samedi 29 novembre 2014

Un enfant de 7 ans ligoté dans la cour d'école et passé à tabac

Les pieds ligotés à une corde à sauter, les mains maintenues en arrière, et passé à tabac par ses camarades de 7 à 10 ans… les faits décrits par les parents de la victime, un garçon de 7 ans, aurait eu lieu la semaine dernière dans la cour de l'école primaire Jules-Ferry, à Castelsarrasin.

Les parents du garçonnet de sept ans ont déposé plainte au commissariat

Des faits qualifiés «d'inadmissible» par François-Xavier Pestel, l'inspecteur d'académie de Tarn-et-Garonne et d'autant plus graves que ces violences auraient été commises en réunion et en attachant la très jeune victime (notre encadré). Désemparés et perplexes devant ce déchaînement de violences, les parents qui souhaitaient, pour l'heure, conserver l'anonymat, ont déposé plainte au commissariat, ce mardi.
Entendue par les enquêteurs de la brigade de sûreté urbaine (BSU) de Castelsarrasin, la victime dont l'audition aurait été filmée, a maintenu ses déclarations. «Les faits se sont déroulés dans un coin de la cour de l'école hors de la vigilance des enseignants, nous assurait une proche des parents de la victime. Un petit groupe d'enfants a pris à partie Bilal (1) qui s'est rapidement retrouvé les pieds attachés, et il est tombé. Ils lui ont ensuite asséné des coups de pieds dans le dos et les fesses et des gifles au visage.» Les trois ou quatre jeunes agresseurs auraient commis ses violences devant un groupe d'écoliers qui assistaient passivement à la scène.
Choqué, le garçonnet qui demeure traumatisé par ces événements, n'aurait été ni vu par un pédopsychiatre, ni entendu par une psychologue scolaire. «La direction de l'école a commis des maladresses dans le traitement de cette affaire, certifiait l'un des proches de l'enfant. C'est quand même anormal que dans un établissement situé dans un quartier (Cassenel) où la précarité est énorme, on donne la direction à une institutrice jeune et inexpérimentée. Des moyens supplémentaires sont nécessaires pour éviter que ce genre de problèmes se reproduise.» Jointe, la directrice de l'école, peu prolixe, déclarait sobrement : «Les parents sont au courant et nous avons réglé le problème dans l'école…» Un point que tranchera l'inspecteur d'académie de la circonscription, Marc Molinié qui se rendra, lundi, dans l'établissement à la demande du directeur académique des services de l'Éducation nationale (Dasen) François-Xavier Pestel. Selon nos informations, des sanctions «morales» au vu de l'âge des agresseurs ont été prises à l'encontre des écoliers incriminés.

Des suites judiciaires ?

Quant au volet judiciaire de cette affaire, les enquêteurs du commissariat devraient désormais auditionner les auteurs de l'agression en présence de leurs tuteurs qui seront également interrogés, et la directrice de l'école. Les investigations closes, ce sera au parquet et plus particulièrement au procureur de la République de déterminer les suites judiciaires données à cette affaire.
(1) Le nom de la victime que nous ne pouvons révéler, a été volontairement changé.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/29/2001175-enfant-7-ans-ligote-cour-ecole-passe-tabac.html

vendredi 28 novembre 2014

Déficit : Bruxelles accorde un sursis à la France et à l'Italie

C'est désormais officiel. Comme le laissait entendre dès dimanche le Figaro, la Commission de Bruxelles vient de donner un sursis de trois mois à La France, l'Italie et la Belgique pour faire de nouveaux efforts budgétaires.

La Commission européenne a donné jusqu'à mars à la France, l'Italie et la Belgique pour faire de nouveaux efforts budgétaires et accélérer leur programme de réformes, après avoir jugé vendredi que leur projet de budget présentait des risques de non-conformité avec les règles européennes.

Bruxelles "examinera leur situation au début du mois de mars 2015, à la lumière de la version définitive des lois budgétaires et des précisions attendues sur les programmes de réformes structurelles dont les autorités nationales l'ont informée par lettre le 21 novembre", a indiqué la Commission dans son avis sur les budgets de la zone euro.



http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/28/97002-20141128FILWWW00112-deficit-bruxelles-donne-4-mois-de-sursis-a-la-france-et-a-l-italie.php

jeudi 27 novembre 2014

Les autoroutes veulent augmenter leur tarif au 1er février 2015

Les sociétés autoroutières ont proposé une augmentation des tarifs de 0,57% au 1er février 2015, dans le cadre de la hausse annuelle, qui sera présentée vendredi par l'Etat lors du comité des usagers, selon une source citée par l'AFP.

Les tarifs des autoroutes augmentent chaque année au 1er février. L'inflation du mois d'octobre, prise en compte dans le calcul de cette hausse, est de 0,38%. Chaque société autoroutière transmet à l'Etat sa proposition de hausse, et des négociations peuvent avoir lieu jusqu'à la fin du mois de janvier pour établir le taux réel de hausse.

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a promis d'imposer "beaucoup plus de pression" sur les sociétés autoroutières, en situation de "rente" selon un récent rapport, et même de faire "baisser les tarifs là où ce sera possible", a t-il laissé entendre dans un entretien diffusé dimanche 9 novembre sur M6 dans l'émission Capital


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/27/97002-20141127FILWWW00146-les-autoroutes-veulent-augmenter-leur-tarif-de-de-057-au-1er-fevrier.php

mercredi 26 novembre 2014

Viande : nouveau scandale alimentaire en Suisse ?

L'industriel suisse de l'agroalimentaire et grand nom de la filière viande Carna Grischa est accusé de faire passer du cheval pour du boeuf et de mentir sur la provenance de ses viandes. ...
Le timing semble presque trop parfait. A peine l’enquête du « Horsegate » bouclée, voilà qu’un nouveau scandale alimentaire se profile en Suisse. En effet, une société suisse aurait falsifié des dates de péremption et les provenances de ses viandes. Pire encore, elle aurait fait passer de la viande de cheval pour du bœuf, selon le SonntagsBlick.
Carna Grischa. C’est le nom de la société mise en cause dans un nouveau scandale alimentaire en Suisse. Cinquième industriel agroalimentaire du pays et avec des ambitions non-secrètes d’aller plus haut.
Le site local SonntagsBlick, vient de révéler les prémices d’une fraude à la viande de cheval (encore) et d’étiquetage qui pourrait freiner net l’expansion de la société incriminée.

Du cheval et des problèmes de provenance

Alors que le spectre du « Horsegate » plane encore sur l’industrie de l’agroalimentaire et a déjà largement jeté le discrédit sur la filière viande, ce nouveau scandale peut, à lui seul, relancer les débats et entraîner les suspicions.
Carna Grischa, est accusée d’avoir menti sur la composition de ses viandes. Ici encore, de la viande de cheval est prétendue être de la viande de bœuf. Carna Grischa ne s’arrêterait pas là, selon le journal local, la société qui fournissait notamment tous les grands hôtels de luxe et les cantines scolaires, fournissait du poulet hongrois – à 7 francs suisses le kilo – et prétendait qu’il s’agissait de poulet suisse.

« Un complot fomenté par la concurrence »

Carna Grischa va connaître une défense balbutiante. La société va nier farouchement tous les faits qui lui étaient reprochés. Pour unique défense. Avant le volte-face.
Sentant le vent tourner et sous les pressions, la direction de Carna Grischa va changer son fusil d’épaule et reconnaître des « irrégularités ». Mais elle l’assure, tout cela est absolument exceptionnel. Pour montrer sa bonne volonté, la direction ira jusqu’à se séparer de deux collaborateurs de toujours. Avant de re-redéfinir sa stratégie de défense…
Les responsables de l’entreprise le clament sans ciller : c’est « un complot fomenté par la concurrence. » Difficile de démêler le vrai du faux mais ce qui est certain c’est que l’enquête ne fait que commencer.

http://www.agro-media.fr/rubrique/conjoncture-tendance

Elle trouve un mégot dans une tourte

SOISSONS (02). La Soissonnaise Marie-Christine Dindin ne mangera plus de tourte avant un moment. Samedi soir, elle pensait se régaler avec une tourte au canard accompagnée d’une salade. Mais à la deuxième bouchée : « J’ai senti quelque chose que j’ai tout de suite recraché. Ma mère ne voulait pas me croire. » Mais à bien y regarder, il s’agissait bien d’un mégot de cigarette. « J’avais un sale goût dans la bouche », ajoute-t-elle. Il s’agissait pourtant d’un produit appétissant : une tourte au canard et aux cèpes, un produit surgelé qu’elle avait trouvé en promotion dans une grande surface. Elle a contacté le service client de la marque

http://www.lunion.com/accueil/elle-trouve-un-megot-dans-une-tourte-ia0b0n445192

mardi 25 novembre 2014

Sans permis, l'adolescent roulait à 160 km/h

Un jeune homme de 16 ans sans permis de conduire a été interpellé dimanche sur l'autoroute A6, en région parisienne, après avoir été contrôlé à 160 km/h.

Lors d'une opération de contrôle de la vitesse par la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), le jeune homme a été intercepté à hauteur de la commune d'Arcueil (Val-de-Marne) sur cette portion d'autoroute. Selon la police, il était au volant de la BMW de son père, achetée la veille des faits et qui n'était pas encore totalement assurée, roulant à 160 km/h au lieu des 110 km/h en vigueur à cet endroit.

Récupéré par son père au commissariat, il doit répondre de ces faits devant le tribunal le 28 janvier prochain.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/25/97001-20141125FILWWW00115-sans-permis-l-adolescent-roulait-a-160-kmh.php

lundi 24 novembre 2014

Besançon : terrorisés par le voisin, deux octogénaires craignent de sortir de chez eux

« LORSQU’UNE PERSONNE est jeune, elle peut se défendre », mentionnent Gilbert * et Marthe * , les voisins de la nouvelle victime qu’a trouvée celui qui jette, depuis des mois, une ombre d’insécurité dans un immeuble de la rue des Cras à Besançon.
« Mais là, il s’attaque à Delphine *. Elle a 87 ans. Elle se confine chez elle depuis plusieurs jours parce qu’elle craint de le croiser lorsqu’elle va faire ses courses. Elle a peur d’être bousculée et de perdre l’équilibre. Elle serait alors à sa merci. »

Harcèlement et poursuites en voiture

L’autre souci qui préoccupe les voisins de Delphine est qu’elle habite juste au-dessus de l’appartement de ce résident arrivé en France au début des années 70. « Un beau jour, il lui a reproché de faire du bruit avec ses talons aiguilles. C’est une pure invention. Delphine ne se déplace qu’en chaussons chez elle. Malgré tout, tous les jours, il fait sonner l’interphone en continu chez elle, à tel point qu’elle a fini par le débrancher. Comme si cela ne suffisait pas, il cogne sur les murs de son appartement. C’est effrayant. Il ne l’a jamais vue et c’est aussi bien comme ça. »
Il y a un an, le couple témoin de tous ces événements récents a été agressé par ce locataire. Marthe, violemment jetée à terre, avait eu trois jours d’incapacité totale de travail (ITT). Une plainte avait été déposée à l’époque. « Il ne s’est pas calmé pour autant », déplore Gilbert, son époux.
« Il poursuit les gens en voiture. Il bloque l’accès du parking et nous empêche de sortir. J’avais interdit à mon fils d’utiliser son scooter pour aller travailler ou voir ses amis. Aujourd’hui, mon fils a déménagé. Beaucoup de gens ont envie de partir d’ici puisqu’on ne peut rien faire contre cet énergumène, manifestement. »

« Notre peur est-elle prise au sérieux ? »

Des certificats médicaux pour coups et blessures ou préjudices moraux ont été établis. Plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat. Lorsque la police se déplace, « il redevient ‘’normal’’ et prétend qu’il ne sait pas de quoi on l’accuse », fulmine Gilbert.
Une pétition a été signée par une cinquantaine de locataires il y a plus d’un mois. « Nous l’avons envoyée à Neolia et aux autorités compétentes », précise Marthe. « Neolia, le bailleur social, nous a assuré qu’il la transmettait à la Mission Tranquillité Publique de la ville. Ça fait long quand on attend une solution. Notre peur est-elle prise au sérieux ? »
Un couple d’amis de Delphine, Benny * et Marcelle * , a trouvé une parade pour protéger leur aînée. Ils lui rendent service plusieurs fois par semaine en faisant ses courses. Ils lui permettent ainsi d’obtenir tout le nécessaire pour assurer son quotidien. Pourtant, ils n’habitent pas sur place. « Ce locataire imprévisible n’a jamais osé attaquer physiquement mon mari », lance Marcelle. « De toute manière, dans ces cas-là, on nous conseille de ne pas répliquer. Est-ce qu’il faudra que ça dégénère pour changer la situation ? »
*Tous les prénoms ont été changés pour préserver l’anonymat des protagonistes.

http://www.estrepublicain.fr/doubs/2014/11/24/ils-craignent-de-sortir-de-chez-eux

dimanche 23 novembre 2014

Incidents en marge de Bastia-Lyon: Trois gendarmes et un CRS légèrement blessés

Trois gendarmes et un CRS ont été légèrement blessés lors des incidents qui se sont produits samedi soir en Corse entre supporteurs en marge du match de la 14e journée de Ligue 1 Bastia-Lyon, a indiqué dimanche le ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, «condamne avec la plus grande fermeté les violences commises».
«Trois gendarmes et un CRS ont été légèrement blessés à la suite de jets de projectiles, et la moto d'un policier pris à partie a été incendiée», selon le ministre, qui «souhaite que les auteurs de ces actes inacceptables soient rapidement identifiés et interpellés». Ces incidents ont eu lieu à 15 minutes de la fin de la rencontre, lorsqu'un groupe d'une cinquantaine de supporteurs lyonnais, rejoignant prématurément leurs cinq minibus sur un parking situé à 200 m du stade Armand Cesari de Bastia, a entonné la Marseillaise et brandi un drapeau français.
Les gendarmes mobiles, positionnés autour du stade, se sont alors interposés entre les Lyonnais et un groupe de fans bastiais. Ceux-ci ont poursuivi les Lyonnais et, pour tenter d'empêcher leur convoi de prendre la route, ont incendié une moto de police. Le groupe de Lyonnais a pu finalement partir et rallier le port de Bastia. Ces incidents n'ont donné lieu à aucune interpellation, a-t-on précisé de source policière. Sur la pelouse, Bastia et l'OL se sont séparés sur un match nul 0-0

http://www.20minutes.fr/sport/football/1486275-20141123-incidents-marge-bastia-lyon-trois-gendarmes-crs-legerement-blesses

samedi 22 novembre 2014

Scandale sur son appartement : "les gens s'en foutent" (Lepaon)

Pour Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, le scandale de la rénovation de son appartement n'aura aucune conséquence négative, alors que l'échéance des éléctions professionnelles de la fonction publique approche. "Pardonnez-moi l'expression mais les gens s'en foutent, affirme-t-il ce matin sur France Inter. Leur seule inquiétude, c'est de savoir si les syndicats seront capables de se rassembler sur des questions comme le gel du point d'indice des fonctionnaires".

En interne, cette affaire "a provoqué un débat dans notre organisation, mais un débat extrêmement sain, comme toujours à la CGT". "Tout le monde a voulu bien faire et le résultat n'est pas bon. Il faut repenser nos modes de fonctionnement".

Interrogé pour savoir s'il avait songé à démissionner à al suite de la révélation de cette affaire, Thierry Lepaon affirme que "c'est une question que je ne me pose jamais". Et quant à une possible candidature à la tête de la CGT : "La CGT a besoin de stabilité. Je n'exclus pas de me représenter, mais la question ne se pose pas comme cela".

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/22/97002-20141122FILWWW00049-affaire-de-l-appartement-les-gens-s-en-foutent-lepaon.php

vendredi 21 novembre 2014

Des exécutions d'otages "mimées" dans une colo

Un "otage" agenouillé, un couteau sous la gorge, des geôliers cagoulés et armés: la maire (UMP) de Colombes, Nicole Goueta, a déposé plainte pour délit d'apologie d'acte de terrorisme contre quatre animateurs de la ville qui avaient simulé des exécutions d'otages, a-t-elle annoncé vendredi.

Les quatre agents, un titulaire et trois vacataires, se seraient pris en photo en train de mimer des scènes d'exécution d'otages par des djihadistes lors d'une colonie de vacances en août, des mises en scène qui s'inspirent largement des codes utilisés par le groupe État Islamique (EI).

"Nous avons porté plainte jeudi. Ils ont également été suspendus de leurs fonctions et une procédure disciplinaire a été engagée", a déclaré vendredi Nicole Goueta. On ignore à ce stade si certains des enfants de la colonie, âgés de huit à douze ans, ont assisté à ces mises en scène. Sur un des clichés, on aperçoit l'un d'entre eux assis par terre dans le coin d'une pièce, les yeux effarés. "Mais on ne peut pas certifier pour l'instant qu'il avait peur car il visionnait une scène d'horreur ou car il avait été puni", a relevé Nicole Goueta.

jeudi 20 novembre 2014

Près de la moitié des Français ont peur dans les transports publics

Les Français se sentent-il en sécurité dans les transports en commun? Pour la moitié des voyageurs qui les empruntent, la réponse est non, selon un «sondage OpinionWay - Axis Communications» (qui fabrique notamment des systèmes de vidéosurveillance). Plus précisément, il seraient 47% à se sentir «souvent» ou «parfois» en insécurité, un chiffre en léger recul de 2 points par rapport à la précédente enquête de 2013.
«Il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de délicatesse, prévient Fabrice Michel, porte-parole de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), en expliquant que cet indicateur reste très subjectif. Votre sentiment d'insécurité n'est pas le même si vous voyagez tard le soir dans un métro vétuste et mal éclairé, que si vous êtes dans une rame ‘boa', toute neuve et que vous pouvez vous déplacer facilement pour éviter une situation inconfortable».

Peur en région parisienne

Comme l'an dernier, le sentiment d'insécurité est plus fort chez les femmes (49%, contre 44% des hommes), les jeunes (56% des 18-24 ans, contre 37% des 65 ans et plus), les habitants d'Île-de-France (57%) et les usagers du RER (53%),selon cette enquête réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 1026 personnes, du 1er au 2 octobre. Contrairement à 2013, ce sont désormais les moyens humains qui rassurent le plus les voyageurs: 89% des utilisateurs de transports en commun se sentent rassurés lorsque la police est présente dans les transports, soit 4 points de plus qu'en 2013. 86% le sont en présence de vigiles (93% pour les 18-24 ans, pour qui les vigiles sont l'élément le plus rassurant) et 81% le sont en présence de contrôleurs et d'agents d'accueil.

L'éclairage et la propreté rassurent

Sur le plan matériel, l'éclairage est l'élément qui contribue le plus à améliorer le sentiment de sécurité (87%), suivi des caméras de vidéo-surveillance (81%) et de la propreté (77%). D'autres facteurs renforcent la sensation de sécurité dans les transorts: 76% apprécient la présence d'autres passagers, 75% les systèmes d'alarme à disposition des voyageurs, 70% l'affichage des sorties et des correspondances, 64% la présence des conducteurs et 51% l'installation de haut-parleurs.
Ces résultats vont dans le même sens que d'autres enquêtes publiées sur le sujet. Récemment, une étude de la fondation Thomson Reuters a montré que Paris était la 11e ville au monde où les femmes se sentaient le moins en sécurité dans les transports, et la troisième où elles étaient persuadées que personne ne leur viendrait en aide. Pourtant les transporteurs comme la SNCF, le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) ou la RATP ne cessent de rénover leur ligne et de développer la surveillance dans leurs transports. Un paradoxe qu'avait souligné une enquête menée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France et publiée en 2012. «Le sentiment d'insécurité est souvent déconnectée de la réalité», soulignaient ses auteurs. Si 45,5% des personnes interrogées déclaraient «avoir eu peur, au moins de temps en temps, d'être agressés ou volés dans les transports en commun», seuls 3,4 % des sondés avaient «été victimes de vols ou d'agressions au cours des trois dernières années».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/11/20/01016-20141120ARTFIG00067-pres-de-la-moitie-des-francais-ont-peur-dans-les-transports-publics.php

mercredi 19 novembre 2014

En plein hiver, ils sont privés de gaz

Fatigués, angoissés, excédés. Les riverains des rues Maxime-Cuisinier et des Thiolettes ont les traits tirés, la voix coupée, et les larmes faciles. Ils viennent d’apprendre qu’en plus de tous les tracas qu’ils subissent depuis deux ans et demi, ils sont privés de chauffage et d’eau chaude pour une durée indéterminée. «  On n’en peut plus  », avoue Elisabeth De Piero, chez qui plusieurs mères de famille se sont réfugiées pour évoquer les problèmes et attendre des convecteurs promis par Reims habitat. Ces jeunes propriétaires ont acheté leur maison en 2011 au bailleur social et des affaissements de terrain ont commencé à apparaître sur le site de l’ancienne caserne. Certains ont touché des canalisations d’eau. La famille de Stéphanie Lebrun a été privée d’eau pendant un mois. «  Il y a aussi des malfaçons à l’intérieur  », explique-t-elle, au bord de la crise de nerfs. «  Nous avons des problèmes de carrelage, humidité, fenêtres pas étanches. Nous sommes en procédure judiciaire. Un expert est venu en juillet. Il nous a dit qu’il y avait potentiellement un danger avec le gaz. Mais rien n’a été entrepris alors que des canalisations sont descendues de 30 et même de 70 cm pour certaines personnes  », poursuit-elle. «  Nous n’avons plus confiance en personne. On nous a déjà coupé le gaz une fois et remplacé un câble. Malgré le certificat de conformité, ça fuyait à nouveau à cause d’un boulon à l’envers, puis la fois suivante, un boulon mal serré  , affirme encore Stéphanie Lebrun. «  Et en plus, nous sommes obligés de prendre des journées entières sur notre travail pour attendre les entreprises. »
Les agents de GrDF, qui travaillent jour et nuit dans la rue, ont fini par couper le gaz en constatant que «  les affaissements mettent gravement en contrainte le réseau de distribution  ». Ils ne savent pas pour combien de temps. M. de Piero constate  : «  Soit ils posent des rallonges pour que les tuyaux s’adaptent, soit ils refont tout le réseau. Si cela dure, nous demanderons à être relogés à l’hôtel car les convecteurs ne suffiront pas pour avoir chaud et nous n’avons plus d’eau chaude. »
http://www.lunion.com/region/en-plein-hiver-ils-sont-prives-de-gaz-ia3b24n442043

mardi 18 novembre 2014

Corruption : coup de filet dans le milieu du football professionnel

Ce mardi 18 novembre au petit matin, les enquêteurs du Service central des courses et jeux (SCCJ) sont en de perquisition aux domiciles d’une dizaine de personnes, soupçonnées d’avoir truqué et tenté de truquer plusieurs rencontres de entre équipes de au cours de la saison 2013-2014.
Selon nos informations, le président du Stade Malherbe de Caen (Calvados), - qui évolue aujourd’hui en Ligue 1 -, Jean-François Fortin figurerait parmi les suspects arrêtés.
Le président du Nîmes Olympique, Jean-Marc Conrad, a également été interpellé au cours de ce vaste coup de filet décidé par les juges d’instruction parisiens, Serge Tournaire et Hervé Robert.

Par ailleurs, Serge Kasparian, 59 ans, ancien actionnaire du Nîmes Olympique, - mis en examen puis incarcéré il y a un mois dans le cadre de l’enquête portant sur le cercle de jeu parisien, Le Cadet -, devrait être extrait ce mardi matin de sa cellule de prison de Fleury-Mérogis (Essonne).
Ce dernier ainsi que Jean-Marc Conrad, âgé de 50 ans, sont suspectés d’avoir réussi à maintenir en Ligue 2, le club du Nîmes Olympique après avoir notamment obtenu la complicité du président du club de Caen, afin de faire match nul, au mois de mai dernier en Normandie. Un résultat qui a permis, à l’époque, au club normand d’assurer sa montée en Ligue 1 et à Nîmes d’éviter la relégation en championnat National.
Toujours selon nos informations, les investigations en cours ce mardi matin, qui portent sur des faits de «corruption active et passive», concerneraient plusieurs matches de Ligue 2 disputés par le Nîmes Olympique contre les équipes de Caen, Dijon, le CA Bastia et Créteil.
«Les investigations, notamment techniques, diligentées dans le cadre de l’enquête sur des faits d’extorsion et d’abus de confiance au sein du cercle de jeu le Cadet dirigé par Serge Kasparian, ont mis en lumière l’implication de ce dernier dans le rachat du Nîmes Olympique au mois d’avril dernier, relate une source judiciaire. Plusieurs propositions d’arrangements avec des clubs de Ligue 2 contre lesquels Nîmes a joué ont également été mis au jour. Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad sont soupçonnés d’avoir orchestré des approches avec les dirigeants et le staff technique de ces clubs via plusieurs intermédiaires afin d’éviter au Nîmes olympique la descente à l’échelon inférieur».

http://www.leparisien.fr/faits-divers/corruption-coup-de-filet-dans-le-milieu-du-football-professionnel-18-11-2014-4301229.php

lundi 17 novembre 2014

Quelque 170 passagers d'une croisière foudroyés par une gastro

Une croisière dans le Pacifique a viré au cauchemar pour 170 personnes voyageant sur le Crown Princess. Passagers et membres d'équipage ont été touchées par une épidémie de norovirus, soit une gastro-entérite foudroyante, ont indiqué les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
Ce virus intestinal hautement contagieux a infecté 158 des 3.009 passagers et 14 des 1.160 membres d'équipage à bord du navire de la compagnie Princess Cruises, précise le rapport d'enquête.

Le navire accoste en urgence pour être désinfecté

Le bateau a accosté près de Los Angeles et la compagnie procède actuellement au nettoyage et à la désinfection du navire, en consultations avec les CDC sur les procédures sanitaires. Un responsable des CDC est, par ailleurs, monté à bord du bateau dimanche pour évaluer l'épidémie et vérifier si, comme l'a affirmé la compagnie, le Princess Cruises était bien soumis à «un vaste nettoyage en profondeur».
Le bateau terminait une croisière de 28 jours depuis Los Angeles, jusqu'à Hawaii et Tahiti et doit appareiller pour le Mexique le 29 novembre. C'est la seconde fois cette année que ce bateau connaît une telle épidémie de norovirus, dont les symptômes comprennent diarrhées et vomissements. Plus de 150 passagers avaient attrapé le virus lors d'une croisière en avril.
http://www.20minutes.fr/societe/1482015-20141117-quelque-170-passagers-croisiere-foudroyes-gastro

dimanche 16 novembre 2014

Les propos de Zaz sur Paris sous l’occupation font polémique

Avec une phrase sur l’occupation, Zaz se retrouve au cœur d’une polémique historique sur les réseaux sociaux. Dans une interview à Pure charts à l’occasion de la sortie de son troisième album, Paris, la chanteuse avait déclaré: «En France, j'ai l'impression qu'on se focalise un peu trop sur les choses négatives, alors qu'à côté de ça il y a beaucoup de personnes qui réinventent la société et proposent d'autres choses. […] A Paris, sous l'occupation, il y avait une forme de légèreté. On chantait la liberté alors qu'on ne l'était pas totalement.»
Les réactions ne sont pas tendres. «La légèreté était sans doute le lot des dignitaires nazis, pour qui Paris était la ville des cabarets, des restos chics et des petites femmes», écrit ainsi Libération

http://www.20minutes.fr/societe/1481347-20141116-propos-zaz-paris-sous-occupation-font-polemique

samedi 15 novembre 2014

Ain: une quatrième église vandalisée !

Ce sont les paroissiens de Saint-Etienne-du-Bois qui ont découvert, vendredi 14 novembre au matin, leur église profanée : la porte fracturée, le tabernacle entièrement détruit et le ciboire, contenant les hosties, dérobé.
"Ces hosties consacrées par le prêtre au cours de la messe sont, pour les catholiques, le Corps du Christ, la présence réelle de Jésus parmi eux. Ce vol est donc pour les communautés chrétiennes une profanation d’une extrême gravité. Quelles que soient les intentions réelles du ou des coupables, rien de plus offensant ne peut être commis contre Dieu, contre la foi chrétienne et contre la communauté catholique." indique dans un communiqué Le diocèse de Bellay-Ars.
Outre le vol et l’effraction, plus curieusement, une statue en plâtre de la Vierge a été découverte allongée sur le sol et une croix déposée à terre, sans avoir été dégradées.
« Même s’il est possible que ces actes soient le fait de « déséquilibrés », nous savons que le vol d’hosties consacrées fait souvent l’objet de cultes sataniques, et que les auteurs sont très conscients d’offenser directement le Christ et le culte catholique. Nous espérons que ce n’est pas le cas et que cette action est seulement un acte irréfléchi » a précisé le diocèse.
L’église est depuis fermée au culte. La messe de la Saint-Hubert qui devait avoir lieu ce samedi 15 novembre à 18h30 à l’église de Saint-Etienne-du-Bois est déplacée à Verjon.
Il s'agit de la troisième église profanée en un mois dans ce diocèse.
En effet, le 11 octobre dernier, les paroissiens de Saint-Jean-de-Niost (groupement paroissial de Meximieux) et de Sainte-Julie (groupement paroissial de Lagnieu) ont découvert la porte du tabernacle de leurs églises violemment fracturées. Les ciboires ainsi que les hosties consacrées qu’ils contenaient avaient été emportés.
Jeudi 9 novembre, c'était l’église de Seyssel (Ain) qui était la cible de vols : une des portes a été fracturée, une statue de Saint Nicolas, des croix et des chandeliers avaient été dérobés.
"L’Eglise regrette le fait que des objets sacrés comme les ciboires, fussent-ils précieux, soient volés ou dégradés. Elle considère toutefois ces vols comme secondaires car les hosties contenues dans ces ciboires sont pour les chrétiens infiniment plus précieuses que l’objet liturgique lui-même. Nous avons hélas tout lieu de supposer que c’est bien ces hosties qui étaient visées par cette agression." conclu le diocèse.
Les paroisses et les communes (propriétaires des églises et des objets de culte antérieurs à 1905) concernées par ces vols ont porté plainte auprès de la Gendarmerie, le Préfet de l’Ain a été alerté.
Une enquête de gendarmerie est en cours


http://france3-regions.francetvinfo.fr/rhone-alpes/2014/11/15/ain-une-quatrieme-eglise-vandalisee-592492.html

vendredi 14 novembre 2014

L'infirmière verbalisée est en colère

Infirmière à domicile principalement en centre-ville de Castres, Pascal Vaissière se demande comment faire entendre sa voix teintée d'exaspération concernant le stationnement dans l'Ecusson : «J'ai été verbalisée il y a quelques semaines sur un emplacement qui sert habituellement aux livraisons pour les Arcades. Je pensais vraiment que j'en avais le droit en vertu d'un accord que notre profession a avec la mairie. Mais voilà, je suis tombée sur un agent qui n'a rien voulu savoir.»
35 € pour «stationnement gênant» : c'est le montant de la contravention que Pascale Vaissière s'est empressée de contester : «Le responsable de la police municipale m'a conseillé de faire un recours auprès du Commissariat en expliquant la situation. Mais ce recours m'a été refusé. Ce n'est pas pour les 35€ que je conteste. C'est pour le principe. Nous travaillons en centre-ville, pour soigner des personnes qui vivent là. Si on doit être verbalisées à tout bout de champ, c'est ingérable !»
Selon Pascale Vaissière en effet, un accord «informel» et oral a été convenu entre la mairie et l'association «contact infirmier libéral». La présidente Isabelle Valette confirme : «Il faut d'abord indiquer qu'il y a une circulaire ministérielle qui instaure une indulgence vis à vis des infirmières pour le stationnement en zone urbaine. L'ancienne présidente de notre association a eu confirmation auprès de la mairie que, pendant un soin à domicile, nous pouvions nous garer sur les emplacements payants ou de livraison à condition de disposer d'un caducée sur le pare-brise et d'afficher une feuille de soins avec notre numéro de téléphone.»
Une règle que pourtant respecte Pascale Vaissière : «Je soutiens le centre-ville ! J'y travaille, j'y fais mes courses et j'y habite. Mais si ça continue, je pense que je vais refuser de prendre des soins dans le centre. En 28 ans de permis, une telle chose ne m'était jamais arrivée.» Payées 7 € brut l'injection, 8,58 € brut la prise de sang, 8,80 € brut le pansement ou 10,45 € brut le soin d'hygiène de 30 minutes, les infirmières commencent à hésiter d'intervenir en centre ville dans ces conditions.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/14/1990715-l-infirmiere-verbalisee-est-en-colere.html

jeudi 13 novembre 2014

Impôts 2015 : Eckert rectifie ses propos

Après avoir contredit les propos de François Hollande qui a promis à trois reprises que les impôts n'augmenteraient plus d'ici la fin de son mandat, le secrétaire d'État au Budget a rectifié ses propos. "L'engagement du président de ne pas décider d'augmentations supplémentaires d'impôts pour qui que ce soit à partir de 2015 (sera) tenu", a déclaré Christian Eckert à l'AFP. Et d'ajouter : "Le taux de prélèvement obligatoire baissera jusqu'en 2017", a-t-il encore dit.

Sur RTL ce matin, Christian Eckert avait affirmé que la fin de la hausse d'impôts "n'était pas gravée dans le marbre". Avant d'être contredit par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. «Pour moi, c'est gravé dans le marbre, a-t-il affirmé sur i-Télé. Je comprends ce qu'a sous-entendu Christian Eckert. Admettons par exemple que la situation se dégrade. 'Qu'est-ce qui se passe?', 'Comment on agit?' Mais pour moi, la position du président de la République est simple et très claire. Il n'y aura pas de hausse d'impôt décidée l'année prochaine par le gouvernement sur l'impôt sur le revenu, sur la CSG. Il faut le comprendre comme cela. Il n'y a pas à discuter de ce sujet. La porte (à une hausse des impôts, ndlr) est fermée.»

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/11/13/97002-20141113FILWWW00150-impots-2015-eckert-rectifie-ses-propos.php

mercredi 12 novembre 2014

Accident de Brétigny : un nouveau rapport accable la SNCF

Effectifs réduits, maintenance reportée: un nouveau rapport sur le déraillement du Paris-Orléans à Brétigny va être remis ce mercredi. France Info a pu avoir accès au document qui dénonce de nouvelles défaillances.
Après avoir contesté le délabrement du réseau ferroviaire mis en avant par les experts judiciaires pour expliquer la catastrophe survenue à Brétigny le 12 juillet 2013, la SNCF, mise en examen pour homicides involontaires, va avoir bien du mal à faire face au nouveau rapport commandé par les élus du Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) de l'établissement ferroviaire du Sud-Ouest francilien. France Info a pu avoir accès au document et en détaille plusieurs points sur son site internet.
Le déraillement du Paris-Limoge au niveau de la gare de Brétigny avait coûté la vie à sept personnes. Les experts désignés par la justice avaient relevé 200 anomalies et un "état de délabrement jamais vu par ailleurs". Leur enquête avait abouti à la désagrégation complète du matériel comme origine de la catastrophe. "La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu'ils soient remédiés de façon adéquate", avait-il écrit.
Des problèmes humains et matériels
Cette fois-ci, le rapport commandé au cabinet d'experts Aptéis pointe de nouveau du doigt la SNCF. France Info explique ainsi que le point critique mis en avant par le document est la réduction drastique des effectifs. Le nombre d'agents chargés du contrôle de la voie a ainsi été divisé par deux sur le seul secteur de Brétigny 1 où s'est produit l'accident (16 agents en 2000, 8 en 2012). Sur la zone Brétigny-Dourdan-Etampes où circulent de nombreux RER, mais aussi des Intercités roulant à plus vive allure, on comptait 150 agents de surveillance en 1985 contre seulement 44 en 2013.
Mais l'aspect humain n'est pas le seul en cause. Selon le cabinet, des problèmes sur l'aiguillage en cause dans le déraillement ont été identifiés dès 2011. Mais les travaux de remplacement n'étaient programmés que pour 2016.
 

mardi 11 novembre 2014

Malade d'un cancer, elle dénonce "le diktat du conseil général"

Médecin au sein du conseil général, Catherine Guillou en arrêt maladie suite à un cancer, s'est vue signifier le fin de son contrat de travail le 14 novembre. Elle dénonce un «diktat de la collectivité».
Épuisée par un lourd traitement mais aussi son combat pour faire valoir ses droits, le docteur Catherine Guillou est décidée à aller jusqu'au bout.
«Je suis arrivée ici il y a six ans au conseil général en tant que médecin au sein de la maison départementale du handicap. J'ai eu un premier contrat de trois ans, renouvelé jusqu'au 14 novembre 2014. Il se trouve que je suis en arrêt maladie de puis le 3 juin suite à un cancer du sein évolué» confie Catherine Guillou. Elle a subi deux opérations, est actuellement en chimiothérapie sur Limoges. Elle a alors pris contact avec les services sociaux du conseil général. «Je n'ai eu que des informations parcellaires sur mon état. J'ai fait la demande de grave maladie».

Un congé de grave maladie

Le 16 septembre, elle passe par le comité médical départemental. «Il m'a attribué le congé de grave maladie jusqu'au 2 mars 2015», dit-elle, puis : «J'ai eu deux contacts avec la direction des ressources humaines. Deux personnes m'ont signifié que mon contrat se finissait le 14 novembre. La seule solution était que je m'inscrive au chômage le 14 novembre», poursuit le médecin, la voix tremblante.
«Comment trouver du travail alors que je suis jugée inapte par le comité médical départemental ? C'est dégueulasse de faire assumer par le chômage quelque chose qui dépend de la maladie. Je trouve fort de café qu'après avoir servi la soupe pendant six ans, on fasse ça», dit-elle.
«J'ai fait auparavant du libéral. J'ai opté pour ce poste à Cahors, car j'élève seule mon fils. J'étais la seule médecin du pôle enfant à la maison départementale du handicap. Depuis 2010, la nouvelle direction m'a prise en grippe. On m'a ouvert des lettres qui m'étaient personnellement adressées. Je n'ai jamais vécu un tel cauchemar» lâche Catherine Guillon, incrédule par rapport au quotidien qu'elle vit aujourd'hui.
Depuis la mi-août, elle ne perçoit que les indemnités journalières de la sécurité sociale. «On m'a dit qu'il y aurait un rattrapage de salaire. Je n'ai rien eu». En date du 20 octobre elle adresse par recommandé un courrier au directeur général des services, où elle fait état de sa situation. Elle n'a, à ce jour, reçu aucune réponse.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/11/1989022-malade-cancer-denonce-diktat-conseil-general.html

lundi 10 novembre 2014

Un site de la Grande Guerre piraté la veille du 11-Novembre

AISNE. De dimanche soir à lundi matin, la page d'accueil du site internet du Mémorial du Chemin des Dames a été piraté. Dans un message à l'attention d'Israël, ou d'"Israhell", le groupe AnonGhost, type d'Anonymous anti-israélien, s'en est pris à des sites internet hébergés par l'entreprise axonaise e-facto. Celui du lycée Henri-Martin, à Saint-Quentin a subi le même sort, évoquait nos confrères du Courrier Picard.
Auparavant, l'action avait été menée sur des sites hébergés par l'Etat hébreu. A la veille de la commémoration de l'armistice, en cette première année du Centenaire, l'attaque peu paraître suspecte. Pour Bertrand Samimi, responsable technique chez e-facto, "c'est du piratage économique. Pendant qu'un développeur répare cette attaque, il ne fait pas autre chose". Selon lui, ce genre de hacking "arrive tous les jours. Il suffit de trouver une faille et de modifier la page voulue", explique-t-il.
Et si cela est arrivé en cette veille de 11-Novembre, c'est par pur opportunisme. "Beaucoup de sociétés font le pont ce 10 novembre. Le temps que tout le monde s'en rende compte, ça laisse plus de temps et de visibilité aux pirates."
La centaine de sites concernés par cette attaque, hébergés par e-facto, sont revenus à la normale, dès lundi
http://www.lunion.presse.fr/accueil/un-site-de-la-grande-guerre-pirate-la-veille-du-11-novembre-ia0b0n437046

dimanche 9 novembre 2014

Son fauteuil roulant dérobé en pleine rue à Nice

A la sortie d’un magasin, à Nice, Élisabeth n’a pas retrouvé le véhicule électrique indispensable à ses déplacements. Depuis, la retraitée est obligée de rester "cloîtrée" dans un appartement.
Ce fauteuil roulant, c'est mes jambes, ma liberté. Ne le trouvant plus en sortant d'un commerce, j'ai basculé dans le cauchemar. C'était inimaginable, impensable », raconte Élisabeth Pauly, des larmes dans les yeux. Cette Parisienne de 60 ans est arrivée dimanche dernier à Nice pour visiter sa fille et passer trois semaines de vacances en Baie des Anges. Atteinte de poliomyélite dès l'enfance, la retraitée a vu, en 2009, sa santé s'aggraver, au point de devoir circuler en véhicule électrique.
Personne n'a rien remarqué
Mercredi, vers 18 heures, elle se rend, non loin de l'appartement de sa fille où elle réside, dans un magasin d'informatique de la rue Dante. « Le lieu n'est pas équipé pour recevoir mon fauteuil. Deux employés m'ont donc aidée à entrer et à déposer l'ordinateur portable à réparer. Je ne suis pas restée plus de quatre minutes dans le magasin. À la sortie, le fauteuil avait disparu. »
Les employés font le tour du quartier, interrogent le boulanger, le fleuriste. Personne n'a rien remarqué. Désemparée, « pleurant comme une madeleine », Élisabeth appelle police-secours, dont les recherches s'avèrent aussi infructueuses.
En la tenant par les bras, deux fonctionnaires aident Élisabeth à regagner le domicile de sa fille. Celle-ci, juriste à Monaco, dépose plainte le lendemain matin au commissariat central. Des caméras de vidéosurveillance fonctionnent, rue Dante. Les images permettront-elles d'identifier le malfaiteur qui s'est sans doute installé dans le fauteuil avant d'actionner le démarreur ?« J'espère que l'enquête sera menée avec célérité », indique l'avocat de la famille, Me Christophe Petit.
Susceptible d'atteindre 15 à 20 km/h, le véhicule électrique vaut, à l'état neuf, 4 000 e. A-t-il attiré l'attention d'un malfaiteur d'occasion ou été dérobé pour être revendu ? Selon le technicien chargé de la maintenance de ces appareils, un tel vol est heureusement très rare. Dans tous les cas, Élisabeth surveille attentivement les sites internet servant de support aux transactions.
Elle lance un appel au voleur
Sa fille a loué un fauteuil mécanique. Mais la retraitée ne peut l'utiliser seule, à cause d'un bras paralysé par la maladie. Comme elle marche difficilement avec des béquilles, Élisabeth est, durant les heures de travail de sa fille, « cloîtrée dans l'appartement ». « Mon fauteuil électrique me permettait d'aller partout, de faire les courses, de prendre le train, de me promener. En être privée me désespère. »
La retraitée, qui n'était pas assurée pour le vol, ne peut acquérir, pour le moment, de modèle équivalent. C'est pourquoi elle lance un appel à son voleur : « Faites preuve d'un peu d'humanité. Rendez-moi mon bien, déposez-le devant le commerce du 10 de la rue Dante. Il n'y aura aucune suite… »
http://www.nicematin.com/nice/son-fauteuil-roulant-derobe-en-pleine-rue-a-nice.1977482.html

samedi 8 novembre 2014

Depuis trente ans, ils vivent sans raccordement au réseau électrique

Installés dans leur petit coin de paradis, situé entre Amplepuis et Les Sauvages, Marc et Catherine Jedliczka vivent sans être raccordés au réseau électrique d’EDF
Leur maison qui n’a jamais pu être reliée au réseau traditionnel, est en effet équipée de panneaux photovoltaïques, thermiques et même d’une petite éolienne. Ils ont bénéficié d’un programme européen, financé par la commission européenne pour une alternative à l’électrification. C’était il y a trente ans. Le retour d’expérience n’est que positif.

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/11/07/depuis-trente-ans-ils-vivent-sans-raccordement-au-reseau-electrique

vendredi 7 novembre 2014

Le cerveau du 11 Septembre, égérie d'une pub

La photo de Khalid Cheikh Mohammed, prise à Guantanamo, a fait le tour du monde. Et pour cause, l'intéressé est connu pour être le cerveau des attentats du 11 Septembre. Ce même portrait, peu flatteur, se retrouve aujourd'hui dans une publicité pour une marque cosmétique turque. Sous le slogan « Ces poils ne vont pas disparaître si vous continuez à attendre », Epila vante les mérites de son spray dépilatoire.
Contacté par le quotidien Hürriyet, les responsables de la marque assurent qu'ils ne savaient que leur nouvelle égérie était un terroriste. « Cette image est populaire sur Internet en Turquie. L'homme est assez poilu, donc nous nous sommes dit que son corps était une bonne illustration pour notre campagne publicitaire », explique le représentant de la marque.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/07/97001-20141107FILWWW00189-le-cerveau-du-11-septembre-egerie-d-une-pub.php

jeudi 6 novembre 2014

Willy Sagnol s'explique

Willy Sagnol, l'entraîneur des Girondins de Bordeaux, au cœur d'une polémique ces derniers jours, est venu s'expliquer en conférence de presse ce jour : «J'ai passé 32 ans dans un vestiaire de football, et je n'ai jamais eu de problème avec quiconque. Le débat purement sportif a été déplacé sur le terrain politique. Je regrette que ces personnes n'aient pas pris la peine d'aller jusqu'au bout de la discussion tenue. J'ai dit que France était faite de mélange, et je suis fier d'être Français. Oui, j'ai été blessé, certainement autant que ceux qui ont pu mal interpréter es propos
http://sport24.lefigaro.fr/football/ligue-1/Homes-Clubs/bordeaux/fil-info/willy-sagnol-s-explique-721361

mercredi 5 novembre 2014

PV contre électroménager : un gardien de la paix condamné et révoqué

Un gardien de la paix a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour corruption passive. Il avait passé l'éponge sur une contravention en échange de réductions importantes dans un magasin d'électroménager.
Un gardien de la paix a été condamné mardi à deux mois de prison avec sursis pour corruption passive. Il avait accepté de ne pas verbaliser un chauffeur livreur parisien contre... du petit électroménager, révèle Le Parisien.


Les faits se sont produits en septembre 2012. Pour ne pas verbaliser le livreur, le gardien de la paix a accepté du matériel en échange et disposé de tarifs très réduits dans le magasin d'électroménager dans lequel ce livreur avait des prix très préférentiels.

Pour ces faits, le gardien de la paix a - en outre- été révoqué. Le chauffeur livreur, lui, a écopé de 1000 euros d'amendes avec sursis
 

mardi 4 novembre 2014

Commission européenne: Le déficit public de la France va devenir le plus important de l'Union européenne en 2016

La Commission européenne prévoit que le déficit public va s'aggraver et s'établir à 4,5% en 2015 et à 4,7% en 2016. De fait, la France ne tiendrait donc pas ses engaments et le scénario d'un retout sous les 3% en 2017 apparaît improbable.
A politique inchangée, la France aura donc en 2016 le déficit le plus élevé de toute la zone euro, selon les prévisions de la Commission publiées mardi.

Bruxelles a donné son aval

Le gouvernement français prévoit, lui, un déficit public à 4,3% du PIB l'an prochain et un retour à l'objectif de 3% en 2017, année électorale.
Ces mauvais chiffres «sont largement dus à une croissance toujours modeste et certaines mesures comme une nouvelle hausse du coût du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et des réductions d'impôt pour les ménages à faible revenu», indique la Commission dans son rapport.

Des nouvelles mesures annoncées par Paris

L'exécutif européen a fondé son analyse sur le plan d'économies de 21 milliards d'euros annoncées par la France pour 2015, mais «certaines de ces mesures, autour de 2 milliards d'euros, n'ont pas été suffisamment détaillées pour être prises en compte».
Les mesures nouvelles présentées par la France dans son projet de budget 2015, en cours d'examen par la Commission européenne, n'ont pas non plus été intégrées.
Paris a annoncé la semaine dernière des «mesures nouvelles» qui permettront de réduire son déficit public de 3,6 à 3,7 milliards d'euros de plus que prévu

http://www.20minutes.fr/monde/1474207-20141104-commission-europeenne-deficit-public-france-va-devenir-plus-important-union-europeenne-2016

lundi 3 novembre 2014

La police ne peut plus acheter de voitures

Entre 2015 et 2017, plus de 10.000 véhicules de police trop usagés devraient être renouvelés. Or, le ministère de l'Intérieur n'a pas les moyens de moderniser son parc, indique ce matin BFM-Business.

C'est le député PS, Yann Galut, rapporteur des crédits sur la sécurité au sein de l'Assemblée nationale qui a pointé du doigt cet état de fait. "Il ne serait pas rares que des véhicules ayant entre 200.000 et 300.000 kilomètres continuent d'être utilisées"a-t-il déploré, toujours auprès de BFM-Business.

Depuis 2011 toutefois, les forces de l'ordre peuvent rouler dans les engins confisqués à des délinquants. Actuellement, selon les chiffres du rapport budgétaire, la Police utilise 246 voitures saisies - souvent des grosses cylindrées. 


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/03/97001-20141103FILWWW00045-la-police-ne-peut-plus-acheter-de-voiture.php

dimanche 2 novembre 2014

Givors : huit voitures brûlées et seconde nuit enflammée

Comme la soirée précédente, la nuit de samedi à dimanche a été marquée par de nouveaux incidents à divers endroits de la commune.
Sous escorte des compagnies d'interventions, les sapeurs pompiers sont intervenus une dizaine de fois entre 22h et 5h pour des incendies de poubelles et de voitures.
Huit véhicules ont été détruits par les flammes sur les quartiers de Bans, des Tours Thorez et aux Vernes notamment. La situation semblait s’être apaisé sur les sites impactés la nuit précédente suite aux renforts de police.
Les actes de vandalismes répertoriés ont été perpétrés dans des lieux qui avaient été épargnés par les incendies jusque-là.

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/11/02/givors-huit-voitures-brulees-et-seconde-nuit-enflammee