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/15/2177355-une-malfacon-qui-vire-au-cauchemar.html

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