mercredi 28 décembre 2016

"Pas de noir": l'annonce immobilière qui fait scandale

"Nationalité française obligatoire, pas de noir": l'annonce pour la location d'un logement à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) près de Paris, a fait scandale mardi et le Défenseur des droits a ouvert une enquête.
L'institution dirigée par Jacques Toubon s'est autosaisie de l'affaire, elle compte enquêter auprès de l'agence mais également auprès de la propriétaire, a t-elle annoncé à l'AFP.
L'association antiraciste Maison des potes-Maison de l'Egalité a de son côté annoncé à l'AFP avoir déposé plainte contre l'agence immobilière et la propriétaire de l'appartement pour "subordination d'offre locative à un critère de nationalité et de couleur de peau".
Fin novembre un internaute a photographié puis posté l'annonce sur Twitter en interpellant l'agence Laforêt immobilier, en charge du bien. Son tweet était passé inaperçu jusqu'à ce que Franceinfo le relaie cette semaine. "Attention, important pour la sélection des locataires: nationalité française obligatoire, pas de Noir, immeuble avec des policiers uniquement", peut-on lire sur la fiche de visite de cet appartement.
"C'est hallucinant: les propos sont tellement graves et l'intention raciste tellement flagrante. Ce n'est pas si souvent qu'on voit des faits de cette nature", a dénoncé auprès de l'AFP le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), Gilles Clavreul. Quand elle aura tous les faits en sa possession, son institution pourra également signaler les faits au procureur, a-t-il ajouté.
Dans un tweet posté mardi, Laforêt France "condamne vigoureusement toute forme de discrimination". "Nous allons mener les actions nécessaires pour que cela ne se reproduise plus", ajoute l'agence.
Contactée, l'agence en charge de ce bien, située en Seine-Saint-Denis, n'était pas joignable mardi. Sur Franceinfo son directeur s'est dit "outré par cette histoire". Selon lui une collaboratrice "naïve et mal formée" aurait agit "sur injonction de la propriétaire qui est raciste" et "ne fait plus partie de l'entreprise".
http://www.ladepeche.fr/article/2016/12/27/2486434-pas-de-noir-l-annonce-immobiliere-fait-scandale.html

mardi 27 décembre 2016

Ailly-sur-Somme (80) : il passe le réveillon seul, sans électricité ni eau chaude

Depuis le 21 décembre, Gérald Henache est privé d'électricité et d'eau chaude. Malgré ses insistants coups de téléphone à son fournisseur, il reste sans réponse. L'habitant d'Ailly-sur-Somme a passé son réveillon seul, dans le noir complet.
Sans aucune raison, Gérald Hanache, habitant d'Ailly-sur-Somme, s'est vu couper l'électricité dans le logement qu'il occupe depuis deux mois. Cela fait maintenant 6 jours qu'il vit donc sans lumière ni eau chaude... "Je suis obligé de faire chauffer l'eau à la casserole pour me laver... Je dois aller chez mon père ou chez ma soeur pour faire des lessives", témoigne-t-il.

Le plus difficile fut le soir du réveillon. En plus de la solitude, puisque sa femme est hospitalisée, Gérald a dû supporter le noir complet et l'absence de chauffage. Une situation impensable pour Gérald : "heureusement, je vis seul, je n'ai pas d'enfant en bas âge... Mais ça aurait pu arriver à n'importe qui !", se scandalise-t-il.

Après un article de nos confrères du Courrier Picard, son fournisseur, Direct Energie, l'a contacté en lui annonçant la venue d'un technicien ce jour. Gérald a dû prendre sa journée et risque d'attendre un moment : "Ils m'ont dit qu'ils passeraient d'ici 19h... C'est un peu large comme fourchette..."

Gérard ne compte pas en rester là. "Je ne connais pas bien les recours possible, mais je ne vais pas laisser ça comme ça. C'est inadmissible, ce qu'ils m'ont fait"

http://france3-regions.francetvinfo.fr/picardie/

mardi 13 décembre 2016

Décédé depuis le mois d'octobre, il attend toujours d'être inhumé

Depuis un mois et demi, une entreprise de pompes funèbres de La Seyne attend que la Ville prenne en charge l'inhumation d'un septuagénaire décédé le 29 octobre.
La réalité fait froid dans le dos. Plus d'un mois et demi après son décès à l'Institut médicalisé de Mar-Vivo à La Seyne, un homme de 74 ans, n'a toujours pas été inhumé.
Sa dépouille gît toujours sur un brancard, dans un lieu réfrigéré de l'entreprise de pompes funèbres Le Papillon à La Seyne dans l'attente de l'obtention d'une réponse de la commune pour l'organisation des obsèques à défaut d'héritier connu. Après maints coups de téléphone et l'intervention de Me Frédéric Casanova, l'avocat de M. Garcia, le responsable de la société, la situation a semble-t-il évolué très rapidement… hier.
La Ville assure que tout est en voie de règlement
Ce que nous a été d'ailleurs confirmé lundi par la municipalité. Il est assuré que le problème était en voie de règlement et que le trésorier-payeur était saisi pour le règlement des obsèques du défunt.
Mais comment en est-on arrivé à cette triste affaire ? Comment se fait-il que le septuagénaire décédé le 29 octobre 2016 à La Seyne ne soit toujours pas enterré? Pour le responsable des pompes funèbres Le Papillon, dans la mesure où la personne est décédée sans ayant droit, l'article L 2213-7 du Code général des collectivités territoriales donne mission au maire de faire procéder aux actes nécessaires. « Il s'agit du pouvoir de police des funérailles incombant au maire de la commune dans laquelle la personne décède », précise Me casanova dans un courrier électronique adressé hier au service concerné. Il assure également que depuis le 18 novembre, tous les documents nécessaires afin d'organiser les obsèques et donner l'ordre d'inhumation sont en possession de la Ville. « Il est évident que mon client [la société Le Papillon] ne peut pas se substituer aux pouvoirs de police du maire.
D'ailleurs, depuis le 29 octobre, l'entreprise n'est pas dans la capacité de toucher le corps ni de procéder à des traitements de conservation sur la dépouille qui se dégrade de jour en jour. « C'est intolérable, commente M. Garcia. Je fais ce métier depuis 2004 et je n'ai jamais vu ça ! Un corps humain, cela se respecte. Tous les jours je pense à ce monsieur qui attend d'être enterré dignement ».
Les frais d'obsèques en cause
Il lui aurait été répondu de procéder de son chef à l'enterrement et qu'il serait remboursé sur les deniers du défunt. « Impossible, répond-il. De quel droit ? ».
Car, évidemment, la question des frais se pose aussi. Il ne s'agit pas d'une personne indigente car il apparaît que le défunt dispose de fonds suffisants permettant à la commune d'être remboursée de l'avance qu'elle doit faire, précise le conseil.
« Parlons franchement, j'ai fait établir un devis à 2 100 euros pour un enterrement décent, dont 108 euros de taxe d'inhumation ».
Contactée en fin d'après-midi, la commune de La Seyne confirmait bien que toutes les dispositions étaient prises pour que le défunt soit inhumé et que les frais soient (enfin) pris en charge. Un courrier en ce sens a été adressé à l'avocat de la société en fin de journée.
http://www.nicematin.com/sujet/faits-divers

lundi 12 décembre 2016

Canet-en-Roussillon : elle tente de secourir un conducteur et écope d'un malus

Les faits remontent au matin du 23 novembre dernier sur la RD 617 entre Canet-en-Roussillon et Perpignan.

Acte de bravoureUne conductrice de 19 ans remarque qu'un homme fait un malaise au volant de son véhicule, une Porsche Cayenne. Elle décide de faire barrage avec sa propre voiture pour arrêter la course de la Porsche qui venait de taper plusieurs fois sur les rambardes de la RD 617, comme l'expliquent nos confrères de France Bleu Roussillon.

L'homme meurt finalement à l'hôpital


L'homme de 55 ans, qui vient de faire un malaise, est alors sorti de son véhicule par la jeune femme, aidée par un autre automobiliste. Ils lui font un massage cardiaque. A l'arrivée des secours, le conducteur est en arrêt cardio-respiratoire. L'homme de 55 ans est transporté en urgence au centre hospitalier de Perpignan. Il y est finalement décédé dans l'après-midi.

La conductrice écope d'un malus


L'acte de bravoure de cette femme de 19 ans a été salué par les pompiers des Pyrénées-Orientales. Mais cela n'a pas empêché la conductrice de 19 ans de recevoir un malus, sa voiture ayant été très abîmée dans le choc avec la Porsche.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/societe/justice?r=languedoc-roussillon

vendredi 9 décembre 2016

Un footballeur de Reims en garde à vue après une violente agression

Antoine Conte aurait frappé avec une batte de baseball un jeune de homme de 19 ans qui se trouve entre la vie et la mort
Antoine Conte, défenseur du Stade de Reims (Ligue 2), est en garde à vue depuis jeudi, révèle Europe 1. Le joueur, formé au PSG et passé par les équipes de France de jeunes, est soupçonné d’être l’auteur d’une violente agression sur un jeune homme de 19 ans
Selon la radio, il a d’abord porté plusieurs coup à sa compagne à leur domicile puis dans la rue. Un passant a tenté de les séparer mais Conte a ensuite saisi une batte de baseball chez lui et l’a frappé à son tour.
Le jeune homme souffre d’un traumatisme crânien, d’une hémorragie cérébrale. Il est entre la vie et la mort.
http://www.sudouest.fr/2016/12/09/un-footballeur-de-reims-en-garde-a-vue-apres-une-violente-agression-3013225-766.php

dimanche 4 décembre 2016

Metz-Lyon arrêté après des jets de pétards sur Anthony Lopes

Le match Metz-Lyon a été arrêté samedi soir par l’arbitre après des jets de pétards. Un pétard a notamment explosé tout près de la tête du gardien lyonnais, Anthony Lopes, alors qu’il était à terre après le jet d’un premier pétard
L’arbitre Lionel Jaffredo a pris le ballon en mains et ramené les équipes au vestiaire à la demi-heure de jeu pour tenter de calmer les esprits, mais les joueurs ne sont jamais revenus. Les incidents se sont produits alors que Metz venait d’ouvrir le score à la 29e minute par Gauthier Hein.
Le FC Metz risque des sanctions devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), voire de perdre le match sur tapis verts.
Cet épisode ternit l’image du foot français alors que vendredi soir supporteurs et joueurs de Caen ont eu une explication de texte tendue et assez rare aprèsle match nul (3-3) concédé à 11 contre 10 contre Dijon, adversaire direct dans la course au maintien en Ligue 1, le tout sous l’œil des caméras de Canal +.
http://www.20minutes.fr/sport/football/